Abidjan - Au total 5 725 721 citoyens inscrits sur les listes électorales sont attendus aux urnes dimanche sur toute l’étendue du territoire ivoirien, pour les élections régionales et municipales couplées, une première dans l’histoire de la Côte d’Ivoire.
Après plus de 10 ans sans élection des conseils municipaux, la dernière élection municipale ayant eu lieu en 2001, les citoyens ivoiriens sont appelés aux urnes, pour l’élection de quelque 200 maires. Quant aux conseils régionaux, ils remplacent les conseils départementaux élus, pour la première et unique fois, les conseils départementaux, en 2003.
Ces élections locales qui sont censées clore le cycle du processus électoral ivoirien ouvert par la présidentielle d’octobre 2010, suscitent beaucoup de passion sur le terrain. La crise postélectorale (décembre 2010 – avril 2011) née du refus de l’ex-président, Laurent Gbagbo, de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara, avait engendré ou exacerbé un cycle de violences ayant fait officiellement 3.000 morts, rappelle-t-on.
Plusieurs observateurs du scrutin de ce dimanche qui enregistre au total 84 candidats pour les 32 conseils régionaux et 659 candidats pour les 198 communes, redoutent des violences. Des appels à des élections apaisées se sont multipliés ces dernières heures, tant par la Commission électoral indépendante (CEI), par l’ONUCI que par la société civile et des acteurs politiques.
Selon le président de la CEI, Youssouf Bakayoko qui s’est déplacé dimanche à Agboville (84 km au nord-est d’Abidjan) pour y observer le déroulement du scrutin, la campagne s’est déroulée de manière satisfaisante.
Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) et son grand allié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ont laissé entrevoir par moments des violences verbales et physiques à certains endroits du pays, lors de la campagne électorale de deux semaines close vendredi à minuit. L’on enregistre également une forte présence de candidats indépendants à ces scrutins.
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a décidé de boycotter ces élections locales qu’il qualifie de « mascarade », posant un certain nombre de préalables en vue de participer à ce scrutin, tout comme les législatives de décembre 2011 qu’il avait déjà boycottées. L’ex-parti au pouvoir a dû annoncer, jeudi, la suspension de 15 de ses membres, dont plusieurs maires sortants, qui ont participé à la campagne en dépit de ses consignes.
Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara vote au lycée Sainte-Marie de Cocody à 11 h 00 (GMT et locale), tout comme l’ancien président, Aimé Henri Konan Bédié, par ailleurs leader du PDCI.
Quelque 30 000 policiers, gendarmes et militaires sont déployés devant les bureaux de vote et les postes d’observation sur tout le territoire national pour la sécurisation des élections couplées, a annoncé samedi au journal télévisé de 20H de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (RTI, publique), le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Les forces ivoiriennes seront appuyées par celles de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
La CEI estime pouvoir annoncer les résultats complets du double scrutin d’ici le milieu de la semaine prochaine.
(AIP)
cmas
Après plus de 10 ans sans élection des conseils municipaux, la dernière élection municipale ayant eu lieu en 2001, les citoyens ivoiriens sont appelés aux urnes, pour l’élection de quelque 200 maires. Quant aux conseils régionaux, ils remplacent les conseils départementaux élus, pour la première et unique fois, les conseils départementaux, en 2003.
Ces élections locales qui sont censées clore le cycle du processus électoral ivoirien ouvert par la présidentielle d’octobre 2010, suscitent beaucoup de passion sur le terrain. La crise postélectorale (décembre 2010 – avril 2011) née du refus de l’ex-président, Laurent Gbagbo, de reconnaître la victoire d’Alassane Ouattara, avait engendré ou exacerbé un cycle de violences ayant fait officiellement 3.000 morts, rappelle-t-on.
Plusieurs observateurs du scrutin de ce dimanche qui enregistre au total 84 candidats pour les 32 conseils régionaux et 659 candidats pour les 198 communes, redoutent des violences. Des appels à des élections apaisées se sont multipliés ces dernières heures, tant par la Commission électoral indépendante (CEI), par l’ONUCI que par la société civile et des acteurs politiques.
Selon le président de la CEI, Youssouf Bakayoko qui s’est déplacé dimanche à Agboville (84 km au nord-est d’Abidjan) pour y observer le déroulement du scrutin, la campagne s’est déroulée de manière satisfaisante.
Le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel) et son grand allié, le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) ont laissé entrevoir par moments des violences verbales et physiques à certains endroits du pays, lors de la campagne électorale de deux semaines close vendredi à minuit. L’on enregistre également une forte présence de candidats indépendants à ces scrutins.
Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition), le parti de Laurent Gbagbo, a décidé de boycotter ces élections locales qu’il qualifie de « mascarade », posant un certain nombre de préalables en vue de participer à ce scrutin, tout comme les législatives de décembre 2011 qu’il avait déjà boycottées. L’ex-parti au pouvoir a dû annoncer, jeudi, la suspension de 15 de ses membres, dont plusieurs maires sortants, qui ont participé à la campagne en dépit de ses consignes.
Selon un communiqué de la présidence ivoirienne, le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara vote au lycée Sainte-Marie de Cocody à 11 h 00 (GMT et locale), tout comme l’ancien président, Aimé Henri Konan Bédié, par ailleurs leader du PDCI.
Quelque 30 000 policiers, gendarmes et militaires sont déployés devant les bureaux de vote et les postes d’observation sur tout le territoire national pour la sécurisation des élections couplées, a annoncé samedi au journal télévisé de 20H de la Radiodiffusion Télévision ivoirienne (RTI, publique), le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi. Les forces ivoiriennes seront appuyées par celles de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
La CEI estime pouvoir annoncer les résultats complets du double scrutin d’ici le milieu de la semaine prochaine.
(AIP)
cmas