Abidjan (Côte d’Ivoire) Le Chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a voté dimanche en fin de matinée au Lycée Sainte Marie de Cocody pour l’élection des conseillers régionaux et municipaux, un double scrutin boycotté par le camp de son rival, Laurent Gbagbo, rassurant que ces élections locales sont ’’transparentes’’, a constaté APA sur place.
"Voyez, je viens de voter. J’encourage tous mes concitoyens à faire de même en venant voter dans le calme et la paix’’ a déclaré le président ivoirien, accompagné de son épouse Dominique Ouattara après avoir accomplit son ’’devoir citoyen’’ au bureau de vote numéro 7.
"Ce processus est transparent’’, a-t-il ajouté en soulignant l’importance de ces élections locales. ’’Ces élections locales sont très importantes par ce qu’elles permettent de prendre en compte les aspirations des populations et le contrôle de l’action gouvernementale’’, a expliqué M. Ouattara arrivé à 11h40 gmt sur son lieu de vote.
Habillé en costume bleu nuit sous lequel arborait une chemise blanche avec une cravate grise, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara s’est réjouit en présence du président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko que ’’ces élections locales pussent être organisées maintenant après plusieurs reports’’.
Quelque 5 725 721 électeurs ivoiriens sont appelés dimanche de 7h00 à 17h00 gmt, aux urnes pour élire leurs conseillers régionaux et municipaux, deux ans après la crise post électorale de la présidentielle de novembre 2010 qui a fait au moins 3000 morts.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7 h00 (heure locale et gmt) sur l’ensemble du territoire national ivoirien, les électeurs étant répartis dans 20 073 bureaux de vote. Cependant, quelques retards, allant de 30 minutes à 1heure ont été observés pour l’ouverture de certains bureaux de vote.
Ces retards ont été souvent liés à l’acheminement du matériel électoral ou à la non présence des agents électoraux.
30 000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour la sécurisation de ces élections. Ils sont appuyés par les forces de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Plusieurs observateurs du scrutin de ce dimanche qui enregistre au total 84 candidats pour les 32 conseils régionaux du pays et 659 candidats pour les 198 communes, redoutent des violences.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a décidé de boycotter ces élections locales qu’il qualifie de ‘’mascarade’’ pour dénoncer le choix unilatéral de la date du 21 avril par le gouvernement.
Ce parti qui avait déjà boycotté les élections législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti du président Alassane Ouattara, estime par ailleurs que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’un ‘’scrutin juste, inclusif et transparent’’.
Pour le FPI, la Commission électorale indépendante (CEI), ‘’caduque et illégale’’ après les législatives de 2011, est par conséquent ‘’incompétente et illégale’’ pour organiser ces élections locales.
LS/APA
"Voyez, je viens de voter. J’encourage tous mes concitoyens à faire de même en venant voter dans le calme et la paix’’ a déclaré le président ivoirien, accompagné de son épouse Dominique Ouattara après avoir accomplit son ’’devoir citoyen’’ au bureau de vote numéro 7.
"Ce processus est transparent’’, a-t-il ajouté en soulignant l’importance de ces élections locales. ’’Ces élections locales sont très importantes par ce qu’elles permettent de prendre en compte les aspirations des populations et le contrôle de l’action gouvernementale’’, a expliqué M. Ouattara arrivé à 11h40 gmt sur son lieu de vote.
Habillé en costume bleu nuit sous lequel arborait une chemise blanche avec une cravate grise, le Chef de l’Etat Alassane Ouattara s’est réjouit en présence du président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko que ’’ces élections locales pussent être organisées maintenant après plusieurs reports’’.
Quelque 5 725 721 électeurs ivoiriens sont appelés dimanche de 7h00 à 17h00 gmt, aux urnes pour élire leurs conseillers régionaux et municipaux, deux ans après la crise post électorale de la présidentielle de novembre 2010 qui a fait au moins 3000 morts.
Les bureaux de vote ont ouvert à 7 h00 (heure locale et gmt) sur l’ensemble du territoire national ivoirien, les électeurs étant répartis dans 20 073 bureaux de vote. Cependant, quelques retards, allant de 30 minutes à 1heure ont été observés pour l’ouverture de certains bureaux de vote.
Ces retards ont été souvent liés à l’acheminement du matériel électoral ou à la non présence des agents électoraux.
30 000 policiers, gendarmes et militaires ont été mobilisés pour la sécurisation de ces élections. Ils sont appuyés par les forces de l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI).
Plusieurs observateurs du scrutin de ce dimanche qui enregistre au total 84 candidats pour les 32 conseils régionaux du pays et 659 candidats pour les 198 communes, redoutent des violences.
Le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, a décidé de boycotter ces élections locales qu’il qualifie de ‘’mascarade’’ pour dénoncer le choix unilatéral de la date du 21 avril par le gouvernement.
Ce parti qui avait déjà boycotté les élections législatives de décembre 2011, largement remportées par le RDR, le parti du président Alassane Ouattara, estime par ailleurs que les conditions ne sont pas réunies pour la tenue d’un ‘’scrutin juste, inclusif et transparent’’.
Pour le FPI, la Commission électorale indépendante (CEI), ‘’caduque et illégale’’ après les législatives de 2011, est par conséquent ‘’incompétente et illégale’’ pour organiser ces élections locales.
LS/APA