Agboville - Une électrice a été prise en flagrant délit de fraude alors qu’elle avait fini de procéder au vote, une irrégualarité qui a amené la Commission électorale indépendante (CEI) locale à relever de sa fonction la présidente du bureau de vote concerné, Koné Fatoumata, et son premier secrétaire, sur instruction du superviseur de la CEI, Auguste Séverin Miremont.
Les faits se sont déroulés dimanche vers 11H30mn au centre de vote EPP Dioulakro III, bureau de vote N°°1, à Agboville.
L’électrice a mis son bulletin dans l’urne, alors que son nom ne figure pas sur la liste électorale. Selon le responsable régional de la CEI, Adé Louis, il s’agit d’une faute de travail et non d’une tentative de fraude.
« J’ai cru avoir vu son nom sur la liste électorale », aurait confessé le secrétaire du bureau de vote, selon les propos rapportés par le responsable CEI communal, M. Ouattara.
Le candidat du PDCI, Ekissi Béhou ainsi que les superviseurs du candidat indépendant N’Cho Acho parlent de tentative de fraude et exigent la fermeture du bureau de vote ainsi que l’annulation pure et simple des voix issues de ce bureau.
Selon les explications des responsables CEI d’Agboville, cette institution locale n’a pas compétence pour annuler le vote et s’en remet donc aux responsables nationaux.
Des agents de la CEI régionale ont déclaré qu’il est hors de question d’annuler le vote dans le bureau, mais qu’il faut procéder au décompte des voix. « S’il y a plus d’enveloppes que de signature sur le listing, on sort arbitrairement les bulletins en excès, et sans les ouvrir, ils sont considérés comme nuls », précisent-ils.
Ils ont ajouté que le 1er secrétaire qui a commis « la faute » n’a pas reçu la formation donnée par la CEI. En l’absence du titulaire, les dispositions autorisent le président du bureau à choisir un électeur dans les rangs à sa place. « C’est ce qui a été fait et c’est légal », insiste l’adjoint du régional CEI.
(AIP)
dd/cmas
Les faits se sont déroulés dimanche vers 11H30mn au centre de vote EPP Dioulakro III, bureau de vote N°°1, à Agboville.
L’électrice a mis son bulletin dans l’urne, alors que son nom ne figure pas sur la liste électorale. Selon le responsable régional de la CEI, Adé Louis, il s’agit d’une faute de travail et non d’une tentative de fraude.
« J’ai cru avoir vu son nom sur la liste électorale », aurait confessé le secrétaire du bureau de vote, selon les propos rapportés par le responsable CEI communal, M. Ouattara.
Le candidat du PDCI, Ekissi Béhou ainsi que les superviseurs du candidat indépendant N’Cho Acho parlent de tentative de fraude et exigent la fermeture du bureau de vote ainsi que l’annulation pure et simple des voix issues de ce bureau.
Selon les explications des responsables CEI d’Agboville, cette institution locale n’a pas compétence pour annuler le vote et s’en remet donc aux responsables nationaux.
Des agents de la CEI régionale ont déclaré qu’il est hors de question d’annuler le vote dans le bureau, mais qu’il faut procéder au décompte des voix. « S’il y a plus d’enveloppes que de signature sur le listing, on sort arbitrairement les bulletins en excès, et sans les ouvrir, ils sont considérés comme nuls », précisent-ils.
Ils ont ajouté que le 1er secrétaire qui a commis « la faute » n’a pas reçu la formation donnée par la CEI. En l’absence du titulaire, les dispositions autorisent le président du bureau à choisir un électeur dans les rangs à sa place. « C’est ce qui a été fait et c’est légal », insiste l’adjoint du régional CEI.
(AIP)
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