Le rideau est tombé sur deux semaines de campagne, vendredi 19 avril 2013 à minuit. Depuis, hier les différents candidats aux régionales et municipales ont voté et l’heure est aux résultats.
Après avoir parcouru, 12 Districts, 30 Régions, 95 Départements, 497 Sous-préfectures, 1281 Communes, 8000 villages du 6 au 19 avril 2013 à minuit, les candidats aux municipales et régionales sont dans l’attente des résultats. Les bruits assourdissants des haut-parleurs, grelots et tams-tams, se sont tus. Pour sécuriser le scrutin, l’Etat a déployé 30.000 policiers, gendarmes et militaires sur tout l’étendu du territoire de Côte d’Ivoire. L’opération de vote s’est bien déroulée même, si l’affluence a été décriée par endroit. Dans l’attente des résultats tous les candidats sont dans le doute et l’espoir. "C’est l’heure où il faut rester vigilant", a déclaré un responsable de bureau de vote d’un candidat indépendant à Yopougon, Yao Kouamé, ajoutant par ailleurs, "tout peut arriver à tout moment. Mais où nous restons très vigilant c’est sur les Procès verbaux (Pv)". A Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire, neuf candidats sont en lice pour 1200 de votes, installés sur 152 lieux. Aucun incident n’a été signalé à notre équipe de reportage qui, très tôt matin, s’est rendu dans une dizaine de bureaux de vote à travers différents quartiers. Des retards ont été constatés par endroit, mais très vite tout est rentré dans l’ordre. Les forces de polices et de gendarmeries veillaient au grain. En attendant, les résultats de la Commission électorale indépendante (Cei) chacun retient son souffle. Et pour cause, des communes comme Koumassi, Treichville, Abobo pour ne citer que celles-là ont donné des sueurs froides g
Sériba Koné
Après avoir parcouru, 12 Districts, 30 Régions, 95 Départements, 497 Sous-préfectures, 1281 Communes, 8000 villages du 6 au 19 avril 2013 à minuit, les candidats aux municipales et régionales sont dans l’attente des résultats. Les bruits assourdissants des haut-parleurs, grelots et tams-tams, se sont tus. Pour sécuriser le scrutin, l’Etat a déployé 30.000 policiers, gendarmes et militaires sur tout l’étendu du territoire de Côte d’Ivoire. L’opération de vote s’est bien déroulée même, si l’affluence a été décriée par endroit. Dans l’attente des résultats tous les candidats sont dans le doute et l’espoir. "C’est l’heure où il faut rester vigilant", a déclaré un responsable de bureau de vote d’un candidat indépendant à Yopougon, Yao Kouamé, ajoutant par ailleurs, "tout peut arriver à tout moment. Mais où nous restons très vigilant c’est sur les Procès verbaux (Pv)". A Yopougon, la plus grande commune de Côte d’Ivoire, neuf candidats sont en lice pour 1200 de votes, installés sur 152 lieux. Aucun incident n’a été signalé à notre équipe de reportage qui, très tôt matin, s’est rendu dans une dizaine de bureaux de vote à travers différents quartiers. Des retards ont été constatés par endroit, mais très vite tout est rentré dans l’ordre. Les forces de polices et de gendarmeries veillaient au grain. En attendant, les résultats de la Commission électorale indépendante (Cei) chacun retient son souffle. Et pour cause, des communes comme Koumassi, Treichville, Abobo pour ne citer que celles-là ont donné des sueurs froides g
Sériba Koné