Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko est réjoui du bon déroulement des élections couplées municipales et régionales. «Nous sommes au-début de l’opération et les gens ont des obligations religieuses et nous devons attendre la fin de toute cette partie pour pouvoir faire un véritable examen de l’évolution des choses. Mais en attendant, ce qu’on peut observer c’est qu’il y a un calme. Les élections se passent calmement. Les électeurs sont venus accomplir leur devoir civique sans être inquiétés. Les candidats le savent, tout le monde le sait et les gens ont été sensibilisés pour que ces élections se passent de façon calmes. Les premières observations c’est que les choses se passent calmement», a-t-il observé. Concernant le retard constaté dans certains bureaux de vote, Youssouf Bakayoko a relativisé sur la question : «C’est un problème d’organisation. Il n’y a pas d’interdit et nous avons à mettre en place beaucoup de choses. Vous savez, nous avons deux élections qui ont lieu en même temps. Des élections couplées comme on les appelle. L’ambition de tous ces facteurs peut expliquer dans ces endroits, les retards que vous avez constatés. Mais d’une façon générale, sur toute l’étendue du territoire national, les élections ont commencé à 7 heures». Avant de justifier le ‘’faible’’ taux de participation à ces élections. «Ce n’est pas un processus de la CEI, c’est un processus national. La CEI met en œuvre ce qui a été décidé pour faire en sorte qu’il y ait des élections. Il faut observer qu’il n’y a pas autant d’engouement pour les élections locales que pour les élections présidentielles. C’est une donnée qu’il faut avoir à l’esprit. Nous le savons sur la base des statistiques. En 2000 et en 2001, nous n’avons pas eu le même taux de participation. Donc ce n’est pas nouveau en réalité. Ce qui est important c’est que les candidats aient la possibilité de venir exprimer leurs votes librement».
A.D
A.D