A Bouaké, les bureaux de vote qui ont ouvert les portes dès 7 h 30 n’ont pas accueilli du monde. Du bureau de vote du groupe scolaire Annexe de Sokoura au lycée Saint Jacques, en passant par le groupe scolaire ville nord de Belleville, lycée classique, EPP Bassa et EPP ville sud de N’gattakro, le constat est le même. Les électeurs se comptent du bout des doigts. Pas véritablement d’engouement chez ces derniers. Selon des témoignages, eu égard à l’expérience vécue lors de la présidentielle, certains électeurs préfèrent accomplir leur droit et devoir civique dans l’après-midi pour éviter de faire longtemps le pied de grue. Pour certains, les promesses mirobolantes des candidats ont fini par lasser les électeurs. Qui n’ont «plus confiance en eux ». Aucun incident n’a été enregistré. La présence des forces de l’ordre était perceptible dans les centres de vote. Le dispositif sécuritaire pour ces élections a même été renforcé. On se souvient que les démobilisés des ex Forces armées des forces nouvelles avaient menacé de saboter ces élections. Quelques jours avant le vote, un contingent de l’armée ivoirienne a été déployé à Bouaké et à Katiola. Avec pour responsables, Touré Hervé Pélikan dit Vétcho et Morou Ouattara. Au niveau de la commission électorale indépendante (CEI) locale, rien à signaler. «Tout s’est passé selon les règles de l’art», confie-t-on au niveau de l’institution locale. Quelques candidats rencontrés sont tous confiants de leur victoire. Mais ils disent aussi être prêts à se plier au verdict des urnes. Il est bon de rappeler que pour les élections municipales, cinq (05) candidats sont en lice. Tandis que quatre (04) convoitent le conseil régional. En attendant, le dernier mot revient à la Cei.
Bosco de Paré
Bosco de Paré
