Gagnoa – Les résultats des élections locales n’ont pu être donnés dimanche par la Commission électorale régionale (CER) après la fermeture des bureaux de vote, en raison d’un mécontentement des présidents et secrétaires desdits bureaux qui exigeaient au préalable de la CER le paiement d’un reliquat de 3.000 FCFA sur leur prime de formation, avant toute livraison des résultats des scrutins en leur possession.
Selon les agents contestataires, la somme de 2.000 FCFA a été remise à chacun d’eux dimanche matin, dans les bureaux de vote en guise de prime pour la formation qu’ils avaient suivie. Mais, ont-t-ils expliqué, dans le courant de la journée, ils ont appris que dans d’autres localités dont Oumé, le montant de la prime de formation payé à leurs collègues s’élevait plutôt à 5.000 FCFA.
A la fermeture des bureaux de vote, alors que la centralisation des résultats était en train de se faire au siège régional de la CEI avec l’arrivée progressive de ces agents, l’information s’est vite répandue, annonçant que les responsables locaux de la CEI devaient un reliquat de 3000 FCFA à chaque scrutateur sur leur prime de formation, en plus de la somme de 15 000 FCFA due à chaque président de bureau et de 10 000 FCFA due à chacun des quatre secrétaires par bureau de vote.
Dès cet instant, les scrutateurs des bureaux de vote ont décidé d’exiger le paiement du reliquat de la formation avant la remise des résultats du vote et du matériel qu’ils détenaient.
De 19H à 23H45, en dépit des explications données par le superviseur de la CEI pour la région du Gôh, son assistant et le président régional, les agents sont restés intransigeants.
Selon l’assistant du superviseur de la CEI, Ibrahim Gollé, il y a eu un véritable malentendu parce que c'est la somme de 2.000 FCFA qui est prévue pour la prime de formation dans la plupart des localités du pays.
L’obstination des agents des bureaux de vote a finalement payé puisqu'à 23H45', les responsables de la CER ont convenu de leur payer les 3000 FCFA réclamés.
Les 715 agents des 143 bureaux de vote ont alors accepté de livrer les résultats des scrutins, mais en raison de l’heure avancée, cette remise s’est faite dans ‘’un désordre organisé’’.
La nouvelle situation a fait que jusqu’à 01H30, l’ensemble des résultats n’avait pas encore été remis à la CEI pour dépouillement et proclamation des résultats.
jmk/kkp/cmas
Selon les agents contestataires, la somme de 2.000 FCFA a été remise à chacun d’eux dimanche matin, dans les bureaux de vote en guise de prime pour la formation qu’ils avaient suivie. Mais, ont-t-ils expliqué, dans le courant de la journée, ils ont appris que dans d’autres localités dont Oumé, le montant de la prime de formation payé à leurs collègues s’élevait plutôt à 5.000 FCFA.
A la fermeture des bureaux de vote, alors que la centralisation des résultats était en train de se faire au siège régional de la CEI avec l’arrivée progressive de ces agents, l’information s’est vite répandue, annonçant que les responsables locaux de la CEI devaient un reliquat de 3000 FCFA à chaque scrutateur sur leur prime de formation, en plus de la somme de 15 000 FCFA due à chaque président de bureau et de 10 000 FCFA due à chacun des quatre secrétaires par bureau de vote.
Dès cet instant, les scrutateurs des bureaux de vote ont décidé d’exiger le paiement du reliquat de la formation avant la remise des résultats du vote et du matériel qu’ils détenaient.
De 19H à 23H45, en dépit des explications données par le superviseur de la CEI pour la région du Gôh, son assistant et le président régional, les agents sont restés intransigeants.
Selon l’assistant du superviseur de la CEI, Ibrahim Gollé, il y a eu un véritable malentendu parce que c'est la somme de 2.000 FCFA qui est prévue pour la prime de formation dans la plupart des localités du pays.
L’obstination des agents des bureaux de vote a finalement payé puisqu'à 23H45', les responsables de la CER ont convenu de leur payer les 3000 FCFA réclamés.
Les 715 agents des 143 bureaux de vote ont alors accepté de livrer les résultats des scrutins, mais en raison de l’heure avancée, cette remise s’est faite dans ‘’un désordre organisé’’.
La nouvelle situation a fait que jusqu’à 01H30, l’ensemble des résultats n’avait pas encore été remis à la CEI pour dépouillement et proclamation des résultats.
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