Les résultats des élections municipales et régionales couplées du 21 avril 2013 sont connus dans la plupart des localités concernées. Il s’agit bien entendu des résultats partiels. En attendant leur confirmation ou leur annulation dans les plus brefs délais. Dans plusieurs localités, l’on dénonce des fraudes massives. Il s’en suit des contestations tous azimuts. C’est le cas de la région du Gontougo où de nombreuses irrégularités caractérisées de fraudes massives, des intimidations et des chantages ont été constatés. Dans presque tous les villages et villes de la région, des irrégularités ont été constatés. Bondoukou, Transua, Tanda, Koun-fao et Sandégué ont connu des fortunes diverses au cours du scrutin. Au vu des procès verbaux recueillis, il ressort que dans plusieurs lieux de vote, même des morts ou des absents ont participé au scrutin. C’est l’exemple du village de Kpana où 280 inscrits depuis 2009, se retrouvent encore ce 21 avril 2013 sur la même liste de vote avec le même effectif. Cela voudra dire que depuis quatre ans, il n’y a ni mort, ni une absence quelconque. Encore moins un cas de force majeure qui aurait pu empêcher un membre de ladite liste de se retrouver dans le bureau No1 pour exprimer son droit de vote .Ce même scénario a été également observé dans le village de Tambi. Dans ces localités citées et bien d’autres, c’est le candidat du Rhdp qui a raflé toutes les voix réelles et fictives avec 100% de suffrages exprimés contre 00% pour le candidat indépendant, le professeur Babacauh Koffi Dongo. Dans les villages de Kalom et Magam, les représentants de Babacauh ont été chassés des bureaux de vote lors du décompte des voix par les partisans du ministre Adjoumani, candidat du Rhdp. En outre, de nombreux procès verbaux ont été validés alors qu’ils ne portent aucun sticker. Certains PV ont également été signés et pris en compte alors qu’ils ne portent aucun résultat de vote. A l’analyse, toutes les fraudes et les irrégularités constatées ont été faites au profit du candidat du Rhdp. Le moins qu’on puisse dire c’est que les résultats communiqués à la Cei pour ce qui concerne la région du Gontougo sont totalement fallacieux, falsifiés et le scrutin tel que effectué dans la région est aux antipodes de la démocratie et de la transparence. Vivement que la commission électorale indépendante et le gouvernement se penchent sur ces imperfections et y apportent des solutions au plus tôt pour la sauvegarde de la démocratie dans un esprit d’apaisement. L’avenir de la région du Gontougo en dépend.
Service communication du Professeur Babacauh
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