«Il faut avoir l’honnêteté et la sincérité de le dire. Le Fpi a eu raison de ne pas prendre pas à ces consultations. Car ce qui s’est passé est tout sauf une élection». André Sérikpa, candidat indépendant aux élections municipales dans la commune de Koumassi, a tenu ces propos, hier, au cours de la conférence de presse qu’il a prononcée à son Quartier général (Qg), à la Sicogi. Il a affirmé que, pour son développement, la Côte d’Ivoire, qui du reste est un pays respecté, ne peut se permettre une telle mascarade. «Rien, absolument rien n’était là pour un scrutin transparents», dira-t-il. Aussi le candidat indépendant a-t-il exigé l’annulation pure et simple du scrutin.
André Sérikpa a relevé des anomalies graves sur plusieurs procès-verbaux. «Des procèsverbaux vierges qui n’indiquent point le nombre de voix des candidats, avec des signatures non identiques des présidents de bureaux de vote et représentants de la Cei», a-t-il rapporté. Le conférencier a indiqué que les informations dignes de foi attestent que des procès-verbaux avaient été préalablement remplis par des représentants de candidats, ainsi que des agents de la Commission électorale indépendante (Cei), de sorte que les suffrages obtenus ne cadrent pas avec les chiffres. Le candidat indépendant a présenté des Pv sur lesquels les signatures de ses représentants ne sont pas conformes. Il a expliqué que certains de ces assesseurs ont refusé de signer des Pv tant les chiffres ont été manipulés. «Sur certains documents, le nombre de votants et les suffrages exprimés sont en contradiction de telle sorte que l’on est amené à faire des ratures pour ajuster les chiffres», dira-t-il. Avant d’ajouter : «En réalité, ce qui se passe, c’est qu’on me note. Quelquefois ce que j’obtiens n’a rien à voir avec ce qu’on m’attribue».
André Sérikpa a dénoncé des manœuvres de corruption graves. «Les agents de la Cei n’étaient pas payés et étaient donc livrés à eux-mêmes. Dans plusieurs bureaux, l’on a contraint certains de mes représentant à signer les Pv en les intimidant ou en les corrompant». A ces anomalies, le candidat indépendant a ajouté le manque de stickers sur certains bulletins comme dans le bureau de vote numéro 6 au quartier Pangolin. Certains Pv datent étrangement du 26 avril comme c’était le cas au Groupe scolaire Baradji au bureau de vote numéro 7. «Le reporting des voix a connu plusieurs arrêts du fait que les agents commis à l’informatique ne savaient pas utiliser le matériel et se trompaient dans l’enregistrement des voix», a-t-il ajouté.
André Sérikpa a, par ailleurs, dénoncé l’attitude du maire sortant, N’Dohi Raymond, qui a fait croire qu’il s’était rallié à lui. Selon lui, cela a démobilisé ses électeurs. «C’est un mensonge et ce n’est pas une bonne chose pour la crédibilité et la transparence de ce scrutin».
André Sérikpa a relevé des anomalies graves sur plusieurs procès-verbaux. «Des procèsverbaux vierges qui n’indiquent point le nombre de voix des candidats, avec des signatures non identiques des présidents de bureaux de vote et représentants de la Cei», a-t-il rapporté. Le conférencier a indiqué que les informations dignes de foi attestent que des procès-verbaux avaient été préalablement remplis par des représentants de candidats, ainsi que des agents de la Commission électorale indépendante (Cei), de sorte que les suffrages obtenus ne cadrent pas avec les chiffres. Le candidat indépendant a présenté des Pv sur lesquels les signatures de ses représentants ne sont pas conformes. Il a expliqué que certains de ces assesseurs ont refusé de signer des Pv tant les chiffres ont été manipulés. «Sur certains documents, le nombre de votants et les suffrages exprimés sont en contradiction de telle sorte que l’on est amené à faire des ratures pour ajuster les chiffres», dira-t-il. Avant d’ajouter : «En réalité, ce qui se passe, c’est qu’on me note. Quelquefois ce que j’obtiens n’a rien à voir avec ce qu’on m’attribue».
André Sérikpa a dénoncé des manœuvres de corruption graves. «Les agents de la Cei n’étaient pas payés et étaient donc livrés à eux-mêmes. Dans plusieurs bureaux, l’on a contraint certains de mes représentant à signer les Pv en les intimidant ou en les corrompant». A ces anomalies, le candidat indépendant a ajouté le manque de stickers sur certains bulletins comme dans le bureau de vote numéro 6 au quartier Pangolin. Certains Pv datent étrangement du 26 avril comme c’était le cas au Groupe scolaire Baradji au bureau de vote numéro 7. «Le reporting des voix a connu plusieurs arrêts du fait que les agents commis à l’informatique ne savaient pas utiliser le matériel et se trompaient dans l’enregistrement des voix», a-t-il ajouté.
André Sérikpa a, par ailleurs, dénoncé l’attitude du maire sortant, N’Dohi Raymond, qui a fait croire qu’il s’était rallié à lui. Selon lui, cela a démobilisé ses électeurs. «C’est un mensonge et ce n’est pas une bonne chose pour la crédibilité et la transparence de ce scrutin».