La direction générale par intérim de la mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (Mugef-Ci), a organisé le lundi 22 avril 2013, à son siège du Plateau une formation à l’endroit des journalistes. Elle a concerné la présentation du nouveau système de représentation des mutualistes au sein des organes dirigeants de la Mugef-Ci.
«L’Assemblée générale élective qui va regrouper 300 délégués devra avoir lieu avant fin juin 2013, c’est-à-dire avant la fin du mandat du comité de gestion. Nous attendons le gouvernement pour arrêter une date définitive en Conseil des ministres», a souligné le directeur général par intérim, M. Touré Lanciné. Il a soutenu que ces 300 délégués seront désignés par 33 sections électorales reparties sur l’ensemble du territoire national. Ces élections auront lieu dans 31 régions et les 2 districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro. Ce qui ne sera pas une tâche aisée, avoue Touré Lanciné. «Il y a un véritable gros travail logistique à abattre concernant ces élections. Mais nous nous y sommes préparés», assure-t-il. Huit collèges électoraux sont privilégiés au cours de l’assemblée générale élective. Il s’agit des emplois de l’éducation-formation, des scientifiques et techniciens, de fonction militaire, des personnels de la police nationale, des retraités issus des différents collèges, de gestion économique et financière, à caractère administratif, juridique, diplomatique, corps de magistrature et corps préfectoral, des affaires sociales, de production littéraire, artistique, fonctionnaires et agents de l’Etat exerçant dans les structure ayant changé de statut juridique, personnel de la Mugef-Ci et des agents non fonctionnaires des institutions de la République. Cependant, ceux qui vont influencer le scrutin sont les collèges électoraux de l’éducation-formation et des retraités. Les enseignants au nombre de 87141 cotisants soit 31,50% constituent 94 délégués pour l’assemblée générale. Quant aux retraités, au nombre de 76884 cotisants soit 27,79% constituent 83 délégués pour l’assemblée générale. Après eux, viennent 32736 militaires soit 11,83% pour 36 délégués, 26121 scientifiques et techniciens soit 9,44% pour 28 délégués etc. Egalement, les sections électorales vont peser au cours de cette assemblée générale élective. Le District d’Abidjan avec 134845 fonctionnaires représentent 142 délégués. Après Abidjan, le Haut-Sassandra avec 20007 fonctionnaires pour 22 délégués et le Gbéké avec 13619 pour 15 délégués suivent respectivement. Le conférencier a souligné que les élections se feront par liste. Sur ces listes, les sections électorales et collèges électoraux doivent y être représentés. Bien sûr, selon leur poids démographique. M. Touré a par ailleurs soutenu que le nouveau conseil d’administration élu par l’Ag sera composé de 10 membres, pour un mandat de 4 ans. Les enseignants et les retraités auront droit à deux postes compte tenu de leur poids démographique. «Aucun administrateur ne peut exercer 2 mandats consécutifs ou non», a précisé le directeur général. Par ailleurs, c’est le conseil d’administration qui choisira où il veut et comme il veut le directeur général de la Mugef-Ci, a ajouté M. Touré. Désormais un organe de contrôle composé de 3 membres et élu par l’Ag, va surveiller toutes les actions de la direction générale. Son mandat est de 4 ans. Le directeur général par intérim, a soutenu que ces réformes sont dictées par le règlement communautaire 007 de l’Uemoa en matière de mutualité sociale. «Si nous ne faisons pas attention, les fonctionnaires seront les premières victimes. Il faut que les uns et les autres respectent ces réformes», a averti M. Touré.
Fabrice Tété
«L’Assemblée générale élective qui va regrouper 300 délégués devra avoir lieu avant fin juin 2013, c’est-à-dire avant la fin du mandat du comité de gestion. Nous attendons le gouvernement pour arrêter une date définitive en Conseil des ministres», a souligné le directeur général par intérim, M. Touré Lanciné. Il a soutenu que ces 300 délégués seront désignés par 33 sections électorales reparties sur l’ensemble du territoire national. Ces élections auront lieu dans 31 régions et les 2 districts autonomes d’Abidjan et de Yamoussoukro. Ce qui ne sera pas une tâche aisée, avoue Touré Lanciné. «Il y a un véritable gros travail logistique à abattre concernant ces élections. Mais nous nous y sommes préparés», assure-t-il. Huit collèges électoraux sont privilégiés au cours de l’assemblée générale élective. Il s’agit des emplois de l’éducation-formation, des scientifiques et techniciens, de fonction militaire, des personnels de la police nationale, des retraités issus des différents collèges, de gestion économique et financière, à caractère administratif, juridique, diplomatique, corps de magistrature et corps préfectoral, des affaires sociales, de production littéraire, artistique, fonctionnaires et agents de l’Etat exerçant dans les structure ayant changé de statut juridique, personnel de la Mugef-Ci et des agents non fonctionnaires des institutions de la République. Cependant, ceux qui vont influencer le scrutin sont les collèges électoraux de l’éducation-formation et des retraités. Les enseignants au nombre de 87141 cotisants soit 31,50% constituent 94 délégués pour l’assemblée générale. Quant aux retraités, au nombre de 76884 cotisants soit 27,79% constituent 83 délégués pour l’assemblée générale. Après eux, viennent 32736 militaires soit 11,83% pour 36 délégués, 26121 scientifiques et techniciens soit 9,44% pour 28 délégués etc. Egalement, les sections électorales vont peser au cours de cette assemblée générale élective. Le District d’Abidjan avec 134845 fonctionnaires représentent 142 délégués. Après Abidjan, le Haut-Sassandra avec 20007 fonctionnaires pour 22 délégués et le Gbéké avec 13619 pour 15 délégués suivent respectivement. Le conférencier a souligné que les élections se feront par liste. Sur ces listes, les sections électorales et collèges électoraux doivent y être représentés. Bien sûr, selon leur poids démographique. M. Touré a par ailleurs soutenu que le nouveau conseil d’administration élu par l’Ag sera composé de 10 membres, pour un mandat de 4 ans. Les enseignants et les retraités auront droit à deux postes compte tenu de leur poids démographique. «Aucun administrateur ne peut exercer 2 mandats consécutifs ou non», a précisé le directeur général. Par ailleurs, c’est le conseil d’administration qui choisira où il veut et comme il veut le directeur général de la Mugef-Ci, a ajouté M. Touré. Désormais un organe de contrôle composé de 3 membres et élu par l’Ag, va surveiller toutes les actions de la direction générale. Son mandat est de 4 ans. Le directeur général par intérim, a soutenu que ces réformes sont dictées par le règlement communautaire 007 de l’Uemoa en matière de mutualité sociale. «Si nous ne faisons pas attention, les fonctionnaires seront les premières victimes. Il faut que les uns et les autres respectent ces réformes», a averti M. Touré.
Fabrice Tété