LUXEMBOURG - Le Tribunal de l’Union européenne a validé
jeudi les sanctions imposées en décembre 2010 par l’UE à l’encontre de Simone
Gbagbo, l’épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, dont le gel de
ses avoirs et l’interdiction de voyager.
Le Tribunal a rejeté tous les recours déposés par Mme Gbagbo et par Marcel
Gossio, ancien directeur général du port autonome d’Abidjan, également soumis
à des sanctions européennes.
En début de semaine, la Cour européenne de justice (CEJ) avait déjà validé
les sanctions prises par l’UE à l’encontre de M. Gbagbo et de plusieurs
membres de son gouvernement.
Dans son arrêt, le Tribunal a affirmé que l’UE avait suffisamment motivé
les mesures prises à l’encontre de Mme Gbagbo, alors présidente du groupe du
Front populaire ivoirien (FPI) à l’Assemblée nationale ivoirienne. L’UE avait
estimé que dans le cadre de ses fonctions, Mme Gbagbo avait commis des actes
d’obstruction au processus de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire.
Le Tribunal a également jugé motivées les sanctions prises à l’encontre de
M. Gossio qui avait refusé de se placer sous l’autorité du président élu,
Alassane Ouattara. A l’époque où les sanctions avaient été décidées, M. Gossio
était "en fuite, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, impliqué dans
le détournement de fonds publics et dans le financement et l’armement des
milices", a rappelé le Tribunal.
Mme Gbagbo est actuellement détenue en Côte d’Ivoire et sous le coup d’un
mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre
l’humanité commis lors des violences de 2010-2011. M. Gossio demeure en exil.
Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la CPI. Son refus
de quitter le pouvoir après sa défaite à l’élection présidentielle avait
plongé la Côte d’Ivoire dans une crise meurtrière longue de quatre mois qui
avait fait près de 3.000 morts.
aje/jlb/hm
jeudi les sanctions imposées en décembre 2010 par l’UE à l’encontre de Simone
Gbagbo, l’épouse de l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, dont le gel de
ses avoirs et l’interdiction de voyager.
Le Tribunal a rejeté tous les recours déposés par Mme Gbagbo et par Marcel
Gossio, ancien directeur général du port autonome d’Abidjan, également soumis
à des sanctions européennes.
En début de semaine, la Cour européenne de justice (CEJ) avait déjà validé
les sanctions prises par l’UE à l’encontre de M. Gbagbo et de plusieurs
membres de son gouvernement.
Dans son arrêt, le Tribunal a affirmé que l’UE avait suffisamment motivé
les mesures prises à l’encontre de Mme Gbagbo, alors présidente du groupe du
Front populaire ivoirien (FPI) à l’Assemblée nationale ivoirienne. L’UE avait
estimé que dans le cadre de ses fonctions, Mme Gbagbo avait commis des actes
d’obstruction au processus de paix et de réconciliation en Côte d’Ivoire.
Le Tribunal a également jugé motivées les sanctions prises à l’encontre de
M. Gossio qui avait refusé de se placer sous l’autorité du président élu,
Alassane Ouattara. A l’époque où les sanctions avaient été décidées, M. Gossio
était "en fuite, sous le coup d’un mandat d’arrêt international, impliqué dans
le détournement de fonds publics et dans le financement et l’armement des
milices", a rappelé le Tribunal.
Mme Gbagbo est actuellement détenue en Côte d’Ivoire et sous le coup d’un
mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) pour des crimes contre
l’humanité commis lors des violences de 2010-2011. M. Gossio demeure en exil.
Laurent Gbagbo est détenu depuis fin 2011 à La Haye par la CPI. Son refus
de quitter le pouvoir après sa défaite à l’élection présidentielle avait
plongé la Côte d’Ivoire dans une crise meurtrière longue de quatre mois qui
avait fait près de 3.000 morts.
aje/jlb/hm