Ouagadougou - Le Burkina Faso et l’Union européenne ont signé le mardi 23 avril 2013 à Bruxelles, une convention de 25 millions d’euros, soit plus de 16 milliards FCFA, pour financer en partie la construction de la centrale solaire de Zagtouli située à la sortie ouest de Ouagadougou.
Le ministre burkinabè des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré a signé au siège de la commission de l’Union européenne, un accord financier de 16,4 milliards FCFA avec le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.
Par cette convention, l’Union européenne s’engage à prendre part à la réalisation de la centrale solaire de Zagtouli, d’un coût total estimé à 41 milliards FCFA (63 millions d’euros) en 2011.
Avec ses 30 mégawatts en temps d’ensoleillement idéal, cette centrale dont les travaux démarrent en 2014, ne va pas à elle seule combler les besoins d’énergie des Burkinabè, estimés à 190 mégawatts pour 2013 et en augmentation annuelle de 10%.
Mais elle restera d’une grande utilité en ce qu’elle atteindra sa production optimale dans les mois de mars-avril-mai, au moment où les retenues d’eau et les fleuves sont au plus bas niveau, entraînant des baisses de production au niveau des centrales hydroélectriques.
« La centrale solaire de Zagtouli sera la première grande centrale solaire subsaharienne avec ses 33 mégawatts crête », a rappelé le ministre Kaboré aux représentants de l’Union européenne (UE).
Par la même occasion, le Burkina Faso devient le premier pays africain à bénéficier du financement de l’Union européenne pour ce type de projet.
Pour le reste du financement, l’Agence française de développement et la Banque européenne d’investissement ont donné leur accord de principe et la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) peut dès lors se préparer à lancer l’appel d’offres pour que la centrale soit inaugurée en fin 2014.
Avec l’objectif du gouvernement d’électrifier 500 villages d’ici 2015, Zagtouli permettra d’augmenter l’offre d’énergie en entendant que d’autres projets similaires portés par le public ou le privé permettent de satisfaire l’intégralité des besoins de la population et des sociétés énergétivores comme les mines.
Dans ce sens, le gouvernement de Luc Tiao s’est montré attentif à la Facilité européenne pour énergie par laquelle l’Union européenne soutient à 75% le financement des projets éligibles.
Les principales barrages hydroélectriques du Burkina (Bagré et Kompienga) cumulée à l’énergie fossile n’arrivent pas combler le déficit des burkinabè en énergie.
Depuis quelques années, face à la hausse considérable de la consommation, le pays subit régulièrement des délestages surtout dans la période de forte chaleur (février à mai).
Le ministre burkinabè des Mines et de l’Energie, Salif Kaboré a signé au siège de la commission de l’Union européenne, un accord financier de 16,4 milliards FCFA avec le commissaire européen au développement, Andris Piebalgs.
Par cette convention, l’Union européenne s’engage à prendre part à la réalisation de la centrale solaire de Zagtouli, d’un coût total estimé à 41 milliards FCFA (63 millions d’euros) en 2011.
Avec ses 30 mégawatts en temps d’ensoleillement idéal, cette centrale dont les travaux démarrent en 2014, ne va pas à elle seule combler les besoins d’énergie des Burkinabè, estimés à 190 mégawatts pour 2013 et en augmentation annuelle de 10%.
Mais elle restera d’une grande utilité en ce qu’elle atteindra sa production optimale dans les mois de mars-avril-mai, au moment où les retenues d’eau et les fleuves sont au plus bas niveau, entraînant des baisses de production au niveau des centrales hydroélectriques.
« La centrale solaire de Zagtouli sera la première grande centrale solaire subsaharienne avec ses 33 mégawatts crête », a rappelé le ministre Kaboré aux représentants de l’Union européenne (UE).
Par la même occasion, le Burkina Faso devient le premier pays africain à bénéficier du financement de l’Union européenne pour ce type de projet.
Pour le reste du financement, l’Agence française de développement et la Banque européenne d’investissement ont donné leur accord de principe et la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) peut dès lors se préparer à lancer l’appel d’offres pour que la centrale soit inaugurée en fin 2014.
Avec l’objectif du gouvernement d’électrifier 500 villages d’ici 2015, Zagtouli permettra d’augmenter l’offre d’énergie en entendant que d’autres projets similaires portés par le public ou le privé permettent de satisfaire l’intégralité des besoins de la population et des sociétés énergétivores comme les mines.
Dans ce sens, le gouvernement de Luc Tiao s’est montré attentif à la Facilité européenne pour énergie par laquelle l’Union européenne soutient à 75% le financement des projets éligibles.
Les principales barrages hydroélectriques du Burkina (Bagré et Kompienga) cumulée à l’énergie fossile n’arrivent pas combler le déficit des burkinabè en énergie.
Depuis quelques années, face à la hausse considérable de la consommation, le pays subit régulièrement des délestages surtout dans la période de forte chaleur (février à mai).