Le Corporate Concil on Africa (CCA), la plus importante organisation du secteur privé américain a invité la Côte d’Ivoire à participer à la Journée de promotion qui se tiendra en août-octobre 2013 à Los-Angeles. Le CCA n’a pas manqué d’apprécier des perspectives et potentialités économiques dans le pays. En marge des réunions du printemps du FMI et de la Banque mondiale, la ministre auprès du Premier ministre chargée de l’Economie et des Finances, Kaba Nialé a, au nom du Gouvernement, accepté l’invitation du secteur privé américain et confirmé la participation de la Côte d’Ivoire, à travers son bureau de promotion économique. En outre, elle souhaite une coopération entre le secteur privé américain avec celui de la Côte d’Ivoire. Devant les hommes d’affaires, la ministre a passé en revue les progrès faits par la Côte d’Ivoire au niveau du taux de croissance qui était de 8,6% en 2012 est passé à 9 % en 2013. Selon la ministre Kaba Nialé, «Ces résultats ont été possibles grâce à la maîtrise des dépenses avec un déficit budgétaire contenu, bien que le gouvernement ait augmenté substantiellement des investissements pour faire face aux besoins de reconstruction de relance économique et surtout de la lutte contre la pauvreté». En outre, elle a précisé que le taux d’investissement public était passé à 2,8% en 2011 et 5,4% en 2012 et devrait atteindre 7,5% en 2013. L’une des appréciations du CCA, c’est aussi la volonté du gouvernement ivoirien d’accorder une grande place au secteur privé, ‘’l’adoption d’un nouveau code d’investissement, d’un guichet unique de commerce extérieur qui permettra d’améliorer le climat des affaires’’. Christine Lagarde s’est réjouie des résultats enregistrés pas la Côte d’Ivoire avant de donner des conseils à la délégation. Tout cela démontre que les résultats obtenus par le gouvernement ivoirien sont satisfaisants. Ils ont été possibles grâce à la maîtrise des dépenses avec un déficit budgétaire contenu, bien que les autorités aient augmenté substantiellement des investissements pour faire face aux besoins de reconstruction de relance économique et surtout de la lutte contre la pauvreté.
BS
BS