Dans une déclaration dont nous avons eu copie, Serge Koffi dit ‘’Sroukou Trèmè Trèmè’’, Conseiller et porte-parole du président de l’Union des nouvelles générations (Ung) a analysé le scrutin du dimanche 21 avril dernier. «Nonobstant les appels au dialogue et à la concertation en vu de garantir un scrutin inclusif avec toutes les forces politiques du pays, le régime Ouattara a convié les Ivoiriens à une parodie d’élections municipales et régionales, le dimanche 21 avril 2013», a constaté le porte-parole de Stéphane Kipré. Il a noté que «l’opposition significative, malgré sa volonté affichée d’y pendre part a été exclue par le pouvoir qui a refusé entre autres, la recomposition de la Commission électorale indépendante, le toilettage de la liste électorale, la libération de tous les prisonniers politiques, le dégel des avoirs et le retour des exilés. Le Front populaire ivoirien (Fpi) et tous les partis politiques se réclamant du Président Laurent Gbagbo à l’instar du nôtre n’a eu d’autres choix que d’appeler les Ivoiriens à un boycott passif et républicain de ses simulacres d’élections dont le taux de participation avoisine difficilement les 15%.» Et Serge Koffi de poursuivre : «Le faible taux de participation témoigne de ce que notre appel a été largement suivi par les Ivoiriens qui sont restés chez eux ce jour pour commémorer la mort de la démocratie. C’est bien la preuve que ceux-ci sont de plus en plus nombreux à dénoncer le bâillonnement de l’opposition, la mauvaise gouvernance, le non-respect des Droits de l’Homme, la justice des vainqueurs et les nombreuses promesses de campagne non tenues.» Il a précisé que «ces évènements montrent que les partisans de la violence politique sont dans le camp du régime en place.» Et a invité le régime d’Abidjan à tirer toutes les conséquences de son impopularité grandissante afin d’instaurer un dialogue républicain franc et ouvert en vue d’asseoir les bases d’une Nation démocratique et soucieuse de la pluralité politique.
B.T
B.T