Abidjan - Le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko, confirme la suprématie des indépendants dans le scrutin municipal tenu dimanche sur toute l’étendue du territoire national.
Sur les 194 circonscriptions communales dont les résultats provisoires ont été proclamés, les indépendants viennent en tête avec 72 communes, soit 37,11%. Suivent en deuxième et troisième positions le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), 65 sièges, soit 33,51%, et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, parti allié) 49 communes, soit 25,26%.
Si la plupart de ces indépendants élus ont exprimé leur intention de regagner leur formation politique de base, en l’occurrence le RDR et le PDCI, la forte domination des indépendants explique le rejet par la base de la majorité des choix des dirigeants des partis politiques.
Ces choix qui n’ont pas adhéré à la volonté des militants de base ont été sanctionnés par une abstention à la participation au scrutin ou un vote des "dissidents" des partis politiques.
Dans tous les cas, le président de la CEI a adressé à chacune et à chacun des candidats ses remerciements appuyés, pour leur "participation significative à ces consultations et pour l’esprit de discipline dont la grande majorité a fait preuve durant la campagne électorale et le déroulement des votes".
Si dans l’ensemble, les opérations de vote du 21 avril se sont déroulées dans un climat globalement apaisé, "quelques incidents ont certes été signalés ça et là, mais ceux-ci sont survenus, pour la plupart, après la clôture du scrutin, l’établissement des procès verbaux de dépouillement des votes et la proclamation des résultats dans les bureaux de vote".
Sans altérer la transparence et la sincérité du vote, selon le président Youssouf Bakayoko, "il s’agit dans l’ensemble, de comportements regrettables de mauvais perdants".
"Ces situations malheureuses ne se justifient nullement, de notre point de vue", affirme le président de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, rappelant que le droit de contester une élection dans une circonscription appartient à tout candidat, toute liste de candidat ou tout électeur de la circonscription, dans le délai de cinq jours à compter de la proclamation qui a été faite des résultats de la circonscription concernée, la CEI affirme avoir transmis depuis le 24 avril, date de publication des premiers résultats, les données enregistrées, procès-verbaux de dépouillement des votes et de recensement général des votes et des pièces justificatives, à la Chambre administrative de la Cour suprême, en charge du traitement du contentieux électoral, conformément aux dispositions légales en vigueur, ajoute le président de l’institution.
"La Commission électorale indépendante sait pouvoir compter une fois encore sur l’exemplaire esprit de civisme de chacune et de chacun, pour le maintien d’un climat postélectoral apaisé, dans l’intérêt supérieur de notre pays", conclut Youssouf Bakayoko.
Sur les 194 circonscriptions communales dont les résultats provisoires ont été proclamés, les indépendants viennent en tête avec 72 communes, soit 37,11%. Suivent en deuxième et troisième positions le Rassemblement des républicains (RDR, parti présidentiel), 65 sièges, soit 33,51%, et le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, parti allié) 49 communes, soit 25,26%.
Si la plupart de ces indépendants élus ont exprimé leur intention de regagner leur formation politique de base, en l’occurrence le RDR et le PDCI, la forte domination des indépendants explique le rejet par la base de la majorité des choix des dirigeants des partis politiques.
Ces choix qui n’ont pas adhéré à la volonté des militants de base ont été sanctionnés par une abstention à la participation au scrutin ou un vote des "dissidents" des partis politiques.
Dans tous les cas, le président de la CEI a adressé à chacune et à chacun des candidats ses remerciements appuyés, pour leur "participation significative à ces consultations et pour l’esprit de discipline dont la grande majorité a fait preuve durant la campagne électorale et le déroulement des votes".
Si dans l’ensemble, les opérations de vote du 21 avril se sont déroulées dans un climat globalement apaisé, "quelques incidents ont certes été signalés ça et là, mais ceux-ci sont survenus, pour la plupart, après la clôture du scrutin, l’établissement des procès verbaux de dépouillement des votes et la proclamation des résultats dans les bureaux de vote".
Sans altérer la transparence et la sincérité du vote, selon le président Youssouf Bakayoko, "il s’agit dans l’ensemble, de comportements regrettables de mauvais perdants".
"Ces situations malheureuses ne se justifient nullement, de notre point de vue", affirme le président de l’institution en charge de l’organisation des élections en Côte d’Ivoire.
C’est pourquoi, rappelant que le droit de contester une élection dans une circonscription appartient à tout candidat, toute liste de candidat ou tout électeur de la circonscription, dans le délai de cinq jours à compter de la proclamation qui a été faite des résultats de la circonscription concernée, la CEI affirme avoir transmis depuis le 24 avril, date de publication des premiers résultats, les données enregistrées, procès-verbaux de dépouillement des votes et de recensement général des votes et des pièces justificatives, à la Chambre administrative de la Cour suprême, en charge du traitement du contentieux électoral, conformément aux dispositions légales en vigueur, ajoute le président de l’institution.
"La Commission électorale indépendante sait pouvoir compter une fois encore sur l’exemplaire esprit de civisme de chacune et de chacun, pour le maintien d’un climat postélectoral apaisé, dans l’intérêt supérieur de notre pays", conclut Youssouf Bakayoko.