Bouaké la belle ! Encore Gbékékro tu étais déjà le carrefour de peuples, la racine de la solidarité ivoirienne. La dignité est ta devise. Tu restes la fierté d’être ivoirien!
J’avais cru que ce 11 décembre 2011 était le temps de l’achèvement du rêve de la liberté, de solidarité et du bien être. Qu’il était temps que les bouakéennes et les bouakéens se soient réveillés enfin pour choisir et élire leurs représentants, des hommes et des femmes nouveaux qui du moins seront incorruptibles, qualifiés, professionnels, gardant le sens du devoir et du respect de la Nation, pouvant incarner demain l’espoir d’un redressement en douceur de notre pays.
Bouaké, l’épicentre de la Nation ivoirienne, la terre où je suis née, témoin de mes premiers pas dans la vie terrestre, sacrifié trop longtemps sur l’autel de la compromission et de la soumission face aux arrangements en tout genre avec la complicité d’une « certaine classe politique décadente». Que n’as-tu pas entendu sur tes terres ! Des grossièretés, des insultes, des calomnies, des mensonges, des ignominies, des fausses rumeurs. Tu ne méritais pas cela, la plus belle des villes, la coquette ivoirienne ! Devant la laideur de ce tableau, mon absence et le bruit de mon silence sur ton sol sacré n’avaient que cette seule et unique signification. Mais toi, Bouaké La Bella, dans la patience et la dignité, tu as préféré attendre, attendre le meilleur des temps, le temps du Seigneur!
Tous les responsables de ces méchancetés gratuites n’avaient rien compris, ils n’ont d’ailleurs toujours pas compris « qu’il n’y a pas de démiurge, qu’il n’y a pas d’homme illustre responsable de tout, mais que le démiurge c’est le peuple et que les doigts magiques ne sont en définitif que ceux du peuple". Encore, pour ces dernières élections du 21 avril 2013, cette même élite prédatrice et suicidaire porte seule la responsabilité de la débâcle à Bouaké; après avoir étranglé la démocratie, ces politiciens tuent la politique elle-même. Mais, notre Seigneur, l’Eternel Justicier ne vient-il pas de rétablir l’ordre des choses dans cette longue nuit électorale : Vox populi, vox Dei, voix du peuple, voix de Dieu ? Cette vérité est une réalité …même pour Bouaké !
Rassure-toi ma chère ville paisible, eux tous, sans exception, viennent d’être copieusement sanctionnés par le Très-Haut, aussi bien localement qu’en dehors de tes limites territoriales, voire sur les 322 462 km2 de notre beau pays. Gloire à Dieu !
Je suis sûre et certaine qu’ils regrettent leurs actes de copinage, de manigance, de petits calculs à 3 Francs. S’ils avaient écouté la voix de la raison et du consensus, accepté un seul instant que les 4 places de députés à Bouaké soient partagées comme suggéré (2 RDR, 1 PDCI, 1 FN), notre mairie reviendrait aujourd’hui au RDR et notre région au PDCI. Avec des listes bien équilibrées et zébrées. C’est ça la vraie ville de Bouaké. Hélas ! Certains de tes enfants ont préféré suivre les illuminés politiques sortis des entrailles de je ne sais quel Jupiter, ne maitrisant rien de l’histoire de notre Bouaké. Fasse Dieu que chacun tire les leçons de cette dérive, au moment où les gourmands souffrent d’une sévère intoxication.
Pour le repos de l’âme de nos parents, les bâtisseurs de notre ville, ces grands concepteurs de la cohésion sociale mais aussi des vaillants combattants de la liberté, enterrés ici à Bouaké, je me disais aussi : "Non seulement est-il encore temps, mais sommes nous, enfants de Bouaké, en état d’honorer la mémoire de nos héros et martyrs, accomplir l’œuvre de construire le bien-être de nos concitoyens de Bouaké ?». Que feu Traoré Sory, feu Siaka Berté, feu Siaka Traoré, feu Imam Ousmane Sylla, feu Tiémoko Diarra, feu Tiémoko Sidibé, feu Fama Touré, feu Djibo Sounkalo, feu André Dahouet, feu Konan Blédou, feu Namakoro Kouyaté, feu Fatiga, feu Imam Tiémoko Diarra, feu Yao Yao Jules, feu Issa Kéita, feu Antoine Konan, feu Dr Allangba, feu Me Kouyaté, feu Ousmane Traoré (boucher Ousmane), feu Vassiriki Sylla, feu Bourahima Diakité, feu Filakè Konaté.. ….aient pitié de leurs enfants et veillent sur cette belle ville qu’ils nous ont laissée comme héritage. Prions tous pour leurs mémoires et supplions leurs confiances avec le gage de ce qu’il n’y aura… plus jamais ça à Bouaké!
Ne me parlez pas de nationalisme et ne m’accusez pas de régionalisme. J’appartiens à la Côte d’Ivoire autant qu’à Bouaké. Au moment des trêves, lorsque notre ville était châtiée et qu’elle se vidait de ses forces vives, je lui ai consacrée toute mon énergie, tout mon temps pour soutenir ses braves populations. Quelle belle satisfaction, quel honneur !
A la plus prochaine occasion, j’élèverai la voix, n’en doute pas, respectant toujours les règles de la vraie démocratie. Cette ville sacrée à mon profond amour. Je pense à Bouaké comme on pense au soleil.
Et maintenant, tous au travail afin que notre Bouaké rayonne comme lors de notre enfance.
Dr Fatoumata TRAORE
J’avais cru que ce 11 décembre 2011 était le temps de l’achèvement du rêve de la liberté, de solidarité et du bien être. Qu’il était temps que les bouakéennes et les bouakéens se soient réveillés enfin pour choisir et élire leurs représentants, des hommes et des femmes nouveaux qui du moins seront incorruptibles, qualifiés, professionnels, gardant le sens du devoir et du respect de la Nation, pouvant incarner demain l’espoir d’un redressement en douceur de notre pays.
Bouaké, l’épicentre de la Nation ivoirienne, la terre où je suis née, témoin de mes premiers pas dans la vie terrestre, sacrifié trop longtemps sur l’autel de la compromission et de la soumission face aux arrangements en tout genre avec la complicité d’une « certaine classe politique décadente». Que n’as-tu pas entendu sur tes terres ! Des grossièretés, des insultes, des calomnies, des mensonges, des ignominies, des fausses rumeurs. Tu ne méritais pas cela, la plus belle des villes, la coquette ivoirienne ! Devant la laideur de ce tableau, mon absence et le bruit de mon silence sur ton sol sacré n’avaient que cette seule et unique signification. Mais toi, Bouaké La Bella, dans la patience et la dignité, tu as préféré attendre, attendre le meilleur des temps, le temps du Seigneur!
Tous les responsables de ces méchancetés gratuites n’avaient rien compris, ils n’ont d’ailleurs toujours pas compris « qu’il n’y a pas de démiurge, qu’il n’y a pas d’homme illustre responsable de tout, mais que le démiurge c’est le peuple et que les doigts magiques ne sont en définitif que ceux du peuple". Encore, pour ces dernières élections du 21 avril 2013, cette même élite prédatrice et suicidaire porte seule la responsabilité de la débâcle à Bouaké; après avoir étranglé la démocratie, ces politiciens tuent la politique elle-même. Mais, notre Seigneur, l’Eternel Justicier ne vient-il pas de rétablir l’ordre des choses dans cette longue nuit électorale : Vox populi, vox Dei, voix du peuple, voix de Dieu ? Cette vérité est une réalité …même pour Bouaké !
Rassure-toi ma chère ville paisible, eux tous, sans exception, viennent d’être copieusement sanctionnés par le Très-Haut, aussi bien localement qu’en dehors de tes limites territoriales, voire sur les 322 462 km2 de notre beau pays. Gloire à Dieu !
Je suis sûre et certaine qu’ils regrettent leurs actes de copinage, de manigance, de petits calculs à 3 Francs. S’ils avaient écouté la voix de la raison et du consensus, accepté un seul instant que les 4 places de députés à Bouaké soient partagées comme suggéré (2 RDR, 1 PDCI, 1 FN), notre mairie reviendrait aujourd’hui au RDR et notre région au PDCI. Avec des listes bien équilibrées et zébrées. C’est ça la vraie ville de Bouaké. Hélas ! Certains de tes enfants ont préféré suivre les illuminés politiques sortis des entrailles de je ne sais quel Jupiter, ne maitrisant rien de l’histoire de notre Bouaké. Fasse Dieu que chacun tire les leçons de cette dérive, au moment où les gourmands souffrent d’une sévère intoxication.
Pour le repos de l’âme de nos parents, les bâtisseurs de notre ville, ces grands concepteurs de la cohésion sociale mais aussi des vaillants combattants de la liberté, enterrés ici à Bouaké, je me disais aussi : "Non seulement est-il encore temps, mais sommes nous, enfants de Bouaké, en état d’honorer la mémoire de nos héros et martyrs, accomplir l’œuvre de construire le bien-être de nos concitoyens de Bouaké ?». Que feu Traoré Sory, feu Siaka Berté, feu Siaka Traoré, feu Imam Ousmane Sylla, feu Tiémoko Diarra, feu Tiémoko Sidibé, feu Fama Touré, feu Djibo Sounkalo, feu André Dahouet, feu Konan Blédou, feu Namakoro Kouyaté, feu Fatiga, feu Imam Tiémoko Diarra, feu Yao Yao Jules, feu Issa Kéita, feu Antoine Konan, feu Dr Allangba, feu Me Kouyaté, feu Ousmane Traoré (boucher Ousmane), feu Vassiriki Sylla, feu Bourahima Diakité, feu Filakè Konaté.. ….aient pitié de leurs enfants et veillent sur cette belle ville qu’ils nous ont laissée comme héritage. Prions tous pour leurs mémoires et supplions leurs confiances avec le gage de ce qu’il n’y aura… plus jamais ça à Bouaké!
Ne me parlez pas de nationalisme et ne m’accusez pas de régionalisme. J’appartiens à la Côte d’Ivoire autant qu’à Bouaké. Au moment des trêves, lorsque notre ville était châtiée et qu’elle se vidait de ses forces vives, je lui ai consacrée toute mon énergie, tout mon temps pour soutenir ses braves populations. Quelle belle satisfaction, quel honneur !
A la plus prochaine occasion, j’élèverai la voix, n’en doute pas, respectant toujours les règles de la vraie démocratie. Cette ville sacrée à mon profond amour. Je pense à Bouaké comme on pense au soleil.
Et maintenant, tous au travail afin que notre Bouaké rayonne comme lors de notre enfance.
Dr Fatoumata TRAORE