Abidjan - Les centrales syndicales des travailleurs ont unanimement dénoncé une persistance de la cherté de la vie malgré l’embellie enregistrée au niveau des indicateurs économiques, mercredi, lors de la cérémonie solennelle de commémoration de la fête du travail 2013 présidée par le premier ministre, Daniel Kablan Duncan.
"Excellence, nous ne supportons plus la cherté de la vie !", a déclaré le secrétaire général de l’Union des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNARTCI), Yves Kodibo, soulignant, entre autres, le coût de l’électricité "hors de portée" du travailleur, ainsi qu’un "accroissement des taxes qui font exploser les prix sur les marchés".
"Nous n’arrivons plus à joindre les deux bouts. Nos salaires, du moins ce qu’il en reste, peinent dans les escaliers alors que les prix se font amener en ascenseur", a crié, pour sa part, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), Joseph Léon Ebagnerin.
Il a appelé le gouvernement à procéder, "pour l’heure", à un "réajustement" des salaires et à prendre des actes consacrant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 60.000 FCFA de même que le déblocage des salaires au niveau de la Fonction publique.
Les trois autres centrales, notamment Dignité, la FESACI et la CSH ont pris part à cette cérémonie tenue dans la cour de la primature spécialement aménagée, a-t-on noté.
Toutes ces centrales ont réclamé "en urgence" des mesures aptes à faire infléchir les coûts de l’eau, de l’électricité ainsi que ceux des produits de consommation courante et le pétrole "sous toutes ses formes", en appelant à un renforcement du dialogue social.
Les travailleurs de Côte d’Ivoire ont aussi souhaité l’alignement, sur le SMIG, du salaire minimum agricole garanti (SMAG) ainsi que le plus bas niveau de pension versé aux travailleurs retraités.
Rappelant que "le gouvernement est au travail", pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, mais au-delà de toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire, le premier ministre Daniel Kablan Duncan a appelé à la patience et à "la confiance" dans le gouvernement ivoirien qu’il dirige.
"Les performances retrouvées méritent d’être consolidées sur plusieurs années, afin de produire des résultats irréversibles et plus sensibles", a-t-il affirmé, louant toutefois le "courage et l’abnégation" des travailleurs ivoiriens, "socle du développement" de la Côte d’Ivoire".
"C’est avec vous, chers frères et sœurs, fiers artisans de sa grandeur que la Côte d’Ivoire se maintiendra debout et avancera vers son objectif réaliste de pays émergent à l’horizon 2020. Je vous invite, à partager cette grande ambition du président de la République et de son gouvernement qui veulent pour notre pays, pour ses filles et ses fils, ce qu’il y a de mieux. C’est dans la confiance et la cohésion qu’il nous reviendra de bâtir un avenir meilleur pour notre cher pays", a-t-il conclu son adresse au monde du travail.
(AIP)
kg/kp
(AIP)
"Excellence, nous ne supportons plus la cherté de la vie !", a déclaré le secrétaire général de l’Union des travailleurs de Côte d’Ivoire (UNARTCI), Yves Kodibo, soulignant, entre autres, le coût de l’électricité "hors de portée" du travailleur, ainsi qu’un "accroissement des taxes qui font exploser les prix sur les marchés".
"Nous n’arrivons plus à joindre les deux bouts. Nos salaires, du moins ce qu’il en reste, peinent dans les escaliers alors que les prix se font amener en ascenseur", a crié, pour sa part, le secrétaire général de l’Union générale des travailleurs de Côte d’Ivoire (UGTCI), Joseph Léon Ebagnerin.
Il a appelé le gouvernement à procéder, "pour l’heure", à un "réajustement" des salaires et à prendre des actes consacrant le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) à 60.000 FCFA de même que le déblocage des salaires au niveau de la Fonction publique.
Les trois autres centrales, notamment Dignité, la FESACI et la CSH ont pris part à cette cérémonie tenue dans la cour de la primature spécialement aménagée, a-t-on noté.
Toutes ces centrales ont réclamé "en urgence" des mesures aptes à faire infléchir les coûts de l’eau, de l’électricité ainsi que ceux des produits de consommation courante et le pétrole "sous toutes ses formes", en appelant à un renforcement du dialogue social.
Les travailleurs de Côte d’Ivoire ont aussi souhaité l’alignement, sur le SMIG, du salaire minimum agricole garanti (SMAG) ainsi que le plus bas niveau de pension versé aux travailleurs retraités.
Rappelant que "le gouvernement est au travail", pour l’amélioration des conditions de vie des travailleurs, mais au-delà de toutes les populations vivant en Côte d’Ivoire, le premier ministre Daniel Kablan Duncan a appelé à la patience et à "la confiance" dans le gouvernement ivoirien qu’il dirige.
"Les performances retrouvées méritent d’être consolidées sur plusieurs années, afin de produire des résultats irréversibles et plus sensibles", a-t-il affirmé, louant toutefois le "courage et l’abnégation" des travailleurs ivoiriens, "socle du développement" de la Côte d’Ivoire".
"C’est avec vous, chers frères et sœurs, fiers artisans de sa grandeur que la Côte d’Ivoire se maintiendra debout et avancera vers son objectif réaliste de pays émergent à l’horizon 2020. Je vous invite, à partager cette grande ambition du président de la République et de son gouvernement qui veulent pour notre pays, pour ses filles et ses fils, ce qu’il y a de mieux. C’est dans la confiance et la cohésion qu’il nous reviendra de bâtir un avenir meilleur pour notre cher pays", a-t-il conclu son adresse au monde du travail.
(AIP)
kg/kp
(AIP)