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Politique Publié le jeudi 2 mai 2013 | LG Infos

Contestations violentes des résultats électoraux : La société civile exige des sanctions contre les mauvais perdants

La proclamation des résultats des élections couplées du 21 avril 2013 s’est estompée avec son cohorte de dérives et de brutalités de toute nature. Vols et casses d’urnes, occupations de la rue, bref une joute entre le Pdci, le Rdr et les indépendants qui a laissé la note amère du record des contestations dans l’histoire électorale du pays. Une situation qui a fait monter au créneau la Convention de la société revient civile (Csci). Qui revient à la charge et réagit une fois de plus aux violences consécutives aux contestations du verdict des urnes dans plusieurs localités. Le mardi 30 avril 2013, au cours d’un rendez-vous de presse, l’occasion a été donnée à ladite structure de tancer avec véhémence, l’attitude antidémocratique de certains candidats déclarés perdants contre lesquels elle exige des sanctions. Des candidats qui, au terme des résultats donnés par la Cei, ont orchestré directement ou indirectement des contestations empruntes de violences des plus inouïes, avec par endroit mort d’homme. Foulant aux pieds, pour ainsi dire, les voies légales de recours prescrites en la matière. «Il faut que les mauvais perdants soient sanctionnés une fois pour toute. Que le gouvernement puisse prendre des dispositions pour sanctionner les candidats que nous soupçonnons d’avoir encouragé des troubles suite à leur défaite. Nous exigeons des sanctions qui pourraient aller jusqu’à l’interdiction d’exercer la fonction politique en Côte d’Ivoire. Par exemple, on pourrait interdire, pour les élections municipales régionales à venir, ceux qui seraient responsables des violences après enquêtes », a déclaré Dr Kouamé Christophe, porte-parole de la Csci, au cours d’un entretien accordé à Rfi, hier matin. Et là-dessus, de nombreux candidats sont dans le viseur, si on s’en tient aux constats de la Csci et de certains observateurs qui ont précocement dénoncé certains candidats dans l’entretien de la violence langagière au cours des campagnes. Les cas flagrants à Koumassi, où les membres de la société civile indiquent que le candidat perdant du Rdr, Cissé Ibrahima Bacongo, a été indexé«champion» des injures, traitant les populations de sauriens. L’annonce des résultats, qui donnent gagnant N’Dohi du Pdci avec 49,14% des voix, contre 41,25% pour Cissé Bacongo, a vu la les contestations très violentes des militants du Rdr à Koumassi sur plusieurs jours. Et le Candidat perdant lui-même est de la partie dans cet élan contestataire «N’Dohi sait qu’il a perdu ces élections», déclarait-il à la Une d’un journal proche de son parti, le mardi 30 avril 2013. A ce cas, il faut aussi ajouter les incidents des régionales dans le Cavally entre Anne Oulotto perdante et Dagobert Banzio, sans oublier à Man où le candidat perdant aux municipales Sidiki Konaté, a été épinglé par le Cofoci par la voix de son coordonnateur, Traoré Wodjo Fini, pour avoir traité les communautés Dan et Wê de «pauvres, de malheureux et d’incapables». C’est pour tous ces faits documentés que la Csci demande des sanctions ciblées. Des faits pour lesquels les candidats malheureux ont jeté leurs partisans dans la rue au lieu d’avoir recours à la Chambre administrative de la Cour suprême pour réclamations.

Marcel Dezogno
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