La région du Bafing est en proie à d’énormes conflits entre agriculteurs et éleveurs et à des conflits fonciers. Comment comptez vous abordez ces questions épineuses pour une paix définitive dans la région ?
Ce sont des hommes qui se disputent et donc c’est avec des hommes qu’il faut construire la paix. Les mécanismes juridiques existent pour gérer les différends dont vous parler. Des réflexions fructueuses ont été menées sur ces questions. La crédibilité dont les Maires et moi jouissons, constitue un atout précieux qui nous permettra de ramener la paix durable et la cohésion sociale dans le Bafing et ce dans les meilleurs délais.
Votre région connait aussi des difficultés en matière d’équipement de base. Quelle sera la stratégie pour une émergence du Bafing ?
Effectivement tous les clignotants en matière d’équipement de base sont au rouge dans le Bafing. Nous ne doutons pas un seul instant que les moyens prévus par le Président de la République seront rapidement disponibles pour nous permettre de jouer notre partition. Nous n’avons pas attendu d’être élus pour engager des réflexions sur le développement de notre région. Nous connaissons les priorités de nos populations et dès la passation des charges, nous déroulerons notre programme de développement avec les moyens qui sont prévus.
Messieurs les élus, quels sont vos sentiments après les élections qui viennent de se dérouler ?
Nous sommes animés bien évidemment par des sentiments de joie pour la confiance que nos populations ont placée en nous. A cet effet, nous les remercions chaleureusement. Nous prions le Seigneur pour qu’il nous donne la force de pouvoir leur témoigner notre reconnaissance à travers des actions concrètes de développement.
Quelles leçons vous tirer de ces élections ?
La première leçon que nous tirons de ces élections est que nos populations savent réellement qui est capable de quoi. Nos populations veulent bénéficier du développement impulsé par le Président de la République, le Dr Alassane OUATTARA. Pour cela, elles ont décidé de se donner les moyens à travers des élus qui leur sont proches et qui ont toujours travaillé à leurs côtés. Les populations ont choisi des hommes qu’elles jugent capables de faire leur bonheur dans la nouvelle Côte d’Ivoire.
La deuxième leçon est que le Bafing avait besoin d’une nouvelle race de dirigeants politiques. La région a tenu à le montrer par le renouvellement de l’ensemble des élus locaux. La population a montré que le vrai militantisme ne se mesure pas par le nombre d’années passées dans un parti, mais par les actions que le militant pose chaque jour en direction de la base.
Vous vous êtes présentés en tant que candidat indépendant. Pourquoi n’avoir pas respecté le choix de votre parti ?
Nous tenons à affirmer ici que nous n’avons jamais désobéi au parti. Mieux, depuis plus de 10 ans, nous travaillons au niveau local à faire vivre le parti et à faire en sorte que les militants ne se sentent pas abandonnés. Nous avions espéré que notre dévouement aurait été récompensé. Mais lorsque certains responsables ont trébuché, les populations ont tenu à les relever en mettant les choses à leur place. Ainsi, dès notre élection, nous avons écrit à la direction du parti ainsi qu’à la CEI afin que notre élection soit comptabilisée pour le compte du RDR, notre parti.
N’êtes vous pas déçu par les choix opérés par votre parti ?
Nous devons résolument nous tourner vers l’avenir, celui du développement de nos régions. C’est notre ardeur au travail, notre détermination à changer favorablement le mode de vie de nos populations qui permettra à notre parti d’être fort. Nous nous engageons à faire triompher les idéaux de paix et d’unité de notre parti en appelant toutes les filles et tous les fils du Bafing autour de la table de développement. C’est ensemble que nous allons construire la prospérité de nos populations, laquelle consolidera les bases du parti. En tout cas, notre génération ne faillira pas à sa mission et nous avons hâte de nous mettre au travail pour nos populations et pour le RDR.
Interview réalisée par Edgar Kouassi
Ce sont des hommes qui se disputent et donc c’est avec des hommes qu’il faut construire la paix. Les mécanismes juridiques existent pour gérer les différends dont vous parler. Des réflexions fructueuses ont été menées sur ces questions. La crédibilité dont les Maires et moi jouissons, constitue un atout précieux qui nous permettra de ramener la paix durable et la cohésion sociale dans le Bafing et ce dans les meilleurs délais.
Votre région connait aussi des difficultés en matière d’équipement de base. Quelle sera la stratégie pour une émergence du Bafing ?
Effectivement tous les clignotants en matière d’équipement de base sont au rouge dans le Bafing. Nous ne doutons pas un seul instant que les moyens prévus par le Président de la République seront rapidement disponibles pour nous permettre de jouer notre partition. Nous n’avons pas attendu d’être élus pour engager des réflexions sur le développement de notre région. Nous connaissons les priorités de nos populations et dès la passation des charges, nous déroulerons notre programme de développement avec les moyens qui sont prévus.
Messieurs les élus, quels sont vos sentiments après les élections qui viennent de se dérouler ?
Nous sommes animés bien évidemment par des sentiments de joie pour la confiance que nos populations ont placée en nous. A cet effet, nous les remercions chaleureusement. Nous prions le Seigneur pour qu’il nous donne la force de pouvoir leur témoigner notre reconnaissance à travers des actions concrètes de développement.
Quelles leçons vous tirer de ces élections ?
La première leçon que nous tirons de ces élections est que nos populations savent réellement qui est capable de quoi. Nos populations veulent bénéficier du développement impulsé par le Président de la République, le Dr Alassane OUATTARA. Pour cela, elles ont décidé de se donner les moyens à travers des élus qui leur sont proches et qui ont toujours travaillé à leurs côtés. Les populations ont choisi des hommes qu’elles jugent capables de faire leur bonheur dans la nouvelle Côte d’Ivoire.
La deuxième leçon est que le Bafing avait besoin d’une nouvelle race de dirigeants politiques. La région a tenu à le montrer par le renouvellement de l’ensemble des élus locaux. La population a montré que le vrai militantisme ne se mesure pas par le nombre d’années passées dans un parti, mais par les actions que le militant pose chaque jour en direction de la base.
Vous vous êtes présentés en tant que candidat indépendant. Pourquoi n’avoir pas respecté le choix de votre parti ?
Nous tenons à affirmer ici que nous n’avons jamais désobéi au parti. Mieux, depuis plus de 10 ans, nous travaillons au niveau local à faire vivre le parti et à faire en sorte que les militants ne se sentent pas abandonnés. Nous avions espéré que notre dévouement aurait été récompensé. Mais lorsque certains responsables ont trébuché, les populations ont tenu à les relever en mettant les choses à leur place. Ainsi, dès notre élection, nous avons écrit à la direction du parti ainsi qu’à la CEI afin que notre élection soit comptabilisée pour le compte du RDR, notre parti.
N’êtes vous pas déçu par les choix opérés par votre parti ?
Nous devons résolument nous tourner vers l’avenir, celui du développement de nos régions. C’est notre ardeur au travail, notre détermination à changer favorablement le mode de vie de nos populations qui permettra à notre parti d’être fort. Nous nous engageons à faire triompher les idéaux de paix et d’unité de notre parti en appelant toutes les filles et tous les fils du Bafing autour de la table de développement. C’est ensemble que nous allons construire la prospérité de nos populations, laquelle consolidera les bases du parti. En tout cas, notre génération ne faillira pas à sa mission et nous avons hâte de nous mettre au travail pour nos populations et pour le RDR.
Interview réalisée par Edgar Kouassi