x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Politique Publié le samedi 4 mai 2013 | Le Mandat

Commission électorale indépendante Youssouf Bakayoko : ange ou démon

© Le Mandat Par Atapointe
Youssouf Bakayoko, président de la CEI
Dimanche 21 Avril2013. Lycee Sainte Marie de Cocody.
Les critiques contre le président de la Commission électorale indépendante (CEI), Youssouf Bakayoko fusent de partout au lendemain des élections municipales et régionales. Les détracteurs et autres mauvais perdants oublient qu’il y a moins de 3 ans de cela, l’ancien ministre des Affaires étrangères était traité adulé et couvert d’épithète. L’homme a résisté aux pressions de toute forme sous le régime de Laurent Gbagbo pour proclamer les résultats sortis des urnes. Dans sa déclaration du vendredi 26 avril dernier, le président de la CEI a rafraichi la mémoire de ses détracteurs. «Il s’agit dans l’ensemble, de comportements regrettables de mauvais perdants. Ces situations malheureuses qui ne se justifient nullement, de notre point de vue, ont amené la CEI à procéder à des investigations approfondies(…)», s’adressant à ceux qui accusent la Commission électorale indépendante, l’Institution qu’il a la lourde tâche de diriger d’avoir failli à sa mission. Le Pr. Alphonse Djédjé Mady, secrétaire général du Pdci-Rda a déclaré le mardi 9 mars 2010 dans « Le Nouveau Réveil» que Youssouf Bakayoko était « un acquis » du camp présidentiel d’alors. «Youssouf Bakayoko a fait pratiquement l’unanimité même du camp présidentiel. Si le camp présidentiel a donné son accord c’est parce qu’il leur est acquis. Pour nous c’est un citoyen, un cadre de ce pays qui sait la mission qui l’attend. En ce qui concerne le RHDP nous ne comptons pas sur les membres de la CEI pour gagner les élections. Ce qu’on leur demande, c’est de faire correctement le travail qu’ils ont à faire dans l’intérêt de tous les compétiteurs. Donc ça ne nous dérange aucunement. Ça ne nous dérange pas », a déclaré en substance le secrétaire général du PDCI-RDA qui répondait à une question relative au choix de Youssouf Bakayoko entre plusieurs cadres du vieux parti pressentis pour occuper le poste de président de la CEI. Notamment après le départ de Robert Beugré Mambé, une autre personnalité intègre qui, à l’analyse gênait les plans machiavéliques de fraude du régime des refondateurs. Dans la vague des suspicions, d’aucuns avaient même accusé Youssouf Bakayoko, à l’approche de l’élection présidentielle de d’être l’époux la belle-mère de Laurent Gbagbo. Tout cela n’a aucunement découragé l’ancien député de Séguéla. Dans sa démarche de faire respecter la vérité sortie des urnes. En effet, malgré d’énormes pressions de Laurent Gbagbo en décembre 2010, Youssouf Bakayoko a proclamé Alassane Ouattara les résultats sortis des urnes. Avec comme vainqueur à l’issu du second tour de la présidentielle de 2010, docteur Alassane Ouattara. Lors des Législatives de décembre 2011, Youssouf Bakayoko est resté dans la même posture. A savoir, rester attaché à la vérité des urnes. Il a proclamé les différents résultats. Aucune pression ne l’a amené à choisir un camp. Le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, a proclamé les résultats tels que sortis des urnes. Avec une surprise de taille : la défaite du ministre Amadou Soumahoro, secrétaire général par intérim du RDR, parti au pouvoir, candidat aux Municipales à Séguéla. Youssouf Bakayoko et Amadou Soumahoro sont tous deux issus du même village. Cela n’a pas empêché de donner les résultats des urnes. « Je l’indiquais plus haut, le cycle électoral est arrivé à son terme. Aboutissement heureux de tant d’efforts déployés et de sacrifices consentis par tous, pour mettre en place toutes ces Institutions et instances de gestion et de gouvernance des affaires de l’Etat. Aboutissement de l’attente légitime de tout un peuple assoiffé de concorde et de paix. La Commission Electorale Indépendante sait pouvoir compter une fois encore sur l’exemplaire esprit de civisme de chacune et de chacun, pour le maintien d’un climat post électoral apaisé, dans l’intérêt supérieur de notre pays», a terminé Youssouf Bakayoko dans son adresse du vendredi 27 avril dernier.

Patrick N’guessan
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Politique

Toutes les vidéos Politique à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ