La Convention de la société civile ivoirienne (Csci) vient de tirer la sonnette d’alarme quant aux dérives du régime Ouattara. Elle refuse le mutisme et l’ostracisme. « Il faut qu’une mutation sociale s’opère en Côte d’Ivoire et à tous les niveaux. L’heure est grave et les enjeux sont importants. La Convention de la société civile ivoirienne refuse 3000 morts en 2015 et même en 2020 (ndlr : date des élections à venir). Toute nation qui s’endort libre, se réveille presque toujours esclave », a martelé le coordonnateur national, Dr. Kouamé Christophe, au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue récemment à Inades-Cocody (Abidjan) sur le thème : « Mutation sociale : pilier de l’émergence ». Pour la Csci, une mutation citoyenne et sociale est nécessaire et indispensable pour l’émergence d’un lobby citoyen fort et capable de promouvoir un autre modèle de société. Elle attire l’attention de l’opinion nationale et internationale sur le jeu anti-démocratique du régime Ouattara qui fragilise la cohésion sociale et la réconciliation nationale. La Csci exige la libération immédiate de son siège, illégalement occupé depuis le 8 avril 2011 par le dénommé Bakayoko Sidiki instrumentalisé par le Pouvoir actuel qui en a fait le représentant de « sa » société civile.
Selon le coordonateur national de la société civile, Dr. Kouamé Christophe, les décisions juridiques n’ont plus de valeur en Côte d’Ivoire, car malgré la justice rendue en faveur de la Csci, le siège de la convention de la société civile continue d’être occupé. Selon lui, depuis plusieurs années, la Csci, observatrice de la vie politique et institutionnelle, a un rôle décisif en tant que contre-pouvoir indépendant dans la démocratisation de la Côte d’ivoire. A ce titre, soutient-il, les attaques et les menaces dirigées sous le régime Ouattara contre ses membres constituent une violation flagrante des droits de l’homme, des libertés d’association et d’opinion. Selon le représentant de la société civile ivoirienne, plusieurs raisons peuvent expliquer ces attaques et menaces de mort. « Elles surviennent alors même que la Csci s’est prononcée sur la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei), sur l’autorisation de gouverner par ordonnance récemment accordée par l’Assemblée nationale au chef de l’Etat », soutient Dr. Kouamé Christophe. Avant d’ajouter que la Csci travaille actuellement sur des enjeux particulièrement important de la vie politique et du débat public ivoirien tels que la mise en œuvre du Contrat désendettement et développement (C2D) ou encore la participation au Comité national pour l’éligibilité au millenium challenge corporation (Cnmcc) et enfin sur un projet du « contrôle de l’action publique ».
Djè Abel
Selon le coordonateur national de la société civile, Dr. Kouamé Christophe, les décisions juridiques n’ont plus de valeur en Côte d’Ivoire, car malgré la justice rendue en faveur de la Csci, le siège de la convention de la société civile continue d’être occupé. Selon lui, depuis plusieurs années, la Csci, observatrice de la vie politique et institutionnelle, a un rôle décisif en tant que contre-pouvoir indépendant dans la démocratisation de la Côte d’ivoire. A ce titre, soutient-il, les attaques et les menaces dirigées sous le régime Ouattara contre ses membres constituent une violation flagrante des droits de l’homme, des libertés d’association et d’opinion. Selon le représentant de la société civile ivoirienne, plusieurs raisons peuvent expliquer ces attaques et menaces de mort. « Elles surviennent alors même que la Csci s’est prononcée sur la réforme de la Commission électorale indépendante (Cei), sur l’autorisation de gouverner par ordonnance récemment accordée par l’Assemblée nationale au chef de l’Etat », soutient Dr. Kouamé Christophe. Avant d’ajouter que la Csci travaille actuellement sur des enjeux particulièrement important de la vie politique et du débat public ivoirien tels que la mise en œuvre du Contrat désendettement et développement (C2D) ou encore la participation au Comité national pour l’éligibilité au millenium challenge corporation (Cnmcc) et enfin sur un projet du « contrôle de l’action publique ».
Djè Abel