Paul Koffi Koffi, le ministre-délégué à la Défense, a sévèrement mis en garde, hier, les ex-combattants de Bouaké, contre une nouvelle manifestation.
Le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a mis en garde, hier, les ex- combattants démobilisés. C’est au troisième bataillon de Bouaké que la rencontre-vérité s’est déroulée. Elle a porté notamment sur l’attitude des ex-combattants qui, selon lui, est de nature à troubler l’ordre public et à menacer la sécurité nationale. « Le président de la République m’a envoyé vous dire qu’il faut que ces sautes d’humeur cessent. La violence doit s’arrêter, nous sommes dans un Etat de droit et ce type de comportement est inacceptable. On ne peut pas vous laisser faire le désordre. Et moi, en tant que ministre en charge de la Défense, je ne vais pas accepter que l’ordre soit encore perturbé, ni aujourd’hui, ni demain», a-t-il prévenu. « Il faut que je vous le dise. N’utilisez pas la violence et la force pour vous exprimer, ça ne produira aucun effet. Ce ne sera pas normal qu’on appelle les forces de l’ordre pour vous traquer, qu’on soit obligé d’appeler les forces de sécurité pour vous empêcher de manifester, alors que c’est ce combat que vous avez menez vous-mêmes », a mis en garde Paul Koffi Koffi. Selon le ministre en charge de la Défense, rien ne doit justifier une quelconque manifestation de nature à troubler l’ordre et la sécurité des populations, de la part des ex-combattants démobilisés, dans la mesure où tout est en train d’être mis en œuvre par le chef de l’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, pour leur réinsertion. «Si l’ordre public est menacé et que la sécurité n’est pas garantie, il y va de la perte de tous, mais pis, des ex-combattants démobilisés dont la réinsertion pointe à l’horizon. Si vous perturbez l’ordre et la sécurité, c’est à vous-mêmes que vous aurez fait du mal », a insisté M. Koffi Koffi. L’émissaire du gouvernement a également soufflé le froid. « Il y a des solutions à ces problèmes, nous sommes en train de les mettre en œuvre. Vous êtes 65.000 et ça demande beaucoup de ressources. Les partenaires veulent nous aider. Le recensement a été fait, les chiffres sont là. On ne peut pas tout régler en une année, mais le travail a commencé. Et vous devez faire confiance à la structure en charge de votre réinsertion», a-t-il recommandé. Après quoi, dans un souci de préserver la sécurité et l’ordre public, le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, a pris l’initiative de la suspension des différentes associations des ex-combattants démobilisés. « Vous êtes organisés en associations, on commence à en avoir trop. Le préfet a pris une décision de suspension de vos associations, que nous appuyons. La balle est dans votre camp, si la paix revient en votre sein, nous allons autoriser à nouveau vos associations. Mais si c’est pour faire des palabres ou pour perturber l’ordre public, nous allons maintenir l’interdiction. Nous ne pouvons pas permettre que les organisations qui existent, encouragent le désordre ou entre elles se font la guerre », a-t-il prévenu. Avant de quitter le troisième bataillon, le ministre Paul Koffi Koffi a invité les ex-combattants démobilisés à déposer leurs armes pour éviter que certaines personnes mal intentionnées s’en servent pour commettre des exactions contre les populations. Car selon lui des informations en sa possession en font état. « Ce qui pourrait continuer de ternir votre image. Donc il faut que ceux qui ont des armes, les déposent, car vous ne pouvez pas les garder pendant longtemps. Il y en a qui prêteraient leurs armes à des coupeurs de routes, à des personnes qui s’attaquent aux domiciles. Ce n’est pas vous certainement, mais d’autres parmi vous prêtent leurs armes. Nous avons des informations et nous avons même trouvé des cartes d’ex-combattants avec des petits noms. Cela salit votre réputation. Il faut que cela cesse. C’est ensemble que nous allons mettre fin à cette situation », a conseillé le ministre Paul Koffi Koffi.
Denis Koné à Bouaké
Le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a mis en garde, hier, les ex- combattants démobilisés. C’est au troisième bataillon de Bouaké que la rencontre-vérité s’est déroulée. Elle a porté notamment sur l’attitude des ex-combattants qui, selon lui, est de nature à troubler l’ordre public et à menacer la sécurité nationale. « Le président de la République m’a envoyé vous dire qu’il faut que ces sautes d’humeur cessent. La violence doit s’arrêter, nous sommes dans un Etat de droit et ce type de comportement est inacceptable. On ne peut pas vous laisser faire le désordre. Et moi, en tant que ministre en charge de la Défense, je ne vais pas accepter que l’ordre soit encore perturbé, ni aujourd’hui, ni demain», a-t-il prévenu. « Il faut que je vous le dise. N’utilisez pas la violence et la force pour vous exprimer, ça ne produira aucun effet. Ce ne sera pas normal qu’on appelle les forces de l’ordre pour vous traquer, qu’on soit obligé d’appeler les forces de sécurité pour vous empêcher de manifester, alors que c’est ce combat que vous avez menez vous-mêmes », a mis en garde Paul Koffi Koffi. Selon le ministre en charge de la Défense, rien ne doit justifier une quelconque manifestation de nature à troubler l’ordre et la sécurité des populations, de la part des ex-combattants démobilisés, dans la mesure où tout est en train d’être mis en œuvre par le chef de l’Etat, avec l’appui des partenaires au développement, pour leur réinsertion. «Si l’ordre public est menacé et que la sécurité n’est pas garantie, il y va de la perte de tous, mais pis, des ex-combattants démobilisés dont la réinsertion pointe à l’horizon. Si vous perturbez l’ordre et la sécurité, c’est à vous-mêmes que vous aurez fait du mal », a insisté M. Koffi Koffi. L’émissaire du gouvernement a également soufflé le froid. « Il y a des solutions à ces problèmes, nous sommes en train de les mettre en œuvre. Vous êtes 65.000 et ça demande beaucoup de ressources. Les partenaires veulent nous aider. Le recensement a été fait, les chiffres sont là. On ne peut pas tout régler en une année, mais le travail a commencé. Et vous devez faire confiance à la structure en charge de votre réinsertion», a-t-il recommandé. Après quoi, dans un souci de préserver la sécurité et l’ordre public, le ministre auprès du président de la République, chargé de la Défense, a pris l’initiative de la suspension des différentes associations des ex-combattants démobilisés. « Vous êtes organisés en associations, on commence à en avoir trop. Le préfet a pris une décision de suspension de vos associations, que nous appuyons. La balle est dans votre camp, si la paix revient en votre sein, nous allons autoriser à nouveau vos associations. Mais si c’est pour faire des palabres ou pour perturber l’ordre public, nous allons maintenir l’interdiction. Nous ne pouvons pas permettre que les organisations qui existent, encouragent le désordre ou entre elles se font la guerre », a-t-il prévenu. Avant de quitter le troisième bataillon, le ministre Paul Koffi Koffi a invité les ex-combattants démobilisés à déposer leurs armes pour éviter que certaines personnes mal intentionnées s’en servent pour commettre des exactions contre les populations. Car selon lui des informations en sa possession en font état. « Ce qui pourrait continuer de ternir votre image. Donc il faut que ceux qui ont des armes, les déposent, car vous ne pouvez pas les garder pendant longtemps. Il y en a qui prêteraient leurs armes à des coupeurs de routes, à des personnes qui s’attaquent aux domiciles. Ce n’est pas vous certainement, mais d’autres parmi vous prêtent leurs armes. Nous avons des informations et nous avons même trouvé des cartes d’ex-combattants avec des petits noms. Cela salit votre réputation. Il faut que cela cesse. C’est ensemble que nous allons mettre fin à cette situation », a conseillé le ministre Paul Koffi Koffi.
Denis Koné à Bouaké