La Côte d’Ivoire était à un cheveu de perdre une place dans le quota de clubs pour la ligue des champions et la coupe de la Confédération. La qualification du Séwé sport de San Pedro en phase de poule le samedi dernier en Champion’s league est une véritable bouffée d’oxygène pour le football ivoirien a plus d’un titre.
D’abord, comme il est mentionné plus haut, cette qualification historique pour ce club portuaire de San Pedro permet à la Côte d’Ivoire de rester dans le gotha des pays qui bénéficient de quatre places dans les compétitions continentales au niveau des clubs. Soit deux en en ligue des champions (le champion et son dauphin) et deux places en Coupe de la Confédération (le vainqueur de la coupe nationale et le troisième du championnat). Cette position privilégiée résultait du bon comportement des clubs ivoiriens dans ces deux compétitions. L’Asec Mimosas et l’Africa Sport ont été très présents toute la décennie 90. En même pendant la première décennie de 2000. Malheureusement, depuis 2008 date à laquelle l’Asec a joué les matchs de poule de la coupe de la confédération, aucun club ivoirien n’était parvenu à franchir les tours éliminatoires pour se retrouver dans le cercle très fermé des huit meilleurs clubs du continent. Cinq années de disette à laquelle le Séwé Sport de San Pedro vient de mettre fin. Et bien belle manière. Car la formation d’Eugène Diomandé a écarté sur son chemin des gros bras du football africain. Les Soudanais de Al Hilal et les Marocains du FUS de Rabat en ont pris pour leur grade devant la détermination de De Zougoula, Assalé, Souleymane et autres Séwékés. Aujourd’hui, cette qualification permet au football ivoirien de revenir au premier plan et consacre tout le travail abattu par l’équipe fédérale. Car si le Séwé a réussi, c’est d’une part à cause de la détermination de ses dirigeants. Eugène Diomandé est venu avec un rêve. Celui de faire de ce club de l’intérieur la locomotive du football ivoirien. Il y a mis les moyens et les idées. Et le résultat est là. Implacable. Le Séwé domine le football ivoirien et s’apprête aujourd’hui à aller à la conquête de l’Afrique. C’est tout en l’honneur de ses dirigeants qui ont vu grand. Mais cette qualification est à mettre également à l’actif de la fédération dirigée par Augustin Sidy Diallo. D’abord cette équipe a augmenté la subvention des clubs et augmenté les primes du champion de Côte d’Ivoire et vainqueur de la super coupe. La FIF a aussi revalorisé les primes de qualification pour les clubs engagés en compétition africaine. Ceci a permis de faire souffler un peu les dirigeants. Sur le plan organisationnel, la fédération s’est arrangée à revoir le calendrier du championnat pour l’adapter à celui des compétitions africaines. Et grâce à cela, les clubs ivoiriens avaient plusieurs matchs de championnat dans les jambes avant d’aller sur l’échiquier continental. Et n’eut été le manque de chance, l’Asec serait également qualifiée en coupe de la confédération. Les jaune et noir sont tombés aux tirs au but. L’Afad n’était également pas loin d’une qualification.
L’autre enseignement de la qualification du Séwé pour les phases de poules de la Champion’s league, c’est la raclée qu’elle inflige aux détracteurs du football local ivoirien. Bien souvent de faux procès ont voulu le qualifier de nul et de non compétitif. Mais aujourd’hui le Séwé, l’Asec et même l’AFAD ont démontré que ce football pouvait rivaliser avec tous les clubs du continent. Et comme la vérité n’arrive jamais sans lumière, les cadets ivoiriens ont illuminé le ciel africain au Maroc en remportant la CAN de leur catégorie. Une première pour le football ivoirien qui signe ainsi le deuxième trophée majeur remporté par la Côte d’Ivoire au niveau des équipes nationales. Ce sacre est également à mettre à l’actif de Sidy Diallo et son comité directeur. C’est après une réflexion minutieuse qu’ils ont confié l’équipe des U17 à Kamara Ibrahim qu’ils ont soutenu dans sa préparation bien planifiée. Le résultat semble surprendre mais pour ceux qui suivent réellement les choses, ce sacre va dans l’ordre normal des choses. Sous la fédération de Sidy Diallo le football ivoirien retrouve peu à peu son lustre d’antan. Même si quelques convulsions venues de la maison vert et rouge veulent gripper cet élan retrouvé. Que tous les acteurs se mettent ensemble pour faire de retour au premier plan, un retour gagnant.
Koné Lassiné
D’abord, comme il est mentionné plus haut, cette qualification historique pour ce club portuaire de San Pedro permet à la Côte d’Ivoire de rester dans le gotha des pays qui bénéficient de quatre places dans les compétitions continentales au niveau des clubs. Soit deux en en ligue des champions (le champion et son dauphin) et deux places en Coupe de la Confédération (le vainqueur de la coupe nationale et le troisième du championnat). Cette position privilégiée résultait du bon comportement des clubs ivoiriens dans ces deux compétitions. L’Asec Mimosas et l’Africa Sport ont été très présents toute la décennie 90. En même pendant la première décennie de 2000. Malheureusement, depuis 2008 date à laquelle l’Asec a joué les matchs de poule de la coupe de la confédération, aucun club ivoirien n’était parvenu à franchir les tours éliminatoires pour se retrouver dans le cercle très fermé des huit meilleurs clubs du continent. Cinq années de disette à laquelle le Séwé Sport de San Pedro vient de mettre fin. Et bien belle manière. Car la formation d’Eugène Diomandé a écarté sur son chemin des gros bras du football africain. Les Soudanais de Al Hilal et les Marocains du FUS de Rabat en ont pris pour leur grade devant la détermination de De Zougoula, Assalé, Souleymane et autres Séwékés. Aujourd’hui, cette qualification permet au football ivoirien de revenir au premier plan et consacre tout le travail abattu par l’équipe fédérale. Car si le Séwé a réussi, c’est d’une part à cause de la détermination de ses dirigeants. Eugène Diomandé est venu avec un rêve. Celui de faire de ce club de l’intérieur la locomotive du football ivoirien. Il y a mis les moyens et les idées. Et le résultat est là. Implacable. Le Séwé domine le football ivoirien et s’apprête aujourd’hui à aller à la conquête de l’Afrique. C’est tout en l’honneur de ses dirigeants qui ont vu grand. Mais cette qualification est à mettre également à l’actif de la fédération dirigée par Augustin Sidy Diallo. D’abord cette équipe a augmenté la subvention des clubs et augmenté les primes du champion de Côte d’Ivoire et vainqueur de la super coupe. La FIF a aussi revalorisé les primes de qualification pour les clubs engagés en compétition africaine. Ceci a permis de faire souffler un peu les dirigeants. Sur le plan organisationnel, la fédération s’est arrangée à revoir le calendrier du championnat pour l’adapter à celui des compétitions africaines. Et grâce à cela, les clubs ivoiriens avaient plusieurs matchs de championnat dans les jambes avant d’aller sur l’échiquier continental. Et n’eut été le manque de chance, l’Asec serait également qualifiée en coupe de la confédération. Les jaune et noir sont tombés aux tirs au but. L’Afad n’était également pas loin d’une qualification.
L’autre enseignement de la qualification du Séwé pour les phases de poules de la Champion’s league, c’est la raclée qu’elle inflige aux détracteurs du football local ivoirien. Bien souvent de faux procès ont voulu le qualifier de nul et de non compétitif. Mais aujourd’hui le Séwé, l’Asec et même l’AFAD ont démontré que ce football pouvait rivaliser avec tous les clubs du continent. Et comme la vérité n’arrive jamais sans lumière, les cadets ivoiriens ont illuminé le ciel africain au Maroc en remportant la CAN de leur catégorie. Une première pour le football ivoirien qui signe ainsi le deuxième trophée majeur remporté par la Côte d’Ivoire au niveau des équipes nationales. Ce sacre est également à mettre à l’actif de Sidy Diallo et son comité directeur. C’est après une réflexion minutieuse qu’ils ont confié l’équipe des U17 à Kamara Ibrahim qu’ils ont soutenu dans sa préparation bien planifiée. Le résultat semble surprendre mais pour ceux qui suivent réellement les choses, ce sacre va dans l’ordre normal des choses. Sous la fédération de Sidy Diallo le football ivoirien retrouve peu à peu son lustre d’antan. Même si quelques convulsions venues de la maison vert et rouge veulent gripper cet élan retrouvé. Que tous les acteurs se mettent ensemble pour faire de retour au premier plan, un retour gagnant.
Koné Lassiné