Au niveau des axes Abidjan-Noé, Abidjan-Vavoua et Abidjan-Laléraba, des informations persistantes ont fait, depuis peu, état de rackets et d’extorsions de fonds à hauteur de 325 000 FCFA par car, au détriment des transporteurs en partance de la Côte d’Ivoire vers les pays limitrophes. A l’effet de dissiper tout malentendu, sur instruction du ministère des Transports, l’Observatoire de la Fluidité des Transports (OFT), en collaboration avec l’Unité de Lutte contre le Racket (ULCR), a conduit une mission d’enquête dans les localités où il y aurait eu des pratiques mafieuses dénoncées par Farikou Bakayoko, du Groupement d’Intérêt Economique des Transports (GIE-T). En se rendant dans ces localités, l’OFT poursuivait deux objectifs : Un, s’assurer de la fiabilité des informations rapportées par certains transporteurs. Deux, éviter la confusion autour du macaron CEDEAO émis par la CSCRAO (Confédération des Conducteurs Routiers de l’Afrique de l’Ouest). Un maracon émis en collaboration avec l’Office de Sécurité des Transports (OSET) dont l’enjeu est de faciliter la libre circulation des biens et des personnes. Ainsi, pendant plus d’une semaine, l’OFT a sillonné les zones incriminées pour s’informer auprès des autorités administratives, militaires, paramilitaires et des opérateurs économiques sur les coûts pratiqués, les avantages ainsi que les difficultés relevés depuis l’instauration du macaron CEDEAO par la CSCRAO et l’OSET. Au terme de cette mission, un rapport a été produit et remis au ministre des Transports, Gaoussou Touré.
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