M. Gnénéma Mamadou Coulibaly, Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, des Droits de l’Homme et des Liberté Publiques, a reçu le lundi 6 mai à son Cabinet, une délégation de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Cette délégation est conduite par sa Présidente, l’Honorable, Sophia A-B Akuffo. Cette entrevue se justifie par le prochain séminaire régional qu’organisera la Cour à Abidjan, du8 au 10 mai 2013. Le thème dudit séminaire porte sur le renforcement de la protection des droits de l’Homme en Afrique.
Le juge Akuffo a profité de cette rencontre, pour rappeler au Garde des Sceaux, également en charge des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, le retard qu’accuse le Gouvernement ivoirien à faire sa Déclaration prévue à l’article 34(6) du Protocole portant création de la Cour. C’est cet acte qui permet aux individus et aux ONG de saisir la Cour, après avoir épuisé les voies de recours internes. Elle a, en plus, exhorté la Côte d’Ivoire à être le 7ème pays à déclarer la compétence de la Cour pour recevoir les requêtes individuelles, après le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, le Rwanda, la Tanzanie et le Malawi.
En réponse, le Ministre Gnénéma M. COULIBALY a réaffirmé la volonté du Chef de l’Etat, le Président Alassane OUATTARA, de rattraper, en un an, une décennie de retard dans les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, en matière de droits de l’Homme. Ce rappel fait par monsieur le ministre a été une note d’espoir pour les représentants de la Cour qui ont ainsi vu leur principale requête entendue.
Gnénéma Mamadou Coulibaly s’est également proposé de sensibiliser les autres pays à faire cette déclaration. Ainsi, leurs ressortissants et ONG pourront aisément saisir la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples pour qu’une meilleure protection et promotion des droits de l’homme soit assurée.
C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a, selon le ministre, accepté que la Côte d’Ivoire abrite ce séminaire.Le ministre n’a pas oublié d’indiquer, en terminant son propos, que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples ne travaille pas contre les intérêts des Etats mais, plutôt pour le bien-être des populations.
Direction de la Communication du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques
Le juge Akuffo a profité de cette rencontre, pour rappeler au Garde des Sceaux, également en charge des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, le retard qu’accuse le Gouvernement ivoirien à faire sa Déclaration prévue à l’article 34(6) du Protocole portant création de la Cour. C’est cet acte qui permet aux individus et aux ONG de saisir la Cour, après avoir épuisé les voies de recours internes. Elle a, en plus, exhorté la Côte d’Ivoire à être le 7ème pays à déclarer la compétence de la Cour pour recevoir les requêtes individuelles, après le Mali, le Burkina Faso, le Ghana, le Rwanda, la Tanzanie et le Malawi.
En réponse, le Ministre Gnénéma M. COULIBALY a réaffirmé la volonté du Chef de l’Etat, le Président Alassane OUATTARA, de rattraper, en un an, une décennie de retard dans les engagements internationaux de la Côte d’Ivoire, en matière de droits de l’Homme. Ce rappel fait par monsieur le ministre a été une note d’espoir pour les représentants de la Cour qui ont ainsi vu leur principale requête entendue.
Gnénéma Mamadou Coulibaly s’est également proposé de sensibiliser les autres pays à faire cette déclaration. Ainsi, leurs ressortissants et ONG pourront aisément saisir la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples pour qu’une meilleure protection et promotion des droits de l’homme soit assurée.
C’est la raison pour laquelle le Gouvernement a, selon le ministre, accepté que la Côte d’Ivoire abrite ce séminaire.Le ministre n’a pas oublié d’indiquer, en terminant son propos, que la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples ne travaille pas contre les intérêts des Etats mais, plutôt pour le bien-être des populations.
Direction de la Communication du ministère de la Justice, des Droits de l’Homme et des Libertés Publiques