Pour une affaire de nationalité, j’ai été conduit à la DST comme un terroriste, ou un danger pour la sûreté de l’Etat. C’est comme actuellement avec le cas des pro-Gbagbo qui viennent et on les bloque à l’aéroport. C’est aussi la lenteur de l’administration. On a pris une décision à titre préventif parce qu’ils ont pensé que j’allais fuir. Je relève aussi beaucoup de dysfonctionnements dans nos Etats et qui continuent aujourd’hui. Il y a des gens contre qui des décisions ont été prises. Mais après, une fois ces décisions levées et qu’ils veulent voyager ils ont des problèmes. Lorsque, je suis sorti de prison. C’était difficile pour moi d’effectuer des opérations bancaires. Je ne l’ai pas mis dans le livre mais, c’est pour rappeler des choses. Tout cela pour dire que dans la Côte d’Ivoire nouvelle qu’on bâtit, il faut que des efforts soient faits pour ne pas recopier ce qui a été fait de négatif hier.
Société Publié le samedi 11 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan