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Société Publié le samedi 11 mai 2013 | L’intelligent d’Abidjan

Conférence-débat autour de « Notre Histoire avec Laurent Gbagbo » (acte 2) : Alafé Wakili : ‘’Simone Gbagbo n’a rien à avoir avec mon arrestation…’’

Nous lisons dans votre livre qu’en tant que jeune Rédacteur en chef, on vous donne une bombe à publier. Mais, vous prenez soin sur vous de rencontrer la personne qui est incriminée pour avoir son avis. A savoir l’actuelle Première dame Dominique Ouattara. Plus loin, en ce qui concerne les biens immobiliers de certains barons du régime Gbagbo et des chefs militaires de la rébellion, l’Intelligent d’Abidjan publie d’abord le dossier avant que vous n’ayez une rencontre avec la première dame Simone Gbagbo pour en parler. Qu’est-ce qui s’est passé pour que votre démarche change entre les deux faits?

«Il s’est passé dix ans au moins entre les deux faits. C’est la première des choses. J’étais jeune. J’avais 25 ans et on me donne quelque chose que je n’ai pas fait. Dans le premier cas, on me donne un article dans le second cas, et j’investigue moi-même. Et j’ai des éléments en ma possession. C'est-à-dire, on me donne une bombe pour attaquer une dame. Je dis non. Je veux sa réaction. Je veux sa version. C’est une démarche tout à fait normale. Maintenant dans le second cas, il se trouve que je fais des investigations. Et je suis sûr de mon fait. Voilà la différence. Voilà ce qui s’est passé. Et quand je publie l’article et qu’après Simone Gbagbo me reçoit, elle ne me dit pas que l’information sur les biens immobiliers est fausse. Elle veut plutôt savoir qui m’a donné l’information et quelle est ma source. C’était ça son problème. Donc, vous comprenez que cette information que j’avais était vraie. Donc, je n’avais pas besoin de la rencontrer pour vérifier si elle était exacte. Elle l’était déjà. Bien entendu, je n’ai pas livré ma source et je ne vais pas la livrer aujourd’hui. Mais, je dirai tout un jour. Si j’expliquais, elle ne pouvait pas croire. Elle allait dire je mens. A ce sujet, je voudrais revenir sur la confusion qui a été entretenue après mon interview sur Rfi à propos de Simone Gbagbo. On m’a attribué des propos selon lesquels c’est parce que j’ai rencontré Simone Gbagbo et refusé de lui livrer ma source d’information que j’ai été arrêté. Christophe Boisbouvier est un journaliste expérimenté. Il a lu l’ouvrage rapidement et il a eu cette impression. Mais quand on lit le livre, on se rend compte que Simone Gbagbo n’a rien à y voir. C’est une pure coïncidence. C’est clairement indiqué dans le livre. Elle n’est nullement accusée ! Mais, l’interview sur RFI a prêté à confusion. Et je voudrais faire cette précision pour dire qu’il n’en est rien. Le fait est réel. J’ai été arrêté en novembre. J’ai rencontré Simone Gbagbo, je crois, en août ou septembre. Donc il y a un intervalle de deux mois. Elle m’avait dit que je lui ai fait perdre son temps. Papa m’a amené là-bas. Il a dit que ça pouvait se régler en famille parce qu’elle n’était pas contente. Elle a ensuite dit que si elle savait, elle allait mettre la gendarmerie à mes trousses pour que je révèle ma source. Donc, les gens font des rapprochements en disant que parce qu’elle a parlé de gendarmerie et après il y a eu des problèmes, alors, est-ce que l’ordre de mon arrestation ne vient pas d’elle ? Durant tout cet épisode, il n’a nullement été question de ce sujet. Donc, ce n’est pas elle. Elle n’a rien à avoir avec mon Histoire».
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