Abidjan - Le Coordonnateur national de la Convention de la Société Civile Ivoirienne (CSCI), Dr Kouamé Christophe, invité par le Réseau Ouest Africain pour la Surveillance des Elections (ROASE) a pris une part active, du 5 au 8 mai à Abuja (Nigeria), à la rencontre initiée par cette coalition de groupes citoyens non partisans d'observation de 11 pays Ouest-Africains.
Selon une note d’information de la CSCI transmise vendredi à l’AIP, la rencontre s’inscrivait dans le cadre de la discution des résultats préliminaires d’une étude sur l’état de la ratification et la mise en œuvre de la Charte de l’Union Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance dans la sous-région, à savoir au Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Nigeria, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
L’analyse contextuelle faite par le ROASE relative aux entraves à l’instauration d’une véritable démocratie dans la région Ouest Africaine a permis d’être situé sur l’instabilité récurrente de cette partie du continent au point qu’aujourd’hui elle est considérée comme la plus instable en Afrique.
Les données statistiques sont alarmantes au niveau des pays de l’espace CEDEAO puisque l’on a pu enregistrer 10 des 14 perturbations de l'ordre constitutionnel et démocratique tentatives en Afrique depuis la ratification de la Charte de l’Union Africaine de la démocratie, des élections et la gouvernance en 2007.
Face à cette situation sombre, le ROASE est très préoccupé par le mépris total pour les constitutions et la volonté des peuples. A cet effet, cette coalition a une fois encore condamné les perturbations militaires récentes des gouvernements constitutionnels au Mali et en Guinée-Bissau. Elle a rappelé à toutes les institutions militaires en Afrique de l’Ouest de leur engagement solennel à la protection des constitutions et les choix de la majorité.
En outre, elle a lancé un appel à tous les gouvernements en Afrique de l’Ouest à faire preuve de plus grand engagement vers la consolidation de la démocratie dans leur pays en appliquant pleinement les principes de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance. Par ailleurs, elle a encouragé les pays africains qui n'ont pas encore signé et ratifié ladite Charte, notamment la Côte d’Ivoire, à en faire une priorité. Elle a formulé ses vœux quant à la création d’une synergie d’action.
C’est ce sens qu’elle a invité «toutes les parties prenantes et les partisanes africaines notamment, la société civile et le députes nationales à relever le défi de la vulgarisation de cette Charte et celui du plaidoyer pour sa signature, sa ratification et sa mise en œuvre ultérieure ».
Enfin, elle a lancé un appel à l’endroit des instituions internationales comme l'ONU, l'UA et la CEDEAO « à ajouter également leur voix à la nécessité et l'importance de la ratification et la mise en œuvre de la Charte comme un moyen de contribuer au renforcement et à la consolidation de la démocratie sur le continent ».
(AIP)
cmas
Selon une note d’information de la CSCI transmise vendredi à l’AIP, la rencontre s’inscrivait dans le cadre de la discution des résultats préliminaires d’une étude sur l’état de la ratification et la mise en œuvre de la Charte de l’Union Africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance dans la sous-région, à savoir au Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Nigeria, Niger, Sénégal, Sierra Leone, Togo.
L’analyse contextuelle faite par le ROASE relative aux entraves à l’instauration d’une véritable démocratie dans la région Ouest Africaine a permis d’être situé sur l’instabilité récurrente de cette partie du continent au point qu’aujourd’hui elle est considérée comme la plus instable en Afrique.
Les données statistiques sont alarmantes au niveau des pays de l’espace CEDEAO puisque l’on a pu enregistrer 10 des 14 perturbations de l'ordre constitutionnel et démocratique tentatives en Afrique depuis la ratification de la Charte de l’Union Africaine de la démocratie, des élections et la gouvernance en 2007.
Face à cette situation sombre, le ROASE est très préoccupé par le mépris total pour les constitutions et la volonté des peuples. A cet effet, cette coalition a une fois encore condamné les perturbations militaires récentes des gouvernements constitutionnels au Mali et en Guinée-Bissau. Elle a rappelé à toutes les institutions militaires en Afrique de l’Ouest de leur engagement solennel à la protection des constitutions et les choix de la majorité.
En outre, elle a lancé un appel à tous les gouvernements en Afrique de l’Ouest à faire preuve de plus grand engagement vers la consolidation de la démocratie dans leur pays en appliquant pleinement les principes de la Charte africaine de la Démocratie, des Elections et de la Gouvernance. Par ailleurs, elle a encouragé les pays africains qui n'ont pas encore signé et ratifié ladite Charte, notamment la Côte d’Ivoire, à en faire une priorité. Elle a formulé ses vœux quant à la création d’une synergie d’action.
C’est ce sens qu’elle a invité «toutes les parties prenantes et les partisanes africaines notamment, la société civile et le députes nationales à relever le défi de la vulgarisation de cette Charte et celui du plaidoyer pour sa signature, sa ratification et sa mise en œuvre ultérieure ».
Enfin, elle a lancé un appel à l’endroit des instituions internationales comme l'ONU, l'UA et la CEDEAO « à ajouter également leur voix à la nécessité et l'importance de la ratification et la mise en œuvre de la Charte comme un moyen de contribuer au renforcement et à la consolidation de la démocratie sur le continent ».
(AIP)
cmas