Joint au téléphone pour avoir sa version suite aux accusations portées contre lui par le commandant Koné Bilamany, le préfet de Sikensi, Yéo Oumar rejette en bloc les accusations des Frci et dit être, en tant qu’autorité administrative de Sikensi, à équidistance des forces présentes dans cette localité. « Les transporteurs, les commerçants m’ont approché et m’ont transmis des griefs sur le comportement des Frci. Notamment, le racket. En tant que tutelle de ces forces, j’ai convoqué une réunion à laquelle, les Frci ont été mises en minorité et on a convenu que leurs contrôles se limitent aux coffres des véhicules avec une réduction des barrages. Les transporteurs et les populations, dans leurs griefs, ont même exigé le remplacement du commandant Frci. Mais, je leur ai répondu que cela n’est pas de mon ressort. Moi, je ne fais que des arbitrages. Alors, quand il parle d’entraves, ça m’étonne, car il n’y a pas d’entraves. Les Frci sont en surnombre et certains se voient obligés de racketter les pauvres transporteurs. C’est eux-mêmes, de par leurs actes, qui ont soulevé le courroux des populations. Et, la solution est qu’ils soient tous immatriculés et convenablement rémunérés par l’Etat », a proposé le préfet.
L.Barro
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