Nommé le 29 janvier dernier à la tête du Comité d’organisation du championnat d’Afrique des nations (Cocan) de Basketball Masculin qui se déroulera du 20 au 31 aôut prochain à Abidjan, Fofana Aboubakar Sidiki a, à coeur de réussir la mission qui lui a été confiée. Dans cette interview, il déballe sa stratégie pour assurer la bonne tenue de l’Afrobasket 2013 en Côte d’Ivoire et invite tous les Ivoiriens à s’intéresser à cet évènement.
Vous venez d’être nommé président du comité d’organisation du championnat d’Afrique des Nations de Basketball masculin en remplacement de Demba Diop. Quel sentiment vous anime ?
C’est un sentiment de reconnaissance vis-à-vis du ministre des Sports Alain Lobognon. Je voudrais le remercier d’avoir fait confiance à ma modeste personne. J’espère pouvoir être à la hauteur de cette confiance.
Lors de votre dernière conférence de presse vous affichiez un optimisme quant à résolution des difficultés rencontrées. Pensez-vous avoir les moyens humains et matériels pour atteindre votre objectif ?
Au niveau des moyens humains, tout le monde est mobilisé. Vous avez vu le nombre de participants au séminaire tenu à Songon, le vendredi 15 mars dernier. Vous avez vu la mobilisation du monde du basket autour de l’évènement. Vous avez vu la mobilisation de la fédération autour de l’évènement. Vous avez également vu la mobilisation du ministère autour de cet évènement. En ce qui concerne les moyens matériels et financiers, le gouvernement est à la tache. Nous sommes en attente de la signature rapide de la communication gouvernementale qui devra permettre de mettre à notre disposition ces moyens financiers.
Quelles sont les missions qui vous ont été assignées ?
Les missions sont claires. Les missions sont définies dans l’arrêté du 29 janvier 2013 portant création du Cocan. Ces missions sont d’assurer la bonne tenue de l’Afrobasket 2013 en Côte d’Ivoire. Les missions consistent aussi en la coordination des activités du comité d’organisation pour que cette compétition se passe dans de meilleures conditions. Si on fait référence à la mobilisation des ressources, nous allons participer à une mission de mobilisation des ressources. A savoir l’intéressement des potentiels annonceurs. Il faut arriver à intéresser les potentiels annonceurs. Voilà les missions qui nous ont été assignées.
Pensez-vous pouvoir respecter le cahier de charges de Fiba-Afrique ?
C’est vrai que le cahier de charges de Fiba Afrique indique pas mal de prescriptions et d’exigences.
Quelles sont-elles ?
Les exigences majeures que nous avons sont de nous assurer que nous puissions avoir la luminosité qu’il faut, de nous assurer d’avoir au moins trois à quatre salles d’entrainement et deux salles de compétition. Aujourd’hui, nous avons lancé tous les travaux concernant ces salles là. Et nous pensons que nous allons atteindre ces objectifs. Les travaux ont débuté, les projets sont en cours. Nous sommes à 75% de réalisation des travaux et on se donne deux mois pour finir tout çà.
On sait que les salles qui ont été retenues pour les compétitions sont le Palais des Sports et le hall des Sports. Qu’en est-il des salles d’entrainement ?
A côté du hall des sports, nous avons une salle d’entrainement que nous sommes en train de construire. Après, nous avons choisi deux salles en ville. Notamment la salle du Groupement des Sapeurs Pompiers et la Salle du forum de l’Université qui serviront de salles d’entrainement pour les équipes qui vont venir compétir.
La réussite de cet événement passe également par la présence des supporters dans les stades. A ce sujet, qu’avez-vous prévu ?
Nous avons un plan prévu à cet effet. Il s’agit de porter l’évènement Afrobasket au niveau des populations, de les intéresser. Pour ce faire, nous allons mettre en œuvre une campagne de communication dès ce mois -ci, pour nous assurer que chacun soit sensibilisé à la question de l’Afrobasket. Il ya aussi, avec le concours de nos annonceurs, tout le plan média, tout le plan sponsoring que nous avons prévu, qui va nous porter vers les populations ivoiriennes pour qu’elles sachent qu’il ya un évènement qui les intéresse. Nous avons par exemple le 3x3 qui est une compétition qui va s’étendre sur toute l’étendue du territoire et qui va donc éveiller la conscience de tous les Ivoiriens à cet évènement.
Pour permettre à un plus grand nombre d’Ivoiriens d’accédez au stade, qu’est ce que vous avez prévu ?
Pour le moment, je ne peux pas donner d’indication majeure à ce niveau. Mais nous travaillons et on espère apporter une bonne nouvelle aux Ivoiriens.
Que pouvez-vous leur dire justement ?
Il faut continuer à sensibiliser les uns et les autres sur cet évènement, continuer à rassurer les uns et les autres que des efforts sont faits, interpeller les Ivoiriens quant à leur situation d’outsider et interpeller les annonceurs à s’impliquer dans la réussite de cet évènement.
Avez-vous déjà contacté les annonceurs ?
Nous avons déjà contacté des annonceurs qui se sont vu confirmer la réalité de cet évènement avec le lancement officiel de l’Afrobasket le 22 mars dernier. Une belle opportunité d’associer leur image a tout le programme que nous allons dérouler.
Pour terminer, la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire a forcément fait naitre un sentiment d’insécurité dans l’esprit de ceux qui sont à l’extérieur. Concernant la sécurité, que pouvez-vous dire pour rassurer les délégations qui viendront en Côte d’Ivoire pour participer à l’Afrobasket 2013 ?
Je pense que l’indice de sécurité s’est beaucoup amélioré en Côte d’Ivoire. Des efforts sont faits et des efforts continuent d’être faits. On voit les efforts faits par le Centre de coordination des décisions opérationnelles pour améliorer le niveau de sécurité en Côte d’Ivoire, on voit des institutions internationales comme la Bad en train de préparer leur retour en Côte d’Ivoire. On voit chaque jour des avions à destination de la Côte d’Ivoire qui sont pleins. Cela démontre que de plus en plus le niveau sécuritaire s’améliore et que cette confiance est retrouvée au niveau des partenaires. Je pense que les pays qui viendront auront ces informations à leur disposition, avec une sécurité renforcée et une implication gouvernementale encore plus renforcée.
Interview réalisée par Affia Marie
Vous venez d’être nommé président du comité d’organisation du championnat d’Afrique des Nations de Basketball masculin en remplacement de Demba Diop. Quel sentiment vous anime ?
C’est un sentiment de reconnaissance vis-à-vis du ministre des Sports Alain Lobognon. Je voudrais le remercier d’avoir fait confiance à ma modeste personne. J’espère pouvoir être à la hauteur de cette confiance.
Lors de votre dernière conférence de presse vous affichiez un optimisme quant à résolution des difficultés rencontrées. Pensez-vous avoir les moyens humains et matériels pour atteindre votre objectif ?
Au niveau des moyens humains, tout le monde est mobilisé. Vous avez vu le nombre de participants au séminaire tenu à Songon, le vendredi 15 mars dernier. Vous avez vu la mobilisation du monde du basket autour de l’évènement. Vous avez vu la mobilisation de la fédération autour de l’évènement. Vous avez également vu la mobilisation du ministère autour de cet évènement. En ce qui concerne les moyens matériels et financiers, le gouvernement est à la tache. Nous sommes en attente de la signature rapide de la communication gouvernementale qui devra permettre de mettre à notre disposition ces moyens financiers.
Quelles sont les missions qui vous ont été assignées ?
Les missions sont claires. Les missions sont définies dans l’arrêté du 29 janvier 2013 portant création du Cocan. Ces missions sont d’assurer la bonne tenue de l’Afrobasket 2013 en Côte d’Ivoire. Les missions consistent aussi en la coordination des activités du comité d’organisation pour que cette compétition se passe dans de meilleures conditions. Si on fait référence à la mobilisation des ressources, nous allons participer à une mission de mobilisation des ressources. A savoir l’intéressement des potentiels annonceurs. Il faut arriver à intéresser les potentiels annonceurs. Voilà les missions qui nous ont été assignées.
Pensez-vous pouvoir respecter le cahier de charges de Fiba-Afrique ?
C’est vrai que le cahier de charges de Fiba Afrique indique pas mal de prescriptions et d’exigences.
Quelles sont-elles ?
Les exigences majeures que nous avons sont de nous assurer que nous puissions avoir la luminosité qu’il faut, de nous assurer d’avoir au moins trois à quatre salles d’entrainement et deux salles de compétition. Aujourd’hui, nous avons lancé tous les travaux concernant ces salles là. Et nous pensons que nous allons atteindre ces objectifs. Les travaux ont débuté, les projets sont en cours. Nous sommes à 75% de réalisation des travaux et on se donne deux mois pour finir tout çà.
On sait que les salles qui ont été retenues pour les compétitions sont le Palais des Sports et le hall des Sports. Qu’en est-il des salles d’entrainement ?
A côté du hall des sports, nous avons une salle d’entrainement que nous sommes en train de construire. Après, nous avons choisi deux salles en ville. Notamment la salle du Groupement des Sapeurs Pompiers et la Salle du forum de l’Université qui serviront de salles d’entrainement pour les équipes qui vont venir compétir.
La réussite de cet événement passe également par la présence des supporters dans les stades. A ce sujet, qu’avez-vous prévu ?
Nous avons un plan prévu à cet effet. Il s’agit de porter l’évènement Afrobasket au niveau des populations, de les intéresser. Pour ce faire, nous allons mettre en œuvre une campagne de communication dès ce mois -ci, pour nous assurer que chacun soit sensibilisé à la question de l’Afrobasket. Il ya aussi, avec le concours de nos annonceurs, tout le plan média, tout le plan sponsoring que nous avons prévu, qui va nous porter vers les populations ivoiriennes pour qu’elles sachent qu’il ya un évènement qui les intéresse. Nous avons par exemple le 3x3 qui est une compétition qui va s’étendre sur toute l’étendue du territoire et qui va donc éveiller la conscience de tous les Ivoiriens à cet évènement.
Pour permettre à un plus grand nombre d’Ivoiriens d’accédez au stade, qu’est ce que vous avez prévu ?
Pour le moment, je ne peux pas donner d’indication majeure à ce niveau. Mais nous travaillons et on espère apporter une bonne nouvelle aux Ivoiriens.
Que pouvez-vous leur dire justement ?
Il faut continuer à sensibiliser les uns et les autres sur cet évènement, continuer à rassurer les uns et les autres que des efforts sont faits, interpeller les Ivoiriens quant à leur situation d’outsider et interpeller les annonceurs à s’impliquer dans la réussite de cet évènement.
Avez-vous déjà contacté les annonceurs ?
Nous avons déjà contacté des annonceurs qui se sont vu confirmer la réalité de cet évènement avec le lancement officiel de l’Afrobasket le 22 mars dernier. Une belle opportunité d’associer leur image a tout le programme que nous allons dérouler.
Pour terminer, la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire a forcément fait naitre un sentiment d’insécurité dans l’esprit de ceux qui sont à l’extérieur. Concernant la sécurité, que pouvez-vous dire pour rassurer les délégations qui viendront en Côte d’Ivoire pour participer à l’Afrobasket 2013 ?
Je pense que l’indice de sécurité s’est beaucoup amélioré en Côte d’Ivoire. Des efforts sont faits et des efforts continuent d’être faits. On voit les efforts faits par le Centre de coordination des décisions opérationnelles pour améliorer le niveau de sécurité en Côte d’Ivoire, on voit des institutions internationales comme la Bad en train de préparer leur retour en Côte d’Ivoire. On voit chaque jour des avions à destination de la Côte d’Ivoire qui sont pleins. Cela démontre que de plus en plus le niveau sécuritaire s’améliore et que cette confiance est retrouvée au niveau des partenaires. Je pense que les pays qui viendront auront ces informations à leur disposition, avec une sécurité renforcée et une implication gouvernementale encore plus renforcée.
Interview réalisée par Affia Marie