Bouaké - Les acteurs du coton s’engagent à renforcer le système sécuritaire de traçabilité de leur produit, pour atteindre désormais zéro cas de vol dans la filière.
Réunis dans le cadre d’un atelier - bilan du jeudi au vendredi sur le système d’identification des producteurs et de traçabilité de la filière coton, les acteurs du secteur ont, au terme des travaux, décidé d’apporter des améliorations pour renforcer la fiabilité des données du SITRACOT, afin d’éviter des vols de coton.
"L’objectif des acteurs, c’est d’atteindre zéro cas de vol dans la filière coton", a déclaré le président du comité de pilotage du système d'identification des producteurs et de traçabilité de la production de coton (SITRACOT), Yéo Yacouba. Il explique que malgré les statistiques qui passent de 15% à 0,03% de fraude dans le secteur de "l’or blanc", l’engagement des acteurs reste ferme avec la validation de l’extension du système de sécurité.
De sorte que le SITRACOT ne s’arrête plus au coton graine, mais s’étend jusqu’aux balles et aux évaluations. Il permet d’avoir un regard sur les stocks au niveau des usines, des clients locaux et au niveau du port.
L’autre action majeure a été la préparation de l’accord inter-professionnel. Une sorte de loi édictée par l’ensemble des acteurs et qui sera soumise au conseil pour validation et signature.
‘’L’accord obligera chacun à faire correctement son travail pour garantir la bonne exploitation du système en fournissant des données fiables’’, a fait savoir le secrétaire exécutif de l’Intercoton, Yéo Yacouba.
Au titre des résolutions et recommandations, il été demandé à l’Intercoton de veiller à l’application du code de bonne conduite et à la signature rapide de l’accord interprofessionnel.
L’atelier - bilan du SITRACOT pour la campagne 2012-2013, initié par l’Intercoton avec l’appui financier de l’Union Européenne a réuni 45 participants représentant des producteurs, des administrateurs, des usines, des structures spécialisées et des organisations professionnelles de la filière coton.
Les problèmes majeurs du coton ivoirien demeurent la chute des cours mondiaux, la cherté des intrants qui joue sur la rentabilité et la mauvaise qualité des semences utilisées par les producteurs. Des difficultés qui ne freinent en rien la détermination des producteurs qui envisagent produire, 400 000 T de coton graine pour la campagne 2013-2014, contre 340 000 T pour la campagne qui s’achève.
(AIP)
nam/cmas
Réunis dans le cadre d’un atelier - bilan du jeudi au vendredi sur le système d’identification des producteurs et de traçabilité de la filière coton, les acteurs du secteur ont, au terme des travaux, décidé d’apporter des améliorations pour renforcer la fiabilité des données du SITRACOT, afin d’éviter des vols de coton.
"L’objectif des acteurs, c’est d’atteindre zéro cas de vol dans la filière coton", a déclaré le président du comité de pilotage du système d'identification des producteurs et de traçabilité de la production de coton (SITRACOT), Yéo Yacouba. Il explique que malgré les statistiques qui passent de 15% à 0,03% de fraude dans le secteur de "l’or blanc", l’engagement des acteurs reste ferme avec la validation de l’extension du système de sécurité.
De sorte que le SITRACOT ne s’arrête plus au coton graine, mais s’étend jusqu’aux balles et aux évaluations. Il permet d’avoir un regard sur les stocks au niveau des usines, des clients locaux et au niveau du port.
L’autre action majeure a été la préparation de l’accord inter-professionnel. Une sorte de loi édictée par l’ensemble des acteurs et qui sera soumise au conseil pour validation et signature.
‘’L’accord obligera chacun à faire correctement son travail pour garantir la bonne exploitation du système en fournissant des données fiables’’, a fait savoir le secrétaire exécutif de l’Intercoton, Yéo Yacouba.
Au titre des résolutions et recommandations, il été demandé à l’Intercoton de veiller à l’application du code de bonne conduite et à la signature rapide de l’accord interprofessionnel.
L’atelier - bilan du SITRACOT pour la campagne 2012-2013, initié par l’Intercoton avec l’appui financier de l’Union Européenne a réuni 45 participants représentant des producteurs, des administrateurs, des usines, des structures spécialisées et des organisations professionnelles de la filière coton.
Les problèmes majeurs du coton ivoirien demeurent la chute des cours mondiaux, la cherté des intrants qui joue sur la rentabilité et la mauvaise qualité des semences utilisées par les producteurs. Des difficultés qui ne freinent en rien la détermination des producteurs qui envisagent produire, 400 000 T de coton graine pour la campagne 2013-2014, contre 340 000 T pour la campagne qui s’achève.
(AIP)
nam/cmas