ABIDJAN -- Les autorités ivoiriennes ont pris la résolution de faire déguerpir les occupants illégaux des forêts classées, a appris Xinhua vendredi de source sécuritaire.
Selon des officiers des eaux et forêts, il s'agit d'une action d'envergure visant à débusquer les personnes infiltrées dans ces espaces protégés.
"Des personnes infiltrent de façon pernicieuse nos forêts classées. Il faut arrêter ce phénomène d'invasion", a expliqué à des médias le directeur du reboisement le colonel Arafan Haidara lors d'un entretien avec des médias.
La chasse aux occupants illégaux des forêts classées a fait l'objet de plusieurs rencontres entre les autorités forestières et sécuritaires.
Selon des témoins, les occupants des forêts classées et réserves sont parfois des bandes armées qui règnent en maîtres dans ces espaces.
"Le président de la République (Alassane Ouattara) nous a instruit, le ministre des Eaux et Forêts et nous-mêmes, de mettre en place un plan de sécurisation de nos forêts", avait déclaré Paul Koffi Koffi, au sortir d'une réunion avec son collègue des Eaux et Forêts, Babaud Darret.
"Nos forêts sont de plus en plus agressées, cette agression s'est accentuée au cours des derniers mois", s'était-il justifié.
Selon la Société pour le développement des forêts en Côte d'Ivoire (Sodefor, publique), 231 forêts classées d'une superficie totale estimée à 4,2 millions d'hectares sont illégalement occupées à 50 % par des plantations agricoles.
Pour le ministre des Eaux et Forêts Babaud Darret, cette opération de déguerpissement va "rétablir l'autorité de l'Etat dans les forêts".
L'occupation illégale a été au centre d'affrontements parfois meurtriers entre exploitants illégaux et agents de la police forestière au centre et à l'ouest du pays.
Selon des officiers des eaux et forêts, il s'agit d'une action d'envergure visant à débusquer les personnes infiltrées dans ces espaces protégés.
"Des personnes infiltrent de façon pernicieuse nos forêts classées. Il faut arrêter ce phénomène d'invasion", a expliqué à des médias le directeur du reboisement le colonel Arafan Haidara lors d'un entretien avec des médias.
La chasse aux occupants illégaux des forêts classées a fait l'objet de plusieurs rencontres entre les autorités forestières et sécuritaires.
Selon des témoins, les occupants des forêts classées et réserves sont parfois des bandes armées qui règnent en maîtres dans ces espaces.
"Le président de la République (Alassane Ouattara) nous a instruit, le ministre des Eaux et Forêts et nous-mêmes, de mettre en place un plan de sécurisation de nos forêts", avait déclaré Paul Koffi Koffi, au sortir d'une réunion avec son collègue des Eaux et Forêts, Babaud Darret.
"Nos forêts sont de plus en plus agressées, cette agression s'est accentuée au cours des derniers mois", s'était-il justifié.
Selon la Société pour le développement des forêts en Côte d'Ivoire (Sodefor, publique), 231 forêts classées d'une superficie totale estimée à 4,2 millions d'hectares sont illégalement occupées à 50 % par des plantations agricoles.
Pour le ministre des Eaux et Forêts Babaud Darret, cette opération de déguerpissement va "rétablir l'autorité de l'Etat dans les forêts".
L'occupation illégale a été au centre d'affrontements parfois meurtriers entre exploitants illégaux et agents de la police forestière au centre et à l'ouest du pays.