L’ANECI condamne le lynchage manqué du ministre Bacongo

Dans une déclaration dont nous avons reçu copie, l’Aneci (Alliance Nationale des Etudiants de Côte d’Ivoire), condamne fermement la tentative d’atteinte à l’intégrité physique du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Selon le président de cette association, Cissé Abdoulaye, la manifestation de certains de ses condisciples le 13 mai dernier, a été «récupérée à des fins politiques pour mettre à mal l’Etat de Côte d’Ivoire». Nous sommes conscients, dit-il, que des problèmes subsistent. Mais poursuit-il, ils sont d’ordre technique. Avant de relever des avancées notables : «Au plan académique, les autorités font des efforts considérables. Aujourd’hui, plus de 90% des étudiants inscrits ont reçu leurs cartes d’étudiant, chose qui n’était pas possible depuis 2006. Le retrait des documents à la scolarité centrale qui était par le passé un casse-tête chinois est définitivement résolu. Et tout cela est gratuit. Or par le passé l’on déboursait parfois plus de 2000 F Cfa pour une simple attestation de réussite qu’on n’était pas sûr d’obtenir. Le système LMD, en moins d’un an est quasiment une réussite sous nos cieux alors que plusieurs pays de la sous-région ont mis plus de trois (03) ans pour le maîtriser», a indiqué le leader estudiantin. A l’en croire, de manière objective, le premier problème des étudiants est la sous- information. Primo Ce qui, avoue-t-il, fait qu’ils « se laissent entraîner par les rumeurs distillées des aventuriers politiques». Secundo, fait-il remarquer, «ceux qui se plaignent ne prennent pas la peine de jeter un regard en arrière pour voir qu’il ya un réel changement». L’Aneci tient toutefois, à appeler à la lucidité, tous les étudiants et pense que seul le dialogue pourra faire aboutir leurs revendications et régler définitivement les problèmes des étudiants. Car à l’Aneci, on estime que «pour être objectif, on ne juge pas quelqu’un sur ce qu’il n’a pas fait, mais plutôt sur ce qu’il a fait».
A.Dedi