« L’homme propose, Dieu dispose », dit l’adage. Le diacre Aristide Kra en rentrant au séminaire a voulu être prêtre. Mais, la prêtrise, il ne l’embrassera jamais. Son Père qui l’a créé en a décidé autrement. Le diacre qui s’apprêtait l’an prochain à devenir prêtre a été fauché par la mort sur la route du sacerdoce. Membre de la Communauté des ‘’Piaristes’’, les obsèques de l’Abbé Aristide Kra ont commencé par la veillée funèbre qui s’est tenue dans la nuit du jeudi 16 au vendredi 17 mai à la cathédrale Christ-Roi. Le même jour, a lieu sur le parvis de l’église Sainte-Thérése de l’enfant Jésus de Daloa, la levée du corps, en présence de Mgr Maurice Konan Kouassi, de nombreux prêtres, des amis et connaissances. S’en ait suivi ensuite la messe de requiem. Dans son homélie, le Père Jean Konan Colbert, curé de la paroisse Sainte-Marie de zouénoula, où l’Abbé Aristide Kra effectuait son diaconat en vue du presbytérat, a donné une explication substantielle du sens de la mort pour le chrétien Catholique. Il dira que la mort ne devrait pas être uniquement une épreuve douloureuse et tragique, mais plutôt une illustration de l’espérance qui passe par la résurrection à la vie. Il a interpellé les fidèles afin qu’ils ne se disent pas que cette disparition de l’Abbé Aristide Kra est l’œuvre des mains occultes. « L’essentiel serait de revenir à nous-mêmes et de garder la sérénité de notre foi », a soutenu le prêtre. Après l’absout faite par le vicaire général, le Père André Agbé, le corps fut porté en terre par ses confrères dans l’enceinte de la paroisse Sainte- Thérèse du quartier Abattoir.
AA avec l’Equipe presse paroissiale
AA avec l’Equipe presse paroissiale
