L'atmosphère était très lourde, hier à Ivosep Treichville. La raison, le gouvernement remettait symboliquement aux familles, les corps et restes humains des personnes assassinées lors des violences consécutives aux élections présidentielles de 2010.
Les visages crispés, les regards inquisiteurs, les parents des victimes, installés de part et d'autre, sous le grand hangar où sont posés cinq cercueils couverts du drapeau national ont pour la plupart, l'air pensif. Le président du Collectif des victimes de Côte d’Ivoire(CVCI), Diaby Issiaka et diverses autres personnalités assistent à cette cérémonie sobre. Lorsqu'il vient au pupitre, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Gnénéma Mamadou Coulibaly, qui évoque un souvenir douloureux demande à l'assistance d'observer une minute de silence en la mémoire des personnes dont les restes sont remis. Dans son speech, l'émissaire du gouvernement explique que la situation sécuritaire qui prévalait à l’époque, n’avait pas permis de procéder à l’ensevelissement décent de toutes les personnes décédées. Et de reconnaître que près de deux ans après cette stratégie, de nombreux corps et restes humains reposent toujours dans des espaces publics et autres lieux non destinés à des inhumations. Quarante de ces corps et restes humains dont 22 identifiés et 18 non encore identifiés exhumés de plusieurs fosses communes ont été conservés à Ivosep. Et ce sont les 22 corps et restes identifiés qui ont été remis, hier aux familles. Pour le ministre Mamadou Gnénéma Coulibay, cette cérémonie est une occasion d’échanges de compassions en ce sens que, relève-t-il, le deuil qui a frappé le pays suite aux violences postélectorales est un deuil national. « Tous, nous avons perdu des compatriotes et des hôtes, mais aussi des parents, amis, collègues ou connaissances. De ce fait, que nous ayons des proches parmi les disparus ou non, nous sommes dignes de compassion », a terminé le ministre. Qui n’a pas manqué d’exprimer la compassion du président de la République, du Premier ministre et de l’ensemble du gouvernement. Après son discours, il s’est incliné devant les cercueils avant de remettre les drapeaux aux parents des victimes. Est arrivé ensuite le moment de la présentation officielle des condoléances aux familles éplorées.
COULIBALY Zoumana
Les visages crispés, les regards inquisiteurs, les parents des victimes, installés de part et d'autre, sous le grand hangar où sont posés cinq cercueils couverts du drapeau national ont pour la plupart, l'air pensif. Le président du Collectif des victimes de Côte d’Ivoire(CVCI), Diaby Issiaka et diverses autres personnalités assistent à cette cérémonie sobre. Lorsqu'il vient au pupitre, le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, Gnénéma Mamadou Coulibaly, qui évoque un souvenir douloureux demande à l'assistance d'observer une minute de silence en la mémoire des personnes dont les restes sont remis. Dans son speech, l'émissaire du gouvernement explique que la situation sécuritaire qui prévalait à l’époque, n’avait pas permis de procéder à l’ensevelissement décent de toutes les personnes décédées. Et de reconnaître que près de deux ans après cette stratégie, de nombreux corps et restes humains reposent toujours dans des espaces publics et autres lieux non destinés à des inhumations. Quarante de ces corps et restes humains dont 22 identifiés et 18 non encore identifiés exhumés de plusieurs fosses communes ont été conservés à Ivosep. Et ce sont les 22 corps et restes identifiés qui ont été remis, hier aux familles. Pour le ministre Mamadou Gnénéma Coulibay, cette cérémonie est une occasion d’échanges de compassions en ce sens que, relève-t-il, le deuil qui a frappé le pays suite aux violences postélectorales est un deuil national. « Tous, nous avons perdu des compatriotes et des hôtes, mais aussi des parents, amis, collègues ou connaissances. De ce fait, que nous ayons des proches parmi les disparus ou non, nous sommes dignes de compassion », a terminé le ministre. Qui n’a pas manqué d’exprimer la compassion du président de la République, du Premier ministre et de l’ensemble du gouvernement. Après son discours, il s’est incliné devant les cercueils avant de remettre les drapeaux aux parents des victimes. Est arrivé ensuite le moment de la présentation officielle des condoléances aux familles éplorées.
COULIBALY Zoumana