Abidjan -La Ligue ivoirienne des droits de l’homme (LIDHO) se félicite de l’arrestation de l’ex-occupant de la forêt du Mont Péko, notant "une avancée dans le processus de lutte contre l’impunité" en Côte d’Ivoire.
"La LIDHO voit en cette arrestation une avancée notable dans le processus de lutte contre l’impunité dans notre pays", a déclaré son président, Hervé Hokou, dans un communiqué de presse dont l’AIP a reçu copie.
L’organisation des droits de l’homme exhorte "le gouvernement à aller au-delà de cette arrestation et de se donner les moyens de mettre hors d’état de nuire tous les individus ou groupes d’individus portant indûment des armes et qui continuent d’écumer de nombreuses régions de Côte d’Ivoire, causant morts et désolation dans de nombreuses familles".
Chef de milice dans la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire, Amadé Ouérémi a été cité dans des rapports d’organisations internationales comme présumé auteur de massacres perpétrés dans la localité de Duékoué (quartier carrefour), indique-t-on.
"Les autorités judiciaires aussi bien nationales qu’internationales doivent accélérer les procédures visant à l’arrestation et à l’inculpation de tous les individus (civils ou militaires), soupçonnés de graves violations des droits de l’homme à la faveur de la crise postélectorale, sans considération de leur obédience politique, de leur niveau de responsabilité, encore moins de leur proximité avec le pouvoir", affirme le président Hervé Hokou, estimant que toutes ces initiatives devraient mieux disposer l’ensemble des ivoiriens à aller à la paix et à la réconciliation.
(AIP)
kkp/kp
"La LIDHO voit en cette arrestation une avancée notable dans le processus de lutte contre l’impunité dans notre pays", a déclaré son président, Hervé Hokou, dans un communiqué de presse dont l’AIP a reçu copie.
L’organisation des droits de l’homme exhorte "le gouvernement à aller au-delà de cette arrestation et de se donner les moyens de mettre hors d’état de nuire tous les individus ou groupes d’individus portant indûment des armes et qui continuent d’écumer de nombreuses régions de Côte d’Ivoire, causant morts et désolation dans de nombreuses familles".
Chef de milice dans la crise postélectorale qui a fait officiellement plus de 3.000 morts en Côte d’Ivoire, Amadé Ouérémi a été cité dans des rapports d’organisations internationales comme présumé auteur de massacres perpétrés dans la localité de Duékoué (quartier carrefour), indique-t-on.
"Les autorités judiciaires aussi bien nationales qu’internationales doivent accélérer les procédures visant à l’arrestation et à l’inculpation de tous les individus (civils ou militaires), soupçonnés de graves violations des droits de l’homme à la faveur de la crise postélectorale, sans considération de leur obédience politique, de leur niveau de responsabilité, encore moins de leur proximité avec le pouvoir", affirme le président Hervé Hokou, estimant que toutes ces initiatives devraient mieux disposer l’ensemble des ivoiriens à aller à la paix et à la réconciliation.
(AIP)
kkp/kp
