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Politique Publié le lundi 27 mai 2013 | Le Mandat

Région du Guémon / Après l’arrestation de Amadé Ouremi : L’Armée sonne l’alerte maximale… / Un ratissage se poursuit dans le Mont Péko

© Le Mandat Par DR
Amadé Ourémi, milicien d`origine burkinabé
Le calme n’est pas totalement revenu dans la zone où le chef de guerre burkinabé Amadé Ourémi a été arrêté par l’Armée ivoirienne, depuis le 18 mai dernier. Les autorités militaires auraient décidé de monter en puissance un dispositif sécuritaire pour rassurer les populations.

Quoi de plus normal ! Quelques jours après l’arrestation du chef milicien Amadé Ouremi, dans la forêt du Mont Péko, à Duékoué, une peur a envahi les populations de la région du Guémon. Cette psychose serait dûe, à en croire des indiscrétions, au fait que l’homme aurait laissé des centaines de combattants armées, acquis à sa cause, dans la nature. Pour éviter la furia de ces chiens de guerre, environ 3000 personnes avaient quitté la zone de Bagohouo, où a lieu l’opération d’arrestation le 18 avril dernier, pour se refugier dans les villages de Guinglo-Tahouaké, Bléniminhouin dans le département de Bangolo. « Nous avons recueilli près de 3000 personnes à Guinglo-Tahouaké et 207 à Bléniminhouin. On nous a signalé que plusieurs villages situés à quelques encablures du parc ont également été envahis », avait confié le lundi 20 mai, dernier, Gbané Mahama, Préfet de Bangolo. Et, ces populations seraient logées dans des classes d’écoles primaires et autres édifices publics. En vue de mettre fin au calvaire des populations, les autorités auraient déployé un contingent composé d’élements de la gendarmerie nationale, lourdement armée dans la région en question, en appui au Bataillon de sécurisation de l’ouest (BSO). Pour lever tout équivoque sur la présence de ces soldats, Gbané Mahama a confié ce week-end que, « depuis quelques jours, des informations font état de ce que des individus en provenance de ce parc traversent les villages de Gohouo et de Gloplou, à la lisière de ce lieu, la nuit, pour se retrouver de l'autre côté de la frontière de Kouibly ». Au dire du préfet du département de Bangolo, il s'agit pour les soldats de sécuriser le long de la frontière avec ce département pour éviter tout débordement.

Mais, selon une source militaire joint par Koaci.com, le déploiement de la gendarmerie ne se limiterait à rassurer les populations. Cette dernière mènerait également une vaste opération de ratissage dans la zone du Mont Péko, pour annihiler toute velléité de rébellion des lieutenants du désormais ex-chef milicien burkinabé Amadé Ourémi. Qui, aujourd’hui, est accusé par des organisations de défense des Droits de l'Homme d'avoir exécuté avec ses hommes plus de 300 personnes lors de la prise de la ville de Duékoué par les Forces nouvelles, en mars 2011. Alors qu’il est présentement détenu à la Direction de la surveillance du territoire (DST), le gouvernement ivoirien a fait savoir que Amadé Ouremi sera jugé en Côte d’Ivoire, au moment où d’autres parlent de son extradition vers son pays, le Burkina-Faso.

FBI
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