Avec un taux de couverture de 30% dont 8% dans les zones rurales, le secteur énergétique africain constitue de nos jours, un des défis majeurs auxquels les Etats africains devront s’attaquer. Les échanges à ce niveau tournent autour de 7% pour toute la région. A ces faiblesses, s’ajoutent le délestage de la fourniture de l’énergie électrique dans certains pays et des coûts très élevés. Dans le souci d’y apporter des solutions s’est tenue le vendredi 24 mai 2013, à la Fondation Félix Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, sous la présidence du ministre d’Etat, Dosso Moussa, représentant pour la circonstance le Premier ministre de la République de Côte d’Ivoire, la dixième réunion des ministres de la CEDEAO en charge de l’Energie.
«C’est sur la base de ce diagnostic sombre que les chefs d’Etats et de gouvernements de la Cedeao, conscients de ce que l’énergie est le moteur du développement, nous ont instruits de réfléchir à la recherche de solutions pertinentes, claires et faciles à mettre en œuvre pour résorber la crise énergétique qui frappe de plein fouet notre région. Nous nous devons d’y apporter urgemment et avec énergie, les solutions rapides, si nous ne voulons pas qu’elle annihile les efforts de reconstruction de nos économies», a déclaré le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara. Un appel soutenu par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle. Pour le ministre d’Etat, qui représentait le Premier ministre pour la circonstance, l’électricité constitue un des éléments clés pouvant booster l’économie des Etats africains. Raison pour laquelle, il a appelé de tout vœu les Etats membres de la Cedeao à traduire en actes toutes les recommandations et décisions arrêtées.
L’électricité, un débat
régional
Au cours du conseil, plusieurs points ont été examinés. Il s’agit entre autres de la mise en œuvre de projets prioritaires, notamment les programmes d’urgence et des étapes suivantes du WAAP ( ?) ; de l’appui de la Cedeao aux programmes spéciaux suite aux enquêtes de certains Etats membres; de la mise en œuvre de livre blanc Uemoa/Cedeao sur l’accès aux services énergétiques et initiative ‘’Energie pour tous’’, de l’Arrec (Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la Cedeao) et le marché de l’électricité en Afrique de l’Ouest; l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest et des énergies renouvelables. Au terme des discussions, des recommandations ont été faites à la commission de la Cedeao. Ainsi au titre de l’appui aux requêtes, la réunion du conseil des ministres a instruit la commission de la Cedeao à mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en œuvre des projets d’urgence identifiés en Gambie d’un montant de 31,9 millions de dollars (US), 54,34 millions de dollars pour le Mali et 21,8 millions de dollars pour la Sierra Léone. Concernant le marché de l’électricité en Afrique de l’Ouest, l’Arrec et le Waap ont été invités à coordonner leurs efforts pour la mise en œuvre d’un cadre règlementaire et institutionnel pour le développement d’un marché durable de l’électricité dans la région. A ce propos, la directive sur l’organisation du marché régional de l’électricité a été entérinée par les ministres. De même, la commission de la Cedeao a été instruite pour finaliser le projet de règlement portant fixation des modalités de détermination et de paiement des redevances pour les échanges transfrontaliers de l’électricité. Concernant le chapitre relatif à l’extension du gazoduc, les Etats membres de la Cedeao ont été invités à prendre toutes les mesures idoines qui s’imposent pour y faire face. Dans la dynamique du renforcement des capacités des structures en charge de l’énergie, les ministres demandent à la commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Association des sociétés d’électricité en Afrique, l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires à réhabiliter et à reprendre les activités de l’Ecole supérieure interafricaine de l’électricité (ESIE). Outre les recommandations, le conseil des ministres de la Cedeao en charge de l’énergie a adopté des résolutions. Il s’agit notamment de la mise en place d’un fonds de solidarité pour les mesures d’urgence dans le secteur de l’énergie, renforcement des capacités dans le secteur de l’énergie, l’optimisation du fonctionnement du gazoduc et son extension en Afrique de l’Ouest. Aussi, le ministre Adama Toungara a été désigné président de la réunion des ministres en charge de l’énergie pour une durée d’un an.
Honoré Kouassi
«C’est sur la base de ce diagnostic sombre que les chefs d’Etats et de gouvernements de la Cedeao, conscients de ce que l’énergie est le moteur du développement, nous ont instruits de réfléchir à la recherche de solutions pertinentes, claires et faciles à mettre en œuvre pour résorber la crise énergétique qui frappe de plein fouet notre région. Nous nous devons d’y apporter urgemment et avec énergie, les solutions rapides, si nous ne voulons pas qu’elle annihile les efforts de reconstruction de nos économies», a déclaré le ministre ivoirien des Mines, du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara. Un appel soutenu par le ministre d’Etat, ministre de l’Emploi, des Affaires sociales et de la Formation professionnelle. Pour le ministre d’Etat, qui représentait le Premier ministre pour la circonstance, l’électricité constitue un des éléments clés pouvant booster l’économie des Etats africains. Raison pour laquelle, il a appelé de tout vœu les Etats membres de la Cedeao à traduire en actes toutes les recommandations et décisions arrêtées.
L’électricité, un débat
régional
Au cours du conseil, plusieurs points ont été examinés. Il s’agit entre autres de la mise en œuvre de projets prioritaires, notamment les programmes d’urgence et des étapes suivantes du WAAP ( ?) ; de l’appui de la Cedeao aux programmes spéciaux suite aux enquêtes de certains Etats membres; de la mise en œuvre de livre blanc Uemoa/Cedeao sur l’accès aux services énergétiques et initiative ‘’Energie pour tous’’, de l’Arrec (Autorité de régulation régionale du secteur de l’électricité de la Cedeao) et le marché de l’électricité en Afrique de l’Ouest; l’extension du gazoduc de l’Afrique de l’Ouest et des énergies renouvelables. Au terme des discussions, des recommandations ont été faites à la commission de la Cedeao. Ainsi au titre de l’appui aux requêtes, la réunion du conseil des ministres a instruit la commission de la Cedeao à mobiliser les ressources nécessaires pour la mise en œuvre des projets d’urgence identifiés en Gambie d’un montant de 31,9 millions de dollars (US), 54,34 millions de dollars pour le Mali et 21,8 millions de dollars pour la Sierra Léone. Concernant le marché de l’électricité en Afrique de l’Ouest, l’Arrec et le Waap ont été invités à coordonner leurs efforts pour la mise en œuvre d’un cadre règlementaire et institutionnel pour le développement d’un marché durable de l’électricité dans la région. A ce propos, la directive sur l’organisation du marché régional de l’électricité a été entérinée par les ministres. De même, la commission de la Cedeao a été instruite pour finaliser le projet de règlement portant fixation des modalités de détermination et de paiement des redevances pour les échanges transfrontaliers de l’électricité. Concernant le chapitre relatif à l’extension du gazoduc, les Etats membres de la Cedeao ont été invités à prendre toutes les mesures idoines qui s’imposent pour y faire face. Dans la dynamique du renforcement des capacités des structures en charge de l’énergie, les ministres demandent à la commission de la Cedeao, en collaboration avec l’Association des sociétés d’électricité en Afrique, l’Etat de Côte d’Ivoire et des partenaires à réhabiliter et à reprendre les activités de l’Ecole supérieure interafricaine de l’électricité (ESIE). Outre les recommandations, le conseil des ministres de la Cedeao en charge de l’énergie a adopté des résolutions. Il s’agit notamment de la mise en place d’un fonds de solidarité pour les mesures d’urgence dans le secteur de l’énergie, renforcement des capacités dans le secteur de l’énergie, l’optimisation du fonctionnement du gazoduc et son extension en Afrique de l’Ouest. Aussi, le ministre Adama Toungara a été désigné président de la réunion des ministres en charge de l’énergie pour une durée d’un an.
Honoré Kouassi