Le Premier ministre, ministre de l’Economie et des Finances, Daniel Kablan Duncan, a quitté Abidjan en destination du Maroc ce lundi 27 mai. Il va prendre part aux prochaines Assemblées annuelles du groupe de la Banque africaine de Développement (BAD) qui se tiendront dans la ville du royaume chérifien sous le thème : «Transformations structurelles en Afrique».
Daniel Kablan Duncan interviendra ainsi le mardi 28 mai en tant que panéliste au cours du premier séminaire de haut niveau sur le sous-thème «Transformations économiques par l’agriculture et les ressources naturelles». Les autres séminaires porteront sur les sous-thèmes suivants : «Transformations par l’urbanisme»; «Transformations structurelles des politiques industrielles par les zones économiques spécialisées» ; «Genre : opportunités de transformations économiques». Les Assemblées générales décideront aussi du retour de la BAD à son siège statutaire à Abidjan au terme des 5 jours de travaux. Pour Donald Kaberuka, président de la BAD, «L’Afrique avance et elle a besoin d'un coup de pouce. Le reste du monde stagne, et lui aussi a besoin d'un coup de pouce. L'Afrique a besoin du monde et le monde qui a besoin de l'Afrique. Chacun peut donner un coup de pouce à l'autre». Dans un communiqué publié par l’institution bancaire. Pour la BAD, le défi lancé à l'Afrique pour accélérer davantage les progrès extraordinaires sont : un manque criard en infrastructures – transports, énergie, eau, télécommunications –, à la base de toute croissance ; le manque d'intégration économique régionale entre des marchés nationaux encore fragmentés ; et les poches de fragilité notable, qui persistent à travers le continent. «L'Afrique, la BAD et nos amis internationaux se préoccupent de chacun de ces trois facteurs», estime M. Kaberuka. Le président de la BAD résume ainsi les deux principaux défis financiers auxquels la Banque fait face : «Nous avons besoin du soutien total de nos membres non-africains, avec un apport massif au Fonds africain de développement – le Fonds de l’Afrique –, pour l'avenir de l'Afrique. Le FAD accorde des prêts à taux bonifiés et des dons à nos membres les plus vulnérables, dont les besoins sont les plus importants. Grâce à un sérieux appui, il peut maintenant apporter des changements durables dans nos États fragiles, comme il l'a fait au Libéria et en Sierra Leone, pour ne citer que ces deux pays, et comme il est en train de le faire en Somalie et au Mali». « Notre nouvelle émission d’infrastructures du Jubilé combinera les investissements publics et privés, nationaux et internationaux, et présentera des projets prêts pour des financements bancaires. Avec un fonds de démarrage de 10 milliards de dollars EU soit près de 5000 milliards FCFA, ce qui représente tout juste 2 % des réserves de change cumulées de l'Afrique, nous pourrons financer 100 milliards de dollars EU de projets soit près de 50.000 milliards FCFA, soit davantage que l'ensemble du Plan d'action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PDIA) pour 2020, » dit Monsieur Kaberuka.
FO
Daniel Kablan Duncan interviendra ainsi le mardi 28 mai en tant que panéliste au cours du premier séminaire de haut niveau sur le sous-thème «Transformations économiques par l’agriculture et les ressources naturelles». Les autres séminaires porteront sur les sous-thèmes suivants : «Transformations par l’urbanisme»; «Transformations structurelles des politiques industrielles par les zones économiques spécialisées» ; «Genre : opportunités de transformations économiques». Les Assemblées générales décideront aussi du retour de la BAD à son siège statutaire à Abidjan au terme des 5 jours de travaux. Pour Donald Kaberuka, président de la BAD, «L’Afrique avance et elle a besoin d'un coup de pouce. Le reste du monde stagne, et lui aussi a besoin d'un coup de pouce. L'Afrique a besoin du monde et le monde qui a besoin de l'Afrique. Chacun peut donner un coup de pouce à l'autre». Dans un communiqué publié par l’institution bancaire. Pour la BAD, le défi lancé à l'Afrique pour accélérer davantage les progrès extraordinaires sont : un manque criard en infrastructures – transports, énergie, eau, télécommunications –, à la base de toute croissance ; le manque d'intégration économique régionale entre des marchés nationaux encore fragmentés ; et les poches de fragilité notable, qui persistent à travers le continent. «L'Afrique, la BAD et nos amis internationaux se préoccupent de chacun de ces trois facteurs», estime M. Kaberuka. Le président de la BAD résume ainsi les deux principaux défis financiers auxquels la Banque fait face : «Nous avons besoin du soutien total de nos membres non-africains, avec un apport massif au Fonds africain de développement – le Fonds de l’Afrique –, pour l'avenir de l'Afrique. Le FAD accorde des prêts à taux bonifiés et des dons à nos membres les plus vulnérables, dont les besoins sont les plus importants. Grâce à un sérieux appui, il peut maintenant apporter des changements durables dans nos États fragiles, comme il l'a fait au Libéria et en Sierra Leone, pour ne citer que ces deux pays, et comme il est en train de le faire en Somalie et au Mali». « Notre nouvelle émission d’infrastructures du Jubilé combinera les investissements publics et privés, nationaux et internationaux, et présentera des projets prêts pour des financements bancaires. Avec un fonds de démarrage de 10 milliards de dollars EU soit près de 5000 milliards FCFA, ce qui représente tout juste 2 % des réserves de change cumulées de l'Afrique, nous pourrons financer 100 milliards de dollars EU de projets soit près de 50.000 milliards FCFA, soit davantage que l'ensemble du Plan d'action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PDIA) pour 2020, » dit Monsieur Kaberuka.
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