Abidjan – Dans un droit de réponse publié lundi, suite au rapport annuel de l’ambassadeur des Etats-Unis produit le 15 mai, la ministre ivoirienne de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine fait observer, face aux griefs soulevés, que "la liberté de la presse n’est pas synonyme d’immunité ou d’impunité".
« L’Ambassade des Etats-Unis a publié le 15 mai 2013, son rapport annuel sur la situation de la Côte d’Ivoire. D’une trentaine de pages, ce rapport passe en revue les domaines de la sécurité, des droits de l’Homme et des libertés. Concernant les libertés dans notre pays, notamment la liberté de la presse, ledit rapport fait l’analyse de son exercice au plan national, laquelle appelle une réponse appropriée de la part du Ministre de la Communication », souligne le communiqué.
Le Ministre de la Communication se félicite de la publication dudit rapport qui « manifestement traduit l’intérêt que les Etats Unis d’Amérique portent à la réconciliation nationale et à la reconstruction de la Côte d’Ivoire », déplorant cependant le fait que ce document renferme des insuffisances qui entament sa crédibilité.
En effet, Mme Bamba-Lamine tient à rappeler que la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara et de son Gouvernement demeure très forte pour ce qui est de garantir la liberté d’expression et de la presse en Côte d’Ivoire. Du reste, cette volonté s’est manifestée à maintes reprises depuis 2012, à travers de nombreuses actions concrètes en faveur de la promotion de la liberté de la presse, rappelle-t-elle, énumérant plusieurs actions pour étayer ses propos.
Au nombre de ces actions figurent entre autres, l’application des lois n°2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse et n°2004-644 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la communication audiovisuelle, ainsi que du code d’éthique et de déontologie du journaliste ; l’élaboration puis la diffusion de la Circulaire n°0141/MINICOM/CAB/DC du 21 février 2013 visant à clarifier les limites de la dépénalisation et les sanctions applicables aux délits de presse ; le soutien au retour dans leur pays de certains journalistes ivoiriens exilés ; le soutien financier et matériel à la presse et l’aide à la formation des acteurs des médias à travers le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP) ; l’exonération fiscale en faveur des entreprises de presse jusqu’en 2015.
Selon le Ministre, c’est en vertu des lois précitées, que tout manquement au code d’éthique et de déontologie est sanctionné par le Conseil National de la Presse.
« En effet, la liberté de la presse n’est pas synonyme d’immunité ou d’impunité ; il existe des lois et il faut les respecter pour le bien-être de tous. Aussi, l’application de la loi ne doit-elle pas être considérée comme un facteur de restriction à la liberté d’expression de la presse. Y voir le contraire, c’est plutôt cautionner l’impunité et instaurer un système liberticide qui n’aidera pas la presse à jouer son rôle de soutien à la paix et à la réconciliation », indique-t-elle.
Le Ministre a rappelé aux professionnels ivoiriens des médias qu’ils gagneraient plutôt à se conformer davantage aux textes qui régissent leur métier.
« Au regard de ce qui précède, on ne peut donc pas considérer comme le fait l’Ambassade des Etats Unis dans son rapport, que les sanctions infligées par le Conseil National de la Presse (CNP), à la suite du non-respect du code d’éthique et de déontologie par certains journalistes ivoiriens, soient une restriction à la liberté de la presse de la part du Gouvernement », fait-elle remarquer.
Le Ministre a noté que pour preuve, la Côte d’Ivoire est passée en 2013 de la 159ème à la 96ème place, gagnant ainsi 63 places dans le classement mondial de la liberté de la presse selon Reporters Sans Frontière (RSF).
« On peut également regretter dans la forme que la représentation des Etats Unis n’ait pas jugé utile d’échanger avec le Ministère de la Communication sur cette importante question des prétendues restrictions à la liberté de la presse en Côte d’Ivoire, ni d’ailleurs avec les autres départements ministériels concernés par les autres sujets évoqués dans le rapport avant sa publication », affirme Me Bamba-Lamine.
« Ce faisant, l’Ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire n’a pas respecté le principe du contradictoire. Par ailleurs, elle n’apporte pas non plus de preuves concrètes aux affirmations consignées dans son document. Ces deux insuffisances majeures discréditent à tous égards ce rapport », estime le Ministre de la Communication.
« L’Ambassade des Etats-Unis a publié le 15 mai 2013, son rapport annuel sur la situation de la Côte d’Ivoire. D’une trentaine de pages, ce rapport passe en revue les domaines de la sécurité, des droits de l’Homme et des libertés. Concernant les libertés dans notre pays, notamment la liberté de la presse, ledit rapport fait l’analyse de son exercice au plan national, laquelle appelle une réponse appropriée de la part du Ministre de la Communication », souligne le communiqué.
Le Ministre de la Communication se félicite de la publication dudit rapport qui « manifestement traduit l’intérêt que les Etats Unis d’Amérique portent à la réconciliation nationale et à la reconstruction de la Côte d’Ivoire », déplorant cependant le fait que ce document renferme des insuffisances qui entament sa crédibilité.
En effet, Mme Bamba-Lamine tient à rappeler que la volonté du Président de la République, Alassane Ouattara et de son Gouvernement demeure très forte pour ce qui est de garantir la liberté d’expression et de la presse en Côte d’Ivoire. Du reste, cette volonté s’est manifestée à maintes reprises depuis 2012, à travers de nombreuses actions concrètes en faveur de la promotion de la liberté de la presse, rappelle-t-elle, énumérant plusieurs actions pour étayer ses propos.
Au nombre de ces actions figurent entre autres, l’application des lois n°2004-643 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la presse et n°2004-644 du 14 décembre 2004 portant régime juridique de la communication audiovisuelle, ainsi que du code d’éthique et de déontologie du journaliste ; l’élaboration puis la diffusion de la Circulaire n°0141/MINICOM/CAB/DC du 21 février 2013 visant à clarifier les limites de la dépénalisation et les sanctions applicables aux délits de presse ; le soutien au retour dans leur pays de certains journalistes ivoiriens exilés ; le soutien financier et matériel à la presse et l’aide à la formation des acteurs des médias à travers le Fonds de Soutien et de Développement de la Presse (FSDP) ; l’exonération fiscale en faveur des entreprises de presse jusqu’en 2015.
Selon le Ministre, c’est en vertu des lois précitées, que tout manquement au code d’éthique et de déontologie est sanctionné par le Conseil National de la Presse.
« En effet, la liberté de la presse n’est pas synonyme d’immunité ou d’impunité ; il existe des lois et il faut les respecter pour le bien-être de tous. Aussi, l’application de la loi ne doit-elle pas être considérée comme un facteur de restriction à la liberté d’expression de la presse. Y voir le contraire, c’est plutôt cautionner l’impunité et instaurer un système liberticide qui n’aidera pas la presse à jouer son rôle de soutien à la paix et à la réconciliation », indique-t-elle.
Le Ministre a rappelé aux professionnels ivoiriens des médias qu’ils gagneraient plutôt à se conformer davantage aux textes qui régissent leur métier.
« Au regard de ce qui précède, on ne peut donc pas considérer comme le fait l’Ambassade des Etats Unis dans son rapport, que les sanctions infligées par le Conseil National de la Presse (CNP), à la suite du non-respect du code d’éthique et de déontologie par certains journalistes ivoiriens, soient une restriction à la liberté de la presse de la part du Gouvernement », fait-elle remarquer.
Le Ministre a noté que pour preuve, la Côte d’Ivoire est passée en 2013 de la 159ème à la 96ème place, gagnant ainsi 63 places dans le classement mondial de la liberté de la presse selon Reporters Sans Frontière (RSF).
« On peut également regretter dans la forme que la représentation des Etats Unis n’ait pas jugé utile d’échanger avec le Ministère de la Communication sur cette importante question des prétendues restrictions à la liberté de la presse en Côte d’Ivoire, ni d’ailleurs avec les autres départements ministériels concernés par les autres sujets évoqués dans le rapport avant sa publication », affirme Me Bamba-Lamine.
« Ce faisant, l’Ambassade des Etats Unis en Côte d’Ivoire n’a pas respecté le principe du contradictoire. Par ailleurs, elle n’apporte pas non plus de preuves concrètes aux affirmations consignées dans son document. Ces deux insuffisances majeures discréditent à tous égards ce rapport », estime le Ministre de la Communication.