Le 1er salon international de la défense et de la sécurité a ouvert ses portes hier, à l’espace Djeddah de l’aéroport international Félix Houphouët Boigny. Ce salon se veut un espace d’exposition des nouvelles technologies les plus récentes en matière de sécurité. La défense et la sécurité constituent aujourd’hui des défis majeurs pour les pays africains. En plus des conflits internes, les Etats africains doivent faire face à menace djihadiste, surtout à leurs frontières. C’est pourquoi le ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko s’est réjoui de la présence de ses collègues du Burkina Faso, du Liberia, du Togo et du Mali à l’ouverture de ce salon. Ce qui s’est passé en Libye et au Mali doit a-t-il confié interpeller les dirigeants africains. « On a constaté que les trafiquants d’arme se sont intégrés aux trafiquants de drogue. Et ensemble, ces narcotrafiquants se sont intégrés aux mouvements djhadistes. Ils représentent une menace nouvelle. Nous n’avons plus le temps de tergiverser.
Nous sommes obligés (les Etats) de coopérer et d’anticiper. Car ce qui se passe chez nos voisins se passera forcement chez nous », a-t-il déclaré. La tenue de ce salon à Abidjan selon Hamed Bakayoko « est le signe de la confiance retrouvée à la Côte d’Ivoire, du renouveau économique et de la sécurité retrouvée ». Deux ans après la fin de la crise postélectorale qui s’est muée en guerre, avec la circulation des armes, la Côte d’Ivoire, a-t-il annoncé, renaît. « La sécurité se renforce tous les jours. Entre 2012 et 2011, l’indice de sécurité est passé de 3,2 à 1,6. Il n’y a pas que les chiffres, nous prenons en compte aussi le ressenti de la population. Avec la vidéo surveillance, la circulation s’améliore. Le niveau de sécurité à Abidjan est à peu près le même qu’une ville française de 500 000 habitant, or nous avons une population de quatre millions de personnes», a indiqué le ministre Hamed Bakayoko, non sans se féliciter de ce que cette embellie se ressente également au niveau de l’aéroport. Pour preuve, « Air France est passé de sept à 10 rotations ». Ce salon à l’en croire vient donc consolider la rencontre des nouvelles technologies aux besoins du pays en matière de sécurité. S’exprimant sur le thème retenu pour ce salon : « le trafic des êtres humains », il dira que la traite humaine est devenue un fléau moderne qu’il faudra combattre. La mission de tout gouvernement, a-t-il insisté, est d’offrir la liberté à sa population. Le maire de Port-Bouët, Mme Hortense Aka Anghui, a elle aussi souhaité que des solutions soit trouvées à ce fléau qui « touche à la dignité de la femme ». La cérémonie a pris fin par les visites des stands. Mais, bien avant, l’unité d’élite de la gendarmerie a fait une démonstration d’interpellation d’un terroriste, transportant un colis.
Dao Maïmouna
Nous sommes obligés (les Etats) de coopérer et d’anticiper. Car ce qui se passe chez nos voisins se passera forcement chez nous », a-t-il déclaré. La tenue de ce salon à Abidjan selon Hamed Bakayoko « est le signe de la confiance retrouvée à la Côte d’Ivoire, du renouveau économique et de la sécurité retrouvée ». Deux ans après la fin de la crise postélectorale qui s’est muée en guerre, avec la circulation des armes, la Côte d’Ivoire, a-t-il annoncé, renaît. « La sécurité se renforce tous les jours. Entre 2012 et 2011, l’indice de sécurité est passé de 3,2 à 1,6. Il n’y a pas que les chiffres, nous prenons en compte aussi le ressenti de la population. Avec la vidéo surveillance, la circulation s’améliore. Le niveau de sécurité à Abidjan est à peu près le même qu’une ville française de 500 000 habitant, or nous avons une population de quatre millions de personnes», a indiqué le ministre Hamed Bakayoko, non sans se féliciter de ce que cette embellie se ressente également au niveau de l’aéroport. Pour preuve, « Air France est passé de sept à 10 rotations ». Ce salon à l’en croire vient donc consolider la rencontre des nouvelles technologies aux besoins du pays en matière de sécurité. S’exprimant sur le thème retenu pour ce salon : « le trafic des êtres humains », il dira que la traite humaine est devenue un fléau moderne qu’il faudra combattre. La mission de tout gouvernement, a-t-il insisté, est d’offrir la liberté à sa population. Le maire de Port-Bouët, Mme Hortense Aka Anghui, a elle aussi souhaité que des solutions soit trouvées à ce fléau qui « touche à la dignité de la femme ». La cérémonie a pris fin par les visites des stands. Mais, bien avant, l’unité d’élite de la gendarmerie a fait une démonstration d’interpellation d’un terroriste, transportant un colis.
Dao Maïmouna
