« J’apprécie la liberté d’expression des Ivoiriens. Je suis quelque peu restée sur ma fin en ce qui concerne les droits des femmes et des enfants. J’ai besoin d’avoir l’œil du technicien, l’œil de l’Ivoirien lambda pour dire au gouvernement ce qu’ils pensent des Droits de l’homme. Cela pour nous permettre d’améliorer ce que nous faisons pour les populations. Nous ne devons pas avoir peur de la critique, elle doit être objective, constructive.
Les Ivoiriens doivent regarder cela avec intérêt mais aussi se souvenir de là où nous venons, des efforts qui ont été consentis par le gouvernement et le président de la République. La situation était extrêmement difficile en 2010, 2011. Aujourd’hui, chacun a parlé du gouvernement selon son style avec les mots qui lui conviennent. Je pense que c’est cela la liberté d’expression. En même temps, il faut savoir que le gouvernement à un rôle important a joué. Celui de faire en sorte que tous les Ivoiriens quelque soit leur appartenance religieuse, politique et ethnique se sente bien dans ce pays. Que chacun tienne donc compte de l’autre, dans la limite de sa liberté, dans le respect de nos lois, dans le respect des droits des autres. C’est cette balance là que nous attendons d’Amnesty International. Je voudrais les encourager et leur dire qu’au ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, nous restons à leur disposition. Pour faire en sorte que les droits des hommes, des femmes, des enfants soient améliorés et qu’à l’horizon 2020, que notre pays soit une référence en matière du respect des droits de l’Homme ».
Recueillis par C.Z.
Les Ivoiriens doivent regarder cela avec intérêt mais aussi se souvenir de là où nous venons, des efforts qui ont été consentis par le gouvernement et le président de la République. La situation était extrêmement difficile en 2010, 2011. Aujourd’hui, chacun a parlé du gouvernement selon son style avec les mots qui lui conviennent. Je pense que c’est cela la liberté d’expression. En même temps, il faut savoir que le gouvernement à un rôle important a joué. Celui de faire en sorte que tous les Ivoiriens quelque soit leur appartenance religieuse, politique et ethnique se sente bien dans ce pays. Que chacun tienne donc compte de l’autre, dans la limite de sa liberté, dans le respect de nos lois, dans le respect des droits des autres. C’est cette balance là que nous attendons d’Amnesty International. Je voudrais les encourager et leur dire qu’au ministère de la Solidarité, de la famille, de la femme et de l’enfant, nous restons à leur disposition. Pour faire en sorte que les droits des hommes, des femmes, des enfants soient améliorés et qu’à l’horizon 2020, que notre pays soit une référence en matière du respect des droits de l’Homme ».
Recueillis par C.Z.