En l’espace d’une semaine, soit le 1er et le 5 février 2013, Charles Blé Goudé, le commandant Jean Noël Abehi et Jean Yves Dipobieu ont été extradés du Ghana vers la Côte d’Ivoire.
Depuis, ses pro-Gbagbo sont dans les liens de la détention dans leur pays d’origine. Une situation que beaucoup décrient, tout en accusant le nouveau président ghanéen de violation des droits des refugiés. En séjour en France, le numéro un ghanéen a mis fin au débat en répondant sans faux fuyant à une question posée sur le sujet, après une audience avec François Hollande, le chef de l’Etat français. « Le Président Alassane Ouattara nous a soumis une liste de personnes recherchées. Pour Blé Goudé, il y’avait un mandat d’arrêt contre lui. Le commandant Jean Noël Abehi et Jean Yves Dipobieu ont été aperçus sur une vidéo les montrant en train de faire un discours sur un coup d’Etat. C’étaient des preuves suffisantes pour leur extradition », a-t-il justifié. Le Président ghanéen n’attend pas s’arrêter en si bon chemin. « Si des preuves nous sont fournies à l’encontre d’autres personnes, nous les extraderons », a-t-il averti. Et John Dramani de prévenir : « J’ai dit aux réfugiés : restez tant que vous voulez, à condition de ne pas vous servir du Ghana comme une base pour déstabiliser la Côte d'Ivoire ». Voilà qui est clair et qui met fin aux débats puérils sur l’extradition de Blé Goudé, de Jean Yves Dipobieu et du commandant Jean Noël Abehi et qui doit servir de leçon aux autres refugiés, encore sur le sol ghanéen.
Thiery Latt
Depuis, ses pro-Gbagbo sont dans les liens de la détention dans leur pays d’origine. Une situation que beaucoup décrient, tout en accusant le nouveau président ghanéen de violation des droits des refugiés. En séjour en France, le numéro un ghanéen a mis fin au débat en répondant sans faux fuyant à une question posée sur le sujet, après une audience avec François Hollande, le chef de l’Etat français. « Le Président Alassane Ouattara nous a soumis une liste de personnes recherchées. Pour Blé Goudé, il y’avait un mandat d’arrêt contre lui. Le commandant Jean Noël Abehi et Jean Yves Dipobieu ont été aperçus sur une vidéo les montrant en train de faire un discours sur un coup d’Etat. C’étaient des preuves suffisantes pour leur extradition », a-t-il justifié. Le Président ghanéen n’attend pas s’arrêter en si bon chemin. « Si des preuves nous sont fournies à l’encontre d’autres personnes, nous les extraderons », a-t-il averti. Et John Dramani de prévenir : « J’ai dit aux réfugiés : restez tant que vous voulez, à condition de ne pas vous servir du Ghana comme une base pour déstabiliser la Côte d'Ivoire ». Voilà qui est clair et qui met fin aux débats puérils sur l’extradition de Blé Goudé, de Jean Yves Dipobieu et du commandant Jean Noël Abehi et qui doit servir de leçon aux autres refugiés, encore sur le sol ghanéen.
Thiery Latt