A l’instar des pays du monde entier, la Côte d’Ivoire a commémoré du 6 au 8 juin 2013, la Journée mondiale de l’Environnement. Un des volets de cette journée a été la cérémonie de commémoration de la Journée mondiale des océans qui s’est tenue le samedi 8 juin 2013 à Grand-Bassam en présence du Dr. Abou Bamba, directeur du programme des Nations Unies pour l’Environnement (Pnue) et du Dr. Allah Kouadio Remi.
A cette occasion, le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, Remi Allah-Kouadio a fait l’état préoccupant de la situation de l’océan en Côte d’Ivoire. Le ministre a indiqué que le pays qui dispose d’une zone économique exclusive (ZEE) de plus de 209.000 km2 sur laquelle elle doit exercer ses droits de souveraineté nationale en termes de droit de la mer. Cette zone maritime qui vaut 65% de la superficie du territoire national et à laquelle il faut rajouter un important complexe laguno-portuaire, impose des impératifs de taille à l’Etat aussi bien du point de vue des ressources à tirer des activités en mer que de la gestion de l’écosystème marin. Allah Kouadio a dénoncé la surexploitation des ressources halieutiques et, un développement intense des activités socio-économiques et des infrastructures à proximité de la zone côtière ivoirienne. «Ceci conduit à une forte pression démographique, au non-respect de la réglementation et à l’occupation anarchique des espaces naturels», a-t-il dénoncé. Il a affirmé que ce développement entraine également une dégradation rapide de l’environnement, caractérisé par la destruction de l’habitat côtier, une pollution d’origine domestique, agricole et industrielle ainsi que la disparition progressive des ressources vivantes et non vivantes. Le ministre n’a pas éludé les méfaits du changement climatique qui entraine des catastrophes à des échelles non maitrisables. Ainsi, il a relevé que l’érosion côtière est observée en plusieurs endroits sur la côte (San Pedro, Assinie, Grand-Lahou, Abidjan et Grand-Bassam) et les vitesses d’érosion atteignent parfois 1m/an en moyenne. Ainsi, la célébration du jour vise à informer et sensibiliser les entreprises pétrolières et de pêche pour la réduction des activités socioéconomiques sur l’environnement côtier. Il s’agira aussi de sensibiliser les réceptifs hôteliers, les populations, les autorités politiques et administratives des villes et villages côtiers sur les menaces.
Olivier Guédé
A cette occasion, le ministre de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, Remi Allah-Kouadio a fait l’état préoccupant de la situation de l’océan en Côte d’Ivoire. Le ministre a indiqué que le pays qui dispose d’une zone économique exclusive (ZEE) de plus de 209.000 km2 sur laquelle elle doit exercer ses droits de souveraineté nationale en termes de droit de la mer. Cette zone maritime qui vaut 65% de la superficie du territoire national et à laquelle il faut rajouter un important complexe laguno-portuaire, impose des impératifs de taille à l’Etat aussi bien du point de vue des ressources à tirer des activités en mer que de la gestion de l’écosystème marin. Allah Kouadio a dénoncé la surexploitation des ressources halieutiques et, un développement intense des activités socio-économiques et des infrastructures à proximité de la zone côtière ivoirienne. «Ceci conduit à une forte pression démographique, au non-respect de la réglementation et à l’occupation anarchique des espaces naturels», a-t-il dénoncé. Il a affirmé que ce développement entraine également une dégradation rapide de l’environnement, caractérisé par la destruction de l’habitat côtier, une pollution d’origine domestique, agricole et industrielle ainsi que la disparition progressive des ressources vivantes et non vivantes. Le ministre n’a pas éludé les méfaits du changement climatique qui entraine des catastrophes à des échelles non maitrisables. Ainsi, il a relevé que l’érosion côtière est observée en plusieurs endroits sur la côte (San Pedro, Assinie, Grand-Lahou, Abidjan et Grand-Bassam) et les vitesses d’érosion atteignent parfois 1m/an en moyenne. Ainsi, la célébration du jour vise à informer et sensibiliser les entreprises pétrolières et de pêche pour la réduction des activités socioéconomiques sur l’environnement côtier. Il s’agira aussi de sensibiliser les réceptifs hôteliers, les populations, les autorités politiques et administratives des villes et villages côtiers sur les menaces.
Olivier Guédé