Employé à l’agence de la librairie de France de l’aéroport Félix Houphouët-Boigny, Aimé Patrice N’Dja vient d’être élu le 30 mai 2013, président de la mutuelle de ladite librairie. Il livre ici les objectifs qu’il s’est fixés lors de cette mandature.
Vous venez d’être élu président de la mutuelle alors qu’il existe un syndicat au sein du groupe?
Cette mutuelle a été créée depuis 5 ans sur l’initiative du Président directeur général, M. René Yédiéti avec pour objectifs principaux : l’entraide entre mutualistes, entre employés de la maison, soutien moral et conseils éventuellement et voir dans quelle mesure initier des actions pour le bien-être du personnel. Ce sont là les trois objectifs principaux de notre mutuelle. Effectivement, nous avons un syndicat au sein du groupe qui s’entend parfaitement avec l’administration et mène les actions d’ordre syndical. En tant que mutuelle, nous regardons autrement les choses. Nous sommes purement dans le social. Et nous voulons pour preuve, le soutien financier d’un million, une subvention que nous remet notre direction chaque année. A la création de cette mutuelle, nos responsables ont été fermes. Le souci, c’est d’avoir un employé qui se porte bien, qui est moralement à l’aise. De sorte qu’en termes de productivité, l’employé lui-même finit par être satisfait.
Concrètement, quelles sont les actions qui ont été menées par la mutuelle ?
D’abord, il y a des actions qui sont inscrites dans notre règlement intérieur qui porte sur un soutien lorsqu’un de nos membres a un nouveau-né. Au niveau des grandes actions, la première action, c’est la mise en place de ce que nous avons appelé un fonds social qui est disponible et qui permet à tous les mutualistes, lorsqu’il y a un besoin, d’en faire la demande. Je voudrais prendre pour exemple que de janvier 2013 jusqu’au 31 mai 2013 par exemple, ce sont un total de 6.945.000 de nos francs que nous avons distribué aux mutualistes. Que ce soit pour un projet ou à titre purement privé et les différents prêts sont remboursés sur une période de quatre mois. Ensuite, l’année dernière, nous avons réussi une opération d’attribution de six terrains au bénéfice de nos mutualistes qui, pour la plupart sont allés à la retraite. Nous continuons de prospecter dans ce sens-là. A part cela, nous avons initié des opérations passeport, permis de conduire, électroménagers avec des entreprises de la place et permettre à tous les employés qui le désirent d’acquérir ces choses à moins coût.
C’est vrai vous êtes en début de mandat. Mais, vous avez 6 ans d’expérience dans la boîte. Est-ce que les employés de la librairie de France se portent mieux ?
On n’est jamais totalement satisfait, mais nous sommes bien traités et mieux traités. Et l’un de mes objectifs en tant que président élu de la mutuelle, c’est de faire en sorte que du mieux, nous parvenions au meilleur. Nous levons des cotisations par mois en fonction des différentes catégories socioprofessionnelles. Les employés cotisent 2000F CFA, les agents de maîtrise 3000F CFA et les cadres 5000F CFA par mois. Et, bien sûr, nous sommes au stade d’une réflexion qui devrait nous amener à augmenter ces différents taux de cotisation.
Quels sont vos projets immédiats, à moyen terme et à long terme en tant que président de la mutuelle ?
Comme je l’ai dis, avec l’expérience que nous avons acquise avec le bureau sortant, le premier projet, c’est ce que nous avons appelé assises ou les états généraux qui auront lieu le 07 août prochain et ce jour là, les 180 mutualistes que nous sommes, d’Abidjan, de Yamoussoukro et de San-Pédro allons nous retrouver dans un espace pour mettre à plat. C’est-à dire, pouvoir nous assigner des objectifs et définir les moyens que nous entendons mettre en place pour atteindre ces objectifs. Donc, le 07 août, nous allons prendre de grandes décisions. Partant de là, nous aurons une meilleure visibilité sur l’avenir de notre mutuelle. Et à la suite du 07 août, en fonction des décisions et recommandations qui sortiront. Dans les promesses de campagnes que nous avons faites, nous allons ouvrir pour cette année un restaurant au niveau du Plateau. Parce que, l’ouverture du restaurant, tout comme celle du lavage auto et de bien d’autres choses s’inscrivent dans un ensemble de projets générateurs de revenus. Il nous faut multiplier nos ressources et nous avons les ressources necessaires et nous voulons les faire fructifier.
Vous dites bénéficier du soutien de vos responsables. Au niveau de la mutuelle, sont-ils partie prenante ?
Ils n’ont pas le choix. Ils sont eux-mêmes mutualistes. Le président directeur général est mutualiste et il cotise au même titre que tous les cadres. Il a participé aux élections. Et, lorsqu’on se retrouve dans le cadre de la mutuelle, il n’y a plus de Dg, on se retrouve entre mutualistes et on débat. Et, pour cela tout le monde se retrouve dans la mutuelle. Et, dans la mutuelle, la voix de chacun compte.
Généralement, en Côte d’Ivoire, les mutuelles sont parfois mal gérées. Quelle sera votre particularité et comment allez-vous y prendre pour ne pas dilapider les fonds ?
D’abord, la première des choses sur laquelle nous travaillons, c’est la transparence. Parce que tout part de la mauvaise gestion. La transparence, la traçabilité des actions et des opérations que nous menons. Il faut que la confiance naisse entre tous les mutualistes. Et, lorsque tous ces éléments seront réunis, nous pensons que nous aurons une base assez forte pour aller de l’avant. Parce que notre mutuelle se veut d’être une mutuelle de développement. Toutes les garanties sont prises. C’est notre PDG a mis en place cette mutuelle, ça veut dire qu’il est le premier conseiller et il veut que cette mutuelle puisse profiter pleinement à ses agents. Parce que ça va de soi, un agent qui se sent bien et qui se porte bien, un agent qui se sent compris et voit développer une chaîne de solidarité autour de lui, il est clair qu’en terme de rendement, ce sera plus important.
Avez-vous un appel à lancer à l’endroit du personnel de la librairie de France ?
Je voudrais dire à tous nos camarades mutualistes qu’il est important que chacun de nous comprenne le sens d’une mutuelle. Elle est faite pour que tout le monde en profite. Le summum de nos projets reste toujours le projet immobilier. Nous continuons de travailler là-dessus et pour réussir une telle action, c’est à travers le réseau des relations des uns et des autres que nous parviendrons à réussir ce genre de projets. Ensuite au-delà de l’appel à nos camarades mutualistes, nous tenons à une chose, nous voulons nous enrichir de l’expérience des mutuelles existantes dans d’autres entreprises.
Réalisé par Dosso Villard
Vous venez d’être élu président de la mutuelle alors qu’il existe un syndicat au sein du groupe?
Cette mutuelle a été créée depuis 5 ans sur l’initiative du Président directeur général, M. René Yédiéti avec pour objectifs principaux : l’entraide entre mutualistes, entre employés de la maison, soutien moral et conseils éventuellement et voir dans quelle mesure initier des actions pour le bien-être du personnel. Ce sont là les trois objectifs principaux de notre mutuelle. Effectivement, nous avons un syndicat au sein du groupe qui s’entend parfaitement avec l’administration et mène les actions d’ordre syndical. En tant que mutuelle, nous regardons autrement les choses. Nous sommes purement dans le social. Et nous voulons pour preuve, le soutien financier d’un million, une subvention que nous remet notre direction chaque année. A la création de cette mutuelle, nos responsables ont été fermes. Le souci, c’est d’avoir un employé qui se porte bien, qui est moralement à l’aise. De sorte qu’en termes de productivité, l’employé lui-même finit par être satisfait.
Concrètement, quelles sont les actions qui ont été menées par la mutuelle ?
D’abord, il y a des actions qui sont inscrites dans notre règlement intérieur qui porte sur un soutien lorsqu’un de nos membres a un nouveau-né. Au niveau des grandes actions, la première action, c’est la mise en place de ce que nous avons appelé un fonds social qui est disponible et qui permet à tous les mutualistes, lorsqu’il y a un besoin, d’en faire la demande. Je voudrais prendre pour exemple que de janvier 2013 jusqu’au 31 mai 2013 par exemple, ce sont un total de 6.945.000 de nos francs que nous avons distribué aux mutualistes. Que ce soit pour un projet ou à titre purement privé et les différents prêts sont remboursés sur une période de quatre mois. Ensuite, l’année dernière, nous avons réussi une opération d’attribution de six terrains au bénéfice de nos mutualistes qui, pour la plupart sont allés à la retraite. Nous continuons de prospecter dans ce sens-là. A part cela, nous avons initié des opérations passeport, permis de conduire, électroménagers avec des entreprises de la place et permettre à tous les employés qui le désirent d’acquérir ces choses à moins coût.
C’est vrai vous êtes en début de mandat. Mais, vous avez 6 ans d’expérience dans la boîte. Est-ce que les employés de la librairie de France se portent mieux ?
On n’est jamais totalement satisfait, mais nous sommes bien traités et mieux traités. Et l’un de mes objectifs en tant que président élu de la mutuelle, c’est de faire en sorte que du mieux, nous parvenions au meilleur. Nous levons des cotisations par mois en fonction des différentes catégories socioprofessionnelles. Les employés cotisent 2000F CFA, les agents de maîtrise 3000F CFA et les cadres 5000F CFA par mois. Et, bien sûr, nous sommes au stade d’une réflexion qui devrait nous amener à augmenter ces différents taux de cotisation.
Quels sont vos projets immédiats, à moyen terme et à long terme en tant que président de la mutuelle ?
Comme je l’ai dis, avec l’expérience que nous avons acquise avec le bureau sortant, le premier projet, c’est ce que nous avons appelé assises ou les états généraux qui auront lieu le 07 août prochain et ce jour là, les 180 mutualistes que nous sommes, d’Abidjan, de Yamoussoukro et de San-Pédro allons nous retrouver dans un espace pour mettre à plat. C’est-à dire, pouvoir nous assigner des objectifs et définir les moyens que nous entendons mettre en place pour atteindre ces objectifs. Donc, le 07 août, nous allons prendre de grandes décisions. Partant de là, nous aurons une meilleure visibilité sur l’avenir de notre mutuelle. Et à la suite du 07 août, en fonction des décisions et recommandations qui sortiront. Dans les promesses de campagnes que nous avons faites, nous allons ouvrir pour cette année un restaurant au niveau du Plateau. Parce que, l’ouverture du restaurant, tout comme celle du lavage auto et de bien d’autres choses s’inscrivent dans un ensemble de projets générateurs de revenus. Il nous faut multiplier nos ressources et nous avons les ressources necessaires et nous voulons les faire fructifier.
Vous dites bénéficier du soutien de vos responsables. Au niveau de la mutuelle, sont-ils partie prenante ?
Ils n’ont pas le choix. Ils sont eux-mêmes mutualistes. Le président directeur général est mutualiste et il cotise au même titre que tous les cadres. Il a participé aux élections. Et, lorsqu’on se retrouve dans le cadre de la mutuelle, il n’y a plus de Dg, on se retrouve entre mutualistes et on débat. Et, pour cela tout le monde se retrouve dans la mutuelle. Et, dans la mutuelle, la voix de chacun compte.
Généralement, en Côte d’Ivoire, les mutuelles sont parfois mal gérées. Quelle sera votre particularité et comment allez-vous y prendre pour ne pas dilapider les fonds ?
D’abord, la première des choses sur laquelle nous travaillons, c’est la transparence. Parce que tout part de la mauvaise gestion. La transparence, la traçabilité des actions et des opérations que nous menons. Il faut que la confiance naisse entre tous les mutualistes. Et, lorsque tous ces éléments seront réunis, nous pensons que nous aurons une base assez forte pour aller de l’avant. Parce que notre mutuelle se veut d’être une mutuelle de développement. Toutes les garanties sont prises. C’est notre PDG a mis en place cette mutuelle, ça veut dire qu’il est le premier conseiller et il veut que cette mutuelle puisse profiter pleinement à ses agents. Parce que ça va de soi, un agent qui se sent bien et qui se porte bien, un agent qui se sent compris et voit développer une chaîne de solidarité autour de lui, il est clair qu’en terme de rendement, ce sera plus important.
Avez-vous un appel à lancer à l’endroit du personnel de la librairie de France ?
Je voudrais dire à tous nos camarades mutualistes qu’il est important que chacun de nous comprenne le sens d’une mutuelle. Elle est faite pour que tout le monde en profite. Le summum de nos projets reste toujours le projet immobilier. Nous continuons de travailler là-dessus et pour réussir une telle action, c’est à travers le réseau des relations des uns et des autres que nous parviendrons à réussir ce genre de projets. Ensuite au-delà de l’appel à nos camarades mutualistes, nous tenons à une chose, nous voulons nous enrichir de l’expérience des mutuelles existantes dans d’autres entreprises.
Réalisé par Dosso Villard
