Trente quatre entreprises de presse en Côte d’Ivoire ont été fermées lundi par le Conseil national de la presse (CNP, l’organe officiel de régulation de la presse écrite) dans le cadre de ‘’l’assainissement’’ de ce secteur.
La liste de ces entreprises a été donnée par le Président du CNP, Raphaël Lackpé au cours d'une conférence de presse. ‘'Il y a 34 entreprises dont les titres sont suspendus'', a-t-il déclaré, soulignant que le collège des 12 conseillers a examiné le 6 juin dernier lors de sa 13ème session ordinaire, les dossiers des entreprises de presse, deux mois après leur mise en demeure pour se conformer aux lois.
Les entreprises concernées sont notamment, Avenir Média (Le Nouveau Courrier), Edition d'Aujourd'hui SARL (Aujourd'hui), Edition Dunuya Communication (La Matinale et Le Républicain, Edition le Belier (Boigny Express), Les Editions Esprit Saint (La Nouvelle), SOCEF Ntic (L'Intelligent d'Abidjan).
A côté de ces entreprises suspendues, il y a vingt qui ont été mises en demeure. Il s'agit entre autres de Aymar Group (Le Quotidien d'Abidjan), Le Groupe Cyclone (Le Temps, LG Infos, Prestige Mag), Le Groupe Olympe (L'Inter, Soir Info et Star Magazine), Horizon Média (Le Mandat, L'Express), Les Editions Alif (Islam Info), Les Editions Le Réveil (Le Nouveau Réveil), Mayama Editions et Production (Le Patriote), La Société Africaine d'Edition et d'Imprimerie (Le Jour Plus).
‘'Toutes ces entreprises qui sont mises en demeure ont un délai de 15 jours pour apporter la preuve qu'elles sont en règle'', a prévenu le Président du CNP, ajoutant que ‘'six entreprises parues en 2013 sont également mises en demeure''.
Pour faire appliquer ses décisions, le CNP compte s'appuyer sur ses partenaires que sont les imprimeries et Edipresse, la société de distribution des journaux.
‘'Nous avons transmis la liste des entreprises concernées à nos partenaires'', a expliqué le Président du CNP, ajoutant que ‘'si malgré toutes ces dispositions, les décisions ne sont pas respectées, nous allons saisir le Procureur de la République''.
‘'Ce n'est pas pour nuire à quelqu'un. C'est sans complaisance que ces décisions ont été prises. Elles l'ont été, parfois même contre les intérêts de certains membres du Conseil'', a conclu Raphaël Lackpé.
Au titre des entreprises remplissant toutes les conditions, le CNP a identifié neuf dont La Refondation (Notre Voie, Bôl'kotch, L'Alternative), Nord Sud Quotidien SARL (Nord Sud Quotidien), SNEPCI (Fraternité Matin) et Yassine Edition (L'Expression).
L'objectif de ces décisions du CNP est d'inciter les entreprises de presse à respecter la convention collective qui exige notamment des journalistes professionnels au sein des rédactions.
Le journaliste professionnel ou le professionnel de la communication est classé dans des catégories et échelons faisant fait l'objet d'un coefficient permettant le calcul du salaire minimum. Ce salaire est calculé en multipliant la valeur du point par le coefficient.La valeur du point est fixée à 1900 francs CFA.
La liste de ces entreprises a été donnée par le Président du CNP, Raphaël Lackpé au cours d'une conférence de presse. ‘'Il y a 34 entreprises dont les titres sont suspendus'', a-t-il déclaré, soulignant que le collège des 12 conseillers a examiné le 6 juin dernier lors de sa 13ème session ordinaire, les dossiers des entreprises de presse, deux mois après leur mise en demeure pour se conformer aux lois.
Les entreprises concernées sont notamment, Avenir Média (Le Nouveau Courrier), Edition d'Aujourd'hui SARL (Aujourd'hui), Edition Dunuya Communication (La Matinale et Le Républicain, Edition le Belier (Boigny Express), Les Editions Esprit Saint (La Nouvelle), SOCEF Ntic (L'Intelligent d'Abidjan).
A côté de ces entreprises suspendues, il y a vingt qui ont été mises en demeure. Il s'agit entre autres de Aymar Group (Le Quotidien d'Abidjan), Le Groupe Cyclone (Le Temps, LG Infos, Prestige Mag), Le Groupe Olympe (L'Inter, Soir Info et Star Magazine), Horizon Média (Le Mandat, L'Express), Les Editions Alif (Islam Info), Les Editions Le Réveil (Le Nouveau Réveil), Mayama Editions et Production (Le Patriote), La Société Africaine d'Edition et d'Imprimerie (Le Jour Plus).
‘'Toutes ces entreprises qui sont mises en demeure ont un délai de 15 jours pour apporter la preuve qu'elles sont en règle'', a prévenu le Président du CNP, ajoutant que ‘'six entreprises parues en 2013 sont également mises en demeure''.
Pour faire appliquer ses décisions, le CNP compte s'appuyer sur ses partenaires que sont les imprimeries et Edipresse, la société de distribution des journaux.
‘'Nous avons transmis la liste des entreprises concernées à nos partenaires'', a expliqué le Président du CNP, ajoutant que ‘'si malgré toutes ces dispositions, les décisions ne sont pas respectées, nous allons saisir le Procureur de la République''.
‘'Ce n'est pas pour nuire à quelqu'un. C'est sans complaisance que ces décisions ont été prises. Elles l'ont été, parfois même contre les intérêts de certains membres du Conseil'', a conclu Raphaël Lackpé.
Au titre des entreprises remplissant toutes les conditions, le CNP a identifié neuf dont La Refondation (Notre Voie, Bôl'kotch, L'Alternative), Nord Sud Quotidien SARL (Nord Sud Quotidien), SNEPCI (Fraternité Matin) et Yassine Edition (L'Expression).
L'objectif de ces décisions du CNP est d'inciter les entreprises de presse à respecter la convention collective qui exige notamment des journalistes professionnels au sein des rédactions.
Le journaliste professionnel ou le professionnel de la communication est classé dans des catégories et échelons faisant fait l'objet d'un coefficient permettant le calcul du salaire minimum. Ce salaire est calculé en multipliant la valeur du point par le coefficient.La valeur du point est fixée à 1900 francs CFA.