GENEVE - L’arrestation du responsable de la jeunesse du parti de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, Justin Koua, est un "message négatif" dans la perspective d’un dialogue politique, a affirmé mardi un responsable de l’ONU devant le Conseil des droits de l’Homme des Nations unies.
"L’arrestation la semaine dernière du Secrétaire National de la Jeunesse du FPI, au siège de ce parti et sans mandat d’arrêt, constitue un message négatif qui n’est pas de nature à favoriser le dialogue", a déclaré Doudou Diène, expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
"Une vision nationale nourrie par les intérêts supérieurs du peuple ivoirien et une éthique politique nouvelle doivent l’emporter sur la compétition partisane et politicienne pour le pouvoir", a-t-il ajouté.
Justin Koua a été inculpé de "complot" et incarcéré à Abidjan, a indiqué mardi son avocat. Arrêté le 7 juin, le chef de la JFPI, la section jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), a été incarcéré à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
De nombreux anciens responsables ou cadres du régime Gbagbo, tombé à la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts, sont en détention, ce qui vaut régulièrement au régime d’être accusé de pratiquer une "justice des vainqueurs".
Mais, pour les autorités, des partisans de l’ancien président sont impliqués dans des tentatives de déstabilisation, notamment des attaques meurtrières contre les forces de sécurité survenues principalement au second semestre 2012.
"Les arrestations de plusieurs suspects après les attaques perpétrées par des personnes non identifiées trouvent leur fondement dans les nécessités d’enquêtes", a expliqué l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès de l’ONU, Kouadio Ajoumani.
Pour sa part, M. Diène a dénoncé une "fragmentation politique profonde" et une "fragilisation sécuritaire" et a insisté sur le besoin d’un "dialogue politique" qui s’articulerait notamment sur le statut légal de l’opposition, l’élaboration consensuelle de la Charte démocratique, la réforme de la Cour constitutionnelle et la réforme de la Commission électorale indépendante.
Il a souligné l’urgence de ce dialogue en raison des "élections présidentielles de 2015" et de "la montée des tensions dans la région sahélo-saharienne".
apo/mnb/de
"L’arrestation la semaine dernière du Secrétaire National de la Jeunesse du FPI, au siège de ce parti et sans mandat d’arrêt, constitue un message négatif qui n’est pas de nature à favoriser le dialogue", a déclaré Doudou Diène, expert indépendant de l’ONU sur la situation des droits de l’Homme en Côte d’Ivoire.
"Une vision nationale nourrie par les intérêts supérieurs du peuple ivoirien et une éthique politique nouvelle doivent l’emporter sur la compétition partisane et politicienne pour le pouvoir", a-t-il ajouté.
Justin Koua a été inculpé de "complot" et incarcéré à Abidjan, a indiqué mardi son avocat. Arrêté le 7 juin, le chef de la JFPI, la section jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), a été incarcéré à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan.
De nombreux anciens responsables ou cadres du régime Gbagbo, tombé à la fin de la crise postélectorale de 2010-2011 ayant fait quelque 3.000 morts, sont en détention, ce qui vaut régulièrement au régime d’être accusé de pratiquer une "justice des vainqueurs".
Mais, pour les autorités, des partisans de l’ancien président sont impliqués dans des tentatives de déstabilisation, notamment des attaques meurtrières contre les forces de sécurité survenues principalement au second semestre 2012.
"Les arrestations de plusieurs suspects après les attaques perpétrées par des personnes non identifiées trouvent leur fondement dans les nécessités d’enquêtes", a expliqué l’ambassadeur de la Côte d’Ivoire auprès de l’ONU, Kouadio Ajoumani.
Pour sa part, M. Diène a dénoncé une "fragmentation politique profonde" et une "fragilisation sécuritaire" et a insisté sur le besoin d’un "dialogue politique" qui s’articulerait notamment sur le statut légal de l’opposition, l’élaboration consensuelle de la Charte démocratique, la réforme de la Cour constitutionnelle et la réforme de la Commission électorale indépendante.
Il a souligné l’urgence de ce dialogue en raison des "élections présidentielles de 2015" et de "la montée des tensions dans la région sahélo-saharienne".
apo/mnb/de