Abidjan – Une vingtaine de représentants des huit principaux partis politiques ivoiriens sont réunis mercredi à Abidjan, dans le cadre de la plateforme prospective initiée par la Fondation Friedrich Ebert (FES) en partenariat avec Audace Institut Afrique (AIA), en vue de « préparer aujourd’hui des élections apaisées en 2015 ».
Cette 4ème rencontre de la plateforme prospective des partis politiques ivoiriens succède aux rencontres des 13 février et 13 mars, qui ont abouti à l’élaboration puis à la signature de 21 recommandations adressées en vue de la tenue d’élections apaisées.
Entre temps, a noté la directrice de l’AIA, Gisèle Dutheuil, il y a eu le 21 avril des élections locales (municipales et régionales couplées). D’où la nécessité d’organiser la présente séance, en vue de continuer la discussion et de réajuster certains points issus des précédentes recommandations.
« Il est important aujourd’hui de pouvoir échanger sur ces points, les classer par ordre de priorité et les actualiser », a souligné Mme Dutheuil, en rappelant les 21 recommandations de la plateforme relatives notamment aux questions de sécurité du processus électoral, de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), de la liste électorale et du découpage électoral.
Auparavant, au nom du représentant résident de la FES en Côte d’Ivoire, M. Kouamé Adamo Marius a justifié la tenue de cette rencontre par les enjeux des futures échéances électorales qui cristallisent déjà les débats politiques.
Aussi, estime-t-il opportun que les acteurs politiques vers lesquels tous les regards sont tournés se réunissent, sur la base ou la vision de l’art du compromis, pour préparer dès à présent des élections apaisées en 2015.
A cet effet, justement, une présentation sur "L’art du compromis dans la vie politique" est faite par Dr Dodo Bohou, entre autres qualités, Docteur en Géopolitique et titulaire du diplôme de Formation supérieure en relations internationales.
Pour lui, « la seule façon de résoudre les conflits latents ou aigus est l’art du compromis qui est l’acceptation de la relativité des choses, des causes et le refus de diaboliser autrui pour le disqualifier. C’est ce qu’on appelle la démocratie », énonce l’enseignant-chercheur dans la filière Science politique à l’UFR Sciences juridique, administrative et politique de l’Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan.
(AIP)
cmas
Cette 4ème rencontre de la plateforme prospective des partis politiques ivoiriens succède aux rencontres des 13 février et 13 mars, qui ont abouti à l’élaboration puis à la signature de 21 recommandations adressées en vue de la tenue d’élections apaisées.
Entre temps, a noté la directrice de l’AIA, Gisèle Dutheuil, il y a eu le 21 avril des élections locales (municipales et régionales couplées). D’où la nécessité d’organiser la présente séance, en vue de continuer la discussion et de réajuster certains points issus des précédentes recommandations.
« Il est important aujourd’hui de pouvoir échanger sur ces points, les classer par ordre de priorité et les actualiser », a souligné Mme Dutheuil, en rappelant les 21 recommandations de la plateforme relatives notamment aux questions de sécurité du processus électoral, de la réforme de la Commission électorale indépendante (CEI), de la liste électorale et du découpage électoral.
Auparavant, au nom du représentant résident de la FES en Côte d’Ivoire, M. Kouamé Adamo Marius a justifié la tenue de cette rencontre par les enjeux des futures échéances électorales qui cristallisent déjà les débats politiques.
Aussi, estime-t-il opportun que les acteurs politiques vers lesquels tous les regards sont tournés se réunissent, sur la base ou la vision de l’art du compromis, pour préparer dès à présent des élections apaisées en 2015.
A cet effet, justement, une présentation sur "L’art du compromis dans la vie politique" est faite par Dr Dodo Bohou, entre autres qualités, Docteur en Géopolitique et titulaire du diplôme de Formation supérieure en relations internationales.
Pour lui, « la seule façon de résoudre les conflits latents ou aigus est l’art du compromis qui est l’acceptation de la relativité des choses, des causes et le refus de diaboliser autrui pour le disqualifier. C’est ce qu’on appelle la démocratie », énonce l’enseignant-chercheur dans la filière Science politique à l’UFR Sciences juridique, administrative et politique de l’Université Félix-Houphouët-Boigny d’Abidjan.
(AIP)
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