x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le vendredi 14 juin 2013 | LG Infos

Ramassage d’ordures : En panne de financement, le pouvoir cherche 30 milliards de Fcfa

© LG Infos Par Atapointe
Journée de l`environnement: la jeunesse de Bonoua unie contre les ordures
Mercredi 05 Juin 2013. Bonoua. A l`occasion de la célébration de la journée internationale de l`environnement,l`ONG Groupement de Personnes consciente de l`Environnement (GPCE) a organisé une tournée de ramassage des ordures à travers la ville.
Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire et les villes de l’intérieur seront envahies dans les mois à venir d’immondices d’ordures et autres déchets nauséabonds. Ce, à cause du manque de moyens financiers du gouvernement ivoirien pour faire le ramassage des ordures ménagères et autres ordures de tout genre. Car, il est à la recherche de la bagatelle de 30 milliards de Fcfa, dont 10 milliards de Fcfa pour les villes et communes de l’intérieur du pays. En tout cas, l’indisponibilité de ce financement donne une insomnie au ministre à charge du département de l’Environnement, de la Salubrité urbaine et du Développement durable, Dr Remi Allah Kouadio. Car, il ne sait où trouver cette somme pour financer le Fonds de financement des programmes de salubrité urbaine (Ffpsu). Cela fait l’objet d’un séminaire qui se tient depuis le 12 juin 2013, jusqu’à ce vendredi à Grand Bassam. «Le problème….. de financement est le nœud de notre action, car l’activité de salubrité impacte sur notre quotidien. Il faut qu’il y ait un mécanisme permanent. Si nous nous en tenons au schéma actuel en Côte d’Ivoire, ce sont 30 milliards de Fcfa qu’il faut pour sauver ces agglomérations», indique le ministre Allah. Qui, révèle que le Ffpsu, structure sous sa tutelle ne peut financer que 15 milliards de Fcfa. C’est pourquoi, il se tourne vers les caisses de l’Etat. Mais, là-bas, la tâche ne sera pas facile. Les caisses semblent vides. En atteste, les grands travaux démarrés à Abidjan et qui tournent depuis, au ralenti. C’est le cas, par exemple, de la réalisation du 3e pont, du stade qui porte le nom du chef de l’Etat, du côté de la ville balnéaire de Grand-Bassam, de l’autoroute Abidjan-Grand Bassam…Ce ne sont pas les structures à charge de la pré-collecte et de la collecte des ordures ménagères qui diront le contraire. Elles, qui n’arrivent pas à payer correctement leurs agents. Parce que, l’Etat n’arrive pas à honorer ses engagements. En tout cas, si d’ici là, rien n’est fait, le District sera envahi d’ordures avec ses corolaires de maladies en cette saison pluvieuse.

Madeleine Akin Waka
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ