Démontrer à la face du monde que la Cour pénale internationale (CPI) a eu tort de ne pas confirmer les charges de crimes contre l’humanité contre l’ex-chef de l’Etat ivoirien, Laurent Gbagbo. C’est essentiellement ce que les victimes de la crise postélectorale, entendent faire le lundi 17 juin 2014, en organisant un giga rassemblement au Plateau, entre le Palais de Justice et la Cathédrale. Au terme de plusieurs rencontres avec les associations et mouvements de victimes dans toutes les communes du District d’Abidjan plus Anyama, les initiateurs de ce grand rassemblement, amenés par le Député Alphonse, président de l’Alliance pour le changement (APC), ont tenu une conférence de presse, hier vendredi 14 juin 2013 aux deux Plateaux, en présence de centaines de victimes. ’’Les victimes de Gbagbo qui sont de milliers en Côte d’Ivoire, que nous avons rencontrées toute cette semaine dans les communes d’Abidjan et à Anyama, ont décidé de crier leur indignation face à la décision de la CPI qui a osé demander des preuves supplémentaires à la Procureure Fatou Bensouda. Ces victimes qui se trouvent à Abobo, Adjamé, Yopougon, Koumassi...et partout à l’intérieur du pays, ont décidé de se faire entendre. Elles veulent non seulement déplorer le mutisme des gouvernants mais aussi attirer l’attention de la Communauté internationale sur le danger qu’une éventuelle mise en liberté de Gbagbo, peut provoquer en Côte d’Ivoire’’, a déclaré Alphonse Soro. Les organisateurs ont indiqué qu’ils attendent environ 5.000 victimes au Plateau le lundi matin.
(Source : Service communication APC)
(Source : Service communication APC)